Lorsque je me suis inscrite le mois dernier en tant que bénévole pour l'organisation d'un bingo au profit du Sidaction, je m'attendais à passer quatre heures plongée dans un bouquin. L'idée d'organiser un bingo, un dimanche de fête des mères, dans le Marais me paraissait absurde et contre-productif. Erreur fatale.
Car en plus d'avoir permis la récolte d'une jolie somme, ce fut une expérience des plus enrichissante, humainement parlant. Si comme toute manifestation organisée par le Sidaction le but premier est la récolte de fonds (et celle de vous faire porter des t-shirts toujours plus informes), celle-ci visait la population aisée du Marais. Tout de suite, cela change considérablement la donne.
Alors oui, les cartons sont à 25€, mais les lots sont offerts par Céline et l'Epicerie Fine du Bon Marché. Détail anthropologique intéressant : les jeunes gens fortunés (oui, arrêtons la langue de bois deux minutes, les sacs à mains et chaussures de l'assistance n'ont pas, comme les miennes, étaient achetées au bazars chinois du coin !) viennent-ils dépenser en moyenne 200€ pour aider la recherche contre le virus, ou miser la même somme dans l'espoir de repartir avec un pull en cachemire ? Mais bon, la potentielle existence d'un don désintéressé n'est pas le débat !
Mon rôle au cours de cette soirée animée par Bianca Li, Lola, Marc Zaffuto et Emmanuel d’Orazio de la Club Sandwich (robes satinées noires et combinaisons bleues pailletées) - remercions les de nous avoir fait rire trois heures durant ! - fut de ramasser les cendriers (oui, le jeune riche fume) et les verres vides (et boit), mais aussi de vendre des parts de quiches (de préférence lorraine) et des bouteilles de champagne. Oui, du champagne.
Et pendant que je décollais les mégots collés au fond des verres, en cuisines, les serveurs suivaient les matchs de ligue 1. Oui, même au sein des équipes de bénévoles du Sidaction il y a une discrimination sexiste et totalement injuste !
Car en plus d'avoir permis la récolte d'une jolie somme, ce fut une expérience des plus enrichissante, humainement parlant. Si comme toute manifestation organisée par le Sidaction le but premier est la récolte de fonds (et celle de vous faire porter des t-shirts toujours plus informes), celle-ci visait la population aisée du Marais. Tout de suite, cela change considérablement la donne.
Alors oui, les cartons sont à 25€, mais les lots sont offerts par Céline et l'Epicerie Fine du Bon Marché. Détail anthropologique intéressant : les jeunes gens fortunés (oui, arrêtons la langue de bois deux minutes, les sacs à mains et chaussures de l'assistance n'ont pas, comme les miennes, étaient achetées au bazars chinois du coin !) viennent-ils dépenser en moyenne 200€ pour aider la recherche contre le virus, ou miser la même somme dans l'espoir de repartir avec un pull en cachemire ? Mais bon, la potentielle existence d'un don désintéressé n'est pas le débat !
Mon rôle au cours de cette soirée animée par Bianca Li, Lola, Marc Zaffuto et Emmanuel d’Orazio de la Club Sandwich (robes satinées noires et combinaisons bleues pailletées) - remercions les de nous avoir fait rire trois heures durant ! - fut de ramasser les cendriers (oui, le jeune riche fume) et les verres vides (et boit), mais aussi de vendre des parts de quiches (de préférence lorraine) et des bouteilles de champagne. Oui, du champagne.
Et pendant que je décollais les mégots collés au fond des verres, en cuisines, les serveurs suivaient les matchs de ligue 1. Oui, même au sein des équipes de bénévoles du Sidaction il y a une discrimination sexiste et totalement injuste !
Lo, bingo !