lundi 31 août 2009

signature de #bip#

Ce matin, en vraie grande fille, je suis allée à #bip# afin de signer mon contrat.

Donc à partir de demain, je suis salariée de #bip#, et vais donc aller travailler chez #bip#. C'est pas la classe ça ?
Le boulot va être très simple! A raison de #bip# heures par semaine, dans les locaux de #bip# à #bip#, je vais devoir #bip# les #bip# de #bip# et #bip#. Franchement, y a pire comme boulot non?
Ce qu'il y a de bien, c'est que pour #bip# tout ça, je vais gagner #bip#, ce qui est loin d'être négligeable!
Bon, seul petit soucis, demain va falloir se lever à #bip#...

Ah oui, il y avait une clause de confidentialité aussi...

#bip#

dimanche 30 août 2009

Gossip Girl - ou comment se prendre une claque




Dans les discussions de cafet, il y avait donc Fringe, et Gossip Girl. Cela va faire un an que j'entends parler de cette dernière série, et que je retardais l'échéance. Pour tous ceux qui auraient la chance de ne pas connaître ce qu'est cette chose, voila un récapitulatif. Gossip Girl est une série de "romans" pour filles qui raconte l'histoire de filles qui ne vivent ni d'amour ni d'eau fraîche, mais de ragots et de coups de p*** (faudrait pas abimer les yeux des jeunes enfants là non plus...)De vraies histoires avec un vrai fond en somme.
Mais après avoir lu Twilight, je me suis dit que je pouvais résister à tout, et même à l'adaptation télévisée de Gossip Girl.

J'ai donc regardé les deux premiers épisodes ce matin de cette série pour ados femelles, et en fait deux constatations.
Constatation n°1 : Oh Merlin ce truc se laisse regarder, et pire, pourrait presque être prenant.
Constatation n°2 : Oh Merlin qu'est-ce que je me sens vieille.

Parce que pour apprécier Gossip Girl, soit il faut avoir quinze ans, soit être la pire commère du village. Et si j'ai réussi à passer le cap du premier épisode, c'est que je me rapproche fortement de la deuxième catégorie susmentionnée.
Mais quand on a 23 ans, plein de choses gênent la rétine...

Tout d'abord, c'est quoi que cette jeunesse dépravée? Gossip Girl, c'est des ados de seize ans, qui vivent dans des hôtels de Central Parc, ne lâchent jamais leurs PDA, font des brunchs au caviar, et passent leurs soirées à siroter des Martinis dans les bars (je rappelle que l'âge de la consommation légale d'alcool aux Etats-Unis est de 21 ans...) Y a plus de jeunesse ma bonne dame! Moi, à seize ans, mon problème était de savoir si je devais prendre un cahier ou un classeur pour le cours d'histoire, et si j'allais avoir assez chaud avec un seul pull à 7h du matin pour aller au lycée... Enfin je vais être bon public, et me dire que chaque génération a ses propres problèmes. Oui, c'est de l'ironie.

Ensuite, quand on a 23 ans, on a quand même beaucoup de mal à accepter que ce soit des acteurs plus vieux que nous qui campent des personnages de l'âge de nos petits frères. Y a dix ans, ça ne posait pas de problème, mais là, même le botox n'arrive pas à effacer la différence d'âge.

Et surtout, quand on a 23 ans, on se rend compte de l'âge qu'on a quand le seul mec que vous trouvez mignon dans la série est le père des-dits lycéens. Et ça, ça fait mal.

Lo, a pris une claque (et se dit qu'elle est bien gentille en fin de comptes!)

Fringe - saison 1



A force d'entendre mes amis en parler, et de les voir quitter les soirée à 22h pour ne pas louper un seul épisode, j'ai regardé la première saison de Fringe, énième série de science fiction sur fond de magouile gouvernementale. Pourtant, Fringe n'est reste pas moins la seule digne de ce nom diffusée sur les chaînes hertziennes.

Après un pilote d'une heure trente qui introduit brillamment les personnages - soit une bonne dizaine présentée en peu de temps - j'ai terminé l'épisode 2 avec un affreux doute. J'allais voir un remake d'X-Files quinze ans après.
Parce que tout dans la série rappelle les aventures de Mulder et Scully. Les héros agents du FBI; un homme et une femme qui sont juste collègues, alors que l'on sait pertinemment qu'ils sont faits l'un pour l'autre; une grosse multinationale qui contrôle le monde; des agents cobayes d'essais cliniques pas très catholiques durant leur tendre enfance d'américain. Fringe pousse même la comparaison en projetant au milieu du générique l'empreinte d'une main fantomatique, comme c'était déjà le cas il y a quinze ans. Mais pas d'aliens.
Parce que si Fringe baigne dans un univers totalement surnaturel, elle reste dans le théoriquement plausible, et c'est ce qui rend la série particulière.
J'explique. Dans Fringe, toutes les choses qui se produisent - télékinésie, pyrokinésie, téléportation, être hybrides - ont une explication scientifiques. Certes, on entre dans le domaine des choses qui ne sont pas prouvées, mais la série insiste sur le "pour le moment". (Parce que ça serait bien quand même de pouvoir se téléporter à Neuilly demain matin...)
Les personnages sont pour la plupart attachants - excepté l'héroïne à qui j'aurais bien foutu trois claques, mais bon - et en particulier Peter (Joshua Jackson avec dix ans de plus que dans Dawson est quand même beaucoup mieux) et Walter Bishop, excellent savant fou échappé d'un hôpital psychiatrique, pour qui la vérité n'est pas forcément ailleurs.

Et comme dans X-Files, il y a complot. Mulder était seul contre tous et la technologie extraterrestre. Puis vint le 11 septembre. Et Olivia Dunham doit faire face au bio-terrorisme. On retrouve d'ailleurs pas mal de codes que J.J.Abrams avait déjà employés pour Alias. Bon, à la fin de la saison, comme dans X-Files, on ne sait pas très bien qui, où, quand ni comment (il faut juste espérer que ça ne dure pas neuf ans) Enfin... moi je ne le sais pas. Parce que Fringe, faut comprendre, s'accrocher, être attentif à tous les personnages, surtout secondaires, et ne louper aucun épisode. On n'est pas dans Plus Belle la Vie ici, l'action ne se déroule pas sur trois semaines.

Fringe est donc une série efficace pour qui aime les histoires d'espionnage saupoudrée de paranormal, et le final est fidèle à cette ambiance (et promet tout un tas de bonnes choses pour la saison 2). Mais il n'y a pas d'extraterrestre.

Lo, est ailleurs

samedi 29 août 2009

Trop c'est trop...

L'article qui va suivre pourra être considéré comme l'hôpital qui se fout de la charité, comme le summum de la contradiction, mais tant pis!

Twilight est un phénomène, ça, on l'aura compris. Mais au bout d'un moment, ça suffit! Il faut laisser le soufflé retomber, la foutre au frigo, et ne pas l'en ressortir!
Car Twilight, c'est comme la grippe A, c'est en train d'envahir le monde, et on va bientôt passer au niveau d'alerte 6 Au-Secour-Voila-La-Pandémie-Sortez-Vos-Masques, bien avant de le faire pour la grippe porcino-mexicaine.
Plusieurs preuves à ça. Réelles et virtuelles.

Réelles tout d'abord, parce que tout le monde lit, a lu, ou lira Twilight. Rien que ce matin, j'ai croisé deux personnes dans le métro avec les bouquins de Meyer dans les mains, dont un jeune homme d'une vingtaine d'année, ce qui m'a profondément perturbée... Mais comme Liz me l'a si justement fait remarqué, il faut lire Twilight. Pas parce que la méconnaissance de ce chef d'oeuvre ferait tâche dans notre culture littéraire, mais parce que ça fait tâche dans les discussions, tout simplement. Et puis il n'y a rien de mieux que de connaitre l'ennemi que l'on est censé descendre.
Mais le plus terrifiant m'est arrivé hier soir... A tel point que je me suis préparée à voir arriver Mulder par transplanage direct. J'étais tranquillement installée devant ma fenêtre ouverte (n'oublions pas qu'une fois n'est pas coutume, le mois d'aout est estival, avec les températures qui vont avec) à bavasser au téléphone comme je peux le faire, lorsqu'un groupe de trois jeune d'une vingtaine d'année passe, s'arrête, fait marche arrière et m'accoste. Je répète que j'étais en plein discussion télévisuelle au téléphone... "'Scusez moi, vous aussi vous aimez Twilight?" Alors là question se pose : qu'est-ce qui est le plus perturbant ? D'avoir une tête à pouvoir aimer Twilight ? Où que le premier clampin qui passe devant chez vous vous arrête pour vous en parler ? Roméo avait quand même plus de conversation au balcon de Juliette...

Ces constatations désespérantes faites, j'allume mon ordinateur, à la recherche d'une bonne série de science fiction, là où il est question de mutations génétiques et d'aliens, et non de suceurs de sang. Mais par acquis de conscience, je lance le rafraîchissement des news... et tombe sur une demi douzaine d'article consacrés à Twilight.
D'accord, je suis abonnée à des sites d'infos culturelles et cinématographiques, mais quand même! Au moins 3 sur le site de Première (dont un merveilleux article pour dire que Lauren Bacall n'aimait pas ce film, et que rien ne valait Murnau. Ca c'est une actrice une vraie), des revues de presse, des photos de tournage, mais étrangement, pas de potins people...

Quoi qu'il en soit, les Vampires ont envahi la terre, et c'est con, c'est franchement pas les plus mignons ni les plus intelligents... Oui, parce que je rappelle que Bella, elle n'a pas de cerveau...

Lo, va chercher de l'ail

vendredi 28 août 2009

Génération 30%

En allant visiter l'exposition La Hyre au Louvre, nous nous sommes rendus compte que les stages, au Louvre, ça y allait fort, et qu'il y avait de fortes chances pour que les cartels, vue leurs qualités et compositions, avaient du être réalisés par le stagiaire Arts Graphiques du Printemps...

Pour être élève à l'Ecole du Louvre, le profil littéraire à beau être grandement apprécié, on vous demande d'avoir la bosse des maths. Ou à défaut, en cinq ans d'étude, vous avez largement le temps de vous mettre à niveau.
Parce que être étudiant là bas, vous en faites des pourcentages! Et que du 30% s'il vous plaît.

Et bizarrement, tout est lié à la condition de stagiaire précaire...

Parce que 30%, c'est ce que vous avez lorsque vous possédez le précieux sésame "stagiaire Louvre". Et pas n'importe où! Non! 30% de réduction à la librairie du Louvre, et ce sur les ouvrages Réunion des Musées Nationaux. Si c'est pas merveilleux ça!
Cependant attention, futurs stagiaires précaires louvresques, le 30% de réduction n'est pas cumulable avec une quelconque rémunération. Et de toutes façons, il faudra vous en contenter, une rémunération, il n'y en a pas.

Mais surtout, 30%, c'est le salaire. Seulement si vous êtes pris en stage dans le privé, que la chose soit bien claire entre nous... Donc 30% du SMIC, soit 398,13€. Ne me demandez pas à combien se monte le SMIC, ni moi, ni aucun autre étudiant stagiaire précaire ne pourra vous le dire, faire l'opération dans l'autre sens est trop compliquée pour nos cerveaux réduits à 30%...

Par contre, les annonces de stages, elles, demandent des stagiaires à temps plein, pas la peine de demander un 30%...

Lo, fatiguée à au moins 70% là...

jeudi 27 août 2009

René est mort

Pour juger de l'importance d'une information et de son niveau d'impact sur la société française, deux moyens. Glamour, qui laisse cependant à désirer ces derniers temps (voir les articles précédents) et Facebook. Car le réseau facebookien est bien le premier relais d'info, via les statuts de membres et la publication d'articles et de pages web.
Et aujourd'hui, une bonne demi-douzaine de mes contacts ont repris ou publié, entre midi et 17h L'information du jour, voire de la semaine : René est mort.

Non, il ne s'agit pas de René Dion (qui en fait doit avoir un nom de famille à lui, mais on s'en fout parce que de toutes façons il n'est connu que par sa femme), et que c'est bien connu, "René va bien".
C'est l'autre, René des Musclés (qui doit lui aussi avoir un vrai nom de famille à lui, mais on s'en fout parce que de toutes façons il n'est connu que pour les Musclés), celui qui portait des lunettes et des chemises totalement improbables pour jouer dans des séries tout aussi sophistiquées que distinguées qui ont bercé notre tendre enfance sur TF1. Oui parce que nous, on regardait des séries, françaises, avec des vrais gens et des extraterrestres aux noms totalement imprononçables, pas des dessins animés en 3D où le seul moyen de voir l'écran et de porter des lunettes bicolores à la Doctor Who1. Et surtout, nous on chantait des chansons d'une intelligence rare.

Alors Mesdames et Messieurs, pleurons ce grand Monsieur de la chanson internationale, parti faire la fête au village avec son accordéon.

Lo, n'a même pas honte de connaître les paroles

1. Là, si vous ne comprenez pas la référence, aucune excuse, zavez qu'à regarder Doctor Who.

Quentin Tarantino's Inglourious Basterds


Mardi soir, je suis allée voir Inglourious Basterds. Et j'ai hésité jusqu'à ce matin. Alors qu'on ne se méprenne pas, ça n'a rien à voir avec la qualité du film, il y a juste que dès qu'on dit Tarantino, le neurone responsable de l'objectivité prend immédiatement de longues vacances, et met un certain temps à retrouver le chemin de mon cerveau.
Et puis à quoi ça peut bien servir d'écrire une énième critique sur ce film à la une de tous les magazines culture depuis déjà quatre mois, à part vous éblouir avec mon merveilleux style ?

Donc hier, je me suis torturée les méninges (au lieu de faire le ménage... c'est vrai, et en plus ça rime) pour tenter de trouver une chose intelligente à dire à propos du film. Quand j'ai fait part de ce dilemme à Liz qui a vu le film avec moi, elle m'a répondu que j'avais juste qu'à signaler que "c'est bien, mais c'est gore".
Alors c'est bien, oui, c'est gore, non.
Enfin là une fois de plus, attention... Parce que non, ça n'est pas gore, mais moi j'étudie les rituels de scalp et d'arrachage de cœur depuis maintenant cinq ans, et je peux regarder Kill Bill en boucle sans détourner une seule fois les yeux. Donc disons qu'il y a quelques scènes de violence bien crues.

Pour le reste, je me fiche de savoir pourquoi on a essayer de dire que ce film pouvait décevoir les fans, ça n'est absolument pas l'impression que j'ai eu dans la salle, ni dans tous les articles que j'ai pu lire. Tarantino est un génie de la caméra, et si on en doutait encore, Inglourious Basterds recadre tout de suite les choses. En fait, dans Inglourious Basterds, il y a deux films. Il y a l'histoire, jouée par un Brad Pitt d'un ridicule magistral à vous faire hurler de rire, et un Christoph Waltz tellement impressionnant qu'on lui foutrait des coups de machettes dans la tronche sans sourciller.
Et il y a l'image. Avec des plans larges, des gros plans, des plans séquence, des travelings, des mouvement de caméra à donner le tournis, de quoi faire du film une vraie leçon de réalisation. L'image à laquelle Tarantino colle une BO ponctuée de morceaux de Morricone (comme à son habitude), qui ferait passer la Seconde Guerre pour un western spaghetti. Mais surtout, il arrive à coller la BO de la Féline chantée par Bowie au milieu du film, et ça, c'est fort.

Bref, Inglorious Basterds est un bijou, et ça faisait une éternité que je ne m'étais pas autant régalée devant un film.

Lo, qui en plus de ça, à même compris les dialogues en allemand... enfin des bouts quoi

mercredi 26 août 2009

Numéro 9


Dans la série on arrive à avoir de bons films sur les écrans même en plein mois d'août et pour pas cher, je suis allée voir la dernière production de Tim Burton. Production, mais pas réalisation. Parce que même si c'est bien le nom de Monsieur Charlie et la Chocolaterie qui apparaît en grand sur les affiches, 9 est le premier long métrage de Shane Acker.

9, c'est un conte noir (il fallait bien ça pour attirer Burton) post-apocalyptique, racontant comment dans un monde vide de tout être humain, éliminés par leurs machines, survivent neuf petites poupées, véritables créatures de Frankenstein.
9, c'est aussi le héros de ce conte pas du tout pour enfant (car faut bien le dire, par moment, ça fout sacrément la trouille quand même...), par qui la catastrophe arrive, mais aussi le sauvetage de ce qu'il reste du monde. 9, comme ses huit autres compagnons, sont les créations du plus grand cerveau de feu la Terre, figure d'Einstein, dans lesquelles il n'a pas hésité à glisser des fragments de son âme. Oui, sauf que si il avait lu Harry Potter, il aurait su que neuf morceaux, c'est trop. Même Voldemort a été intelligent en s'arrêtant avant.

Bien que l'idée de rébellion de la machine sur l'Homme, sur fond d'image des années 40-50, ne soit pas nouvelle, l'histoire en elle même est intéressante, et fonctionne assez bien. De quoi vous faire hésiter à prendre un ascenseur dans la foulée. Mais l'image et l'animation suffit presque à elle seule. Exit la 3D basique et l'animation pâte à modeler, la place est ici faite aux textures : tissu, bois et métal sont merveilleusement représentés, et donnent à ce film un éclat tout particulier, déjà présent dans Coraline.

Par contre, mk2 Bibliothèque, un problème : le réglage du son dolby machin truc chouette. Mesdames et Messieurs les projectionnistes, ça ne sert strictement à rien de pousser le volume à fond, juste à vous coller la migraine au bout de trente secondes, et à vous gâcher la première moitié du film!

Lo, qui enchaîne les films

mardi 25 août 2009

C'était le Docteur Olive, avec le chandelier dans la véranda

Si on ouvre tous les journaux ce matin, on tombe sur ça : les résultats de l'autopsie de Michael Jackson ont été dévoilés hier, et accusent son ancien médecin personnel. C'était donc un homicide... Un meurtre quoi.

Mais là, tout un tas de questions se pose!
Tout d'abord, pourquoi est-ce que Glamour ne reprend pas l'information ? Dire que c'était devenue une source fiable en matière de potins tous plus inutiles les uns que les autres (quelqu'un se soucie de savoir si Hayden Panettiere flirte avec l'ex de Lyndsay Lohan ?), ce matin, rien! Il a fallu ouvrir le Point et Libé pour tomber là dessus. Je me sentirais presque trahie pour la peine...

Ensuite, pourquoi est-ce que ça ne tombe que maintenant ? C'était quand même il y a deux mois l'invasion du parvis de Notre Dame, le débarquement de hordes d'ado en slim sur la pelouse du Louvre et les soirées à répétition à la télé. Et quand on regarde les Experts, Grissom l'a en 48 heures son autopsie... Franchement, le système médicolégal n'est plus ce qu'il était, c'est moi qui vous le dit!

Le mobile maintenant. Là, tout le monde peut y aller de sa petite théorie. L'argent? Le sexe? Une femme? Oui parce que c'est toujours l'un de ces trois là de toutes façons, et j'ai beau me creuser la tête, je n'arrive pas à rattacher la théorie extra-terrestre à ça...

Enfin la seule chose dont on soit à peu près sûr, c'est qu'il est mort. Et encore...

Lo, qui se dit que la toxico est vraiment lente

lundi 24 août 2009

Louvre vert


Pour ceux qui comme moi ne les auraient pas encore vues, oui, les nouvelles poubelles à bacs à recycler sont arrivées au Louvre.
Encore un petit effort, et elles franchiront la porte Jaujard!

Lo, qui de toutes façons va instaurer le tri au BDE

Transformations suburbaines

Pour notre confort, et le plaisir de nos mirettes ébahies devant la technologie ferroviaire, la RATP réaménage les quais de la ligne 1.


Oui, ben en attendant, c'est juste très moche... Et ça fait deux ans que ça dure...

Lo, qui a le cafard dans le métro

dimanche 23 août 2009

Chu Teh-Chun au musée Guimet

Par ce chaud après-midi d'août (la fraîcheur est déjà repartie), j'ai suivi un ami au musée Guimet.

Au musée Guimet pour y voir De neige d'or et d'azur, une exposition consacrée à Chu Teh-Chun, céramiste chinois contemporain ayant travaillé à Sèvres. Alors que les choses soient bien claires, non je n'aime pas la céramique, je n'aime pas l'art chinois plus que ça, préférant la peinture japonaise ou la sculpture cambodgienne. Mais l'annonce de l'exposition donnait envie... Et je n'ai pas été déçue.
L'exposition débute au deuxième étage des collections, pas l'installation de céramique au beau milieu des vases ming. Choix judicieux, puisque les formes et motifs des œuvres de Chu Teh-Chun s'inspirent directement des productions de cette dynastie chinoise.
L'exposition continue au troisième, sur le palier, et se termine dans la rotonde des laques. Là, il faut bien entendu savoir ce qu'est la rotonde des laques, et manque de chance, aucun de nous n'y a jamais mis un pied. Enfin cela dit, l'accès n'est pas très compliqué, il suffit de suivre les escaliers. Donc la fin de l'exposition se situe dans cette rotonde du quatrième étage, où le scénographe s'est manifestement beaucoup amusé. Des vases, plein de vases, trop de vases même, disposés sur des socles à différentes hauteurs et en arc de cercle. Comme la personne qui m'accompagnait me l'a fait remarqué, c'est un peu con des oeuvres en ligne quand elles prônent le mouvement et la 3D... C'est donc un étalage de vases sur fond blanc. Mais bien que les vases soient vraiment splendide (à tel point qu'on en aurait bien ramené chacun un dans notre appartement), c'est la muséographie qui est intéressante ici.

Tout d'abord, le plafond. Une magnifique coupole, sur laquelle sont projetés des spots bleutés reproduisant les motifs des vases de Chu Teh-Chun. De quoi donner une ambiance toute particulière. Enfin moi, ça, plus la clim, je pense plutôt à la banquise qu'à la manufacture de Sèvres, mais passons!
Ensuite, un écran vertical disposé au centre des œuvres diffusant des gros plans de l'artiste au travail : mains, pinceau, dégoulinures de peinture... Tout ce qui fait la philosophie du souffle chinois transposé sur un vase...
Puis une autre petite salle où, sur le mur du fond, défilent des photographies des vases exposés. L'intérêt ? Heu... Réussir à trouver par quel vase on a commencé à regarder! Comme mine de rien ils se ressemblent tous, ça peu prendre du temps.

Donc malgré ce petit raté muséographique, l'exposition est très intéressante, et marque bien la nouvelle volonté du musée Guimet de s'ouvrir à l'art asiatique contemporain. Et puis on le répète, les vases feraient très joli sur l'étagère!

Lo, qui après a bu une limonade en face de la Tour Eiffel

vendredi 21 août 2009

Torchwood - Children of Earth

Je retire tout ce que j'avais pu dire sur cette série. A savoir son humour à deux noises, ses effets spéciaux ridicule, ses aliens pas effrayants du tout. Là, je dis juste que la saison 3 de Torchwood est un petit bijou. Et puis je ne suis pas la seule à le dire, tous les téléspectateurs britanniques pensent comme moi.

Comme pour Doctor Who, il a fallu attendre un petit bout de temps pour avoir droit à une nouvelle saison. C'est fait, mais en version réduite. 5 épisodes au lieu de 12. Mais là, au moins, John Barrowman est resté.
Cette saison, intitulée Children of Earth, se déroule sur cinq jours (un jour / un épisode donc) et fut diffusée en une semaine en Angleterre. Jack Bower à Cardiff ? Presque. Parce que si le format ressemble fortement à 24, le rythme et l'ambiance aussi. Menace terroriste alien, histoires personnelles au bord du gouffre, sur fond de complot politique. Tout pareil. Jusqu'au superbes voitures utilisées par Torchwood pour des courses poursuites dans Londres. Tout ce qu'il faut pour vous accrocher à l'écran pendant cinq heures.


Dans Children of Earth, exit l'humour débile et les aliens répugnants, bonjour morts en tout genre et paquets de mouchoirs. Je ne spoile pas, non, je préviens. Parce que la saison 3 es tout sauf une partie de rigolade. On complote, on tue, on sacrifie, on trahit... Mais on découvre aussi la vie personnelle des héros de la série. Bon, là aussi, ça va vite, il n'en reste plus que trois, et on connait déjà tout de la vie de Gwen Cooper. Il est donc fort agréable de voir Jack et Ianto sortir de leur bureau!
Mais dans la saison 3, les aliens, au nombre de 1, ce qui est tout de même considérablement réduit, ne sont qu'un pretexte. Children of Earth est plutôt un portrait de ce que pourrait très bien devenir toutes sociétés actuelles, face à une menace terroriste. Exit donc Cyborg et autres Daleks, place aux 456, monstres dont on ne distinguera tout au long de la saison qu'une vague forme. Et au gouvernement, pire que la chose enfermée dans sa cage de verre.

La saison 3 se termine 6 mois après l'action développée, et sur le départ de Jack vers on ne sait où. Oui, mais fin de saison... fin de série? Parce que là, la fin est parfaite. Jack, tout comme le Docteur, prend conscience de sa condition d'immortel. Et peu importe ses attaches sur terre, il restera, les autres non. Une fin de saison en parallèle avec les derniers épisodes tournés par David Tennant dans Doctor Who... Donc forcément, ça n'est pas une nouvelle très réjouissante (il faut déjà se remettre de la saison...), mais il semblerait que la BBC ait reconduit la série.

Enfin, précisons que ma théorie extraterrestre pour la grippe A est de plus en plus fondée : la première fois que les 456 ont débarqué, ils venaient négocier l'antidote pour une pandémie de grippe... Qui c'est qui avait raison ?

Lo, un peu triste quand même...

jeudi 20 août 2009

Produits dérivés Twilight - ou comment on touche le fond

Tout le monde les connait depuis longtemps, une bonne partie de la population en possède, et ça fait toujours un paquet de fric en plus, bref, les produits dérivés ont la côte. Et dans le monde du cinéma, depuis la naissance des franchises à succès planétaires, c'est pire... Star Wars, Disney, Harry Potter ont donné naissance à des jouets, des vêtements et des parcs d'attractions.
Mais jamais à du maquillage.

Et bien c'est chose faite, et le scoop est dévoilé par Glamour (quand je disais que c'était les premiers à avoir les infos capitales...!). Et ça n'est pas n'importe quoi, non, parce que là, c'est Twilight qui s'y colle. Et bien oui, une saga pour ados à peine pubères, il fallait bien les cosmétiques qui allaient avec! Alors ça commence par un repulpeur de lèvres couleur sang (véridique), en exclusivité chez Séphora US (ouf!), et ça va continuer avec des palettes de fards "Bella", "Victoria", "Alice", "Rosalie". Reste à savoir si la palette Bella aura des influences néfastes sur le bon fonctionnement du cerveau...
Enfin pour celles qui auraient envie de tenter l'expérience... Il y a même un site de vente juste .

Lo, qui aime son vernis rose à paillettes

Edit du 21 août (ou comment la presse ciné se déchaine sur les scoops):
Twilight pourra aussi être fier de se voir designer un sextoy rien que pour lui... Info là.

mardi 18 août 2009

Renouveau vampirique ?

A la sortie de Dark Mag, j'ai commencé à mesurer l'ampleur du retour du phénomène bit-litt. Et là, je n'ai même pas honte de dire merci à Meyer, parce que l'effet boule de neige qui renouvelle le paysage mythologique vampirique, qu'on le veuille ou non, c'est à partir d'elle. Ou plutôt, c'est grâce à la horde d'ado prêtes à se damner pour les yeux d'Edward. Foule bien trop jeune pour avoir connu il y a vingt ans l'entrée fracassante d'Anne Rice dans les rangs de best sellers. Foule trop jeune encore pour avoir connu il y a dix ans le phénomène Buffy.
Oui, mais alors cette impulsion vampirique, comment se manifeste-t'elle ?

Les fans de la dame de la Nouvelle Orléans et les mordus de cinéma - sans mauvais jeu de mots - seront ravis d'apprendre le retour de Lestat sur le grand écran. Ou pas. Parce qu'après la Reine des Damnés dont on n'a retenu que la BO, on peut s'attendre au pire, et surtout à voir porté à l'écran la suite de la Reine des Damnés, bouquins à la qualité littéraire très moyenne, pour ne pas dire autre chose... Mais selon toutes vraisemblance, et les dires de l'auteur, Robert Downey Jr pourrait très bien reprendre le rôle de Lestat de Lioncourt. Exit donc Tom Cruise, beaucoup trop scientologue, et Stuart Townsend, pas assez quoi que ce soit. Mais quel livre alors ? Et là joie bonheur, il s'agirait d'adapter Lestat le Vampire, le deuxième tome des chroniques. Ce qui devrait présager des châteaux dans la campagne française, une mère folle dormant à même la terre battue, et des demeures en Louisiane. Reste à voir ce que ça donnera.

Pour ceux qu'Anne Rice laisse de marbre (au moins autant que la peau des Cullen...) il y a le renouveau des séries télé, avec pas moins de trois titres en ce moment sur les écrans : True Blood, Moonlight et Vampire Diaries. Certes, depuis le final de Buffy il y a plus de cinq ans, on manquait cruellement de séries fantastiques, et les grilles de programmes se trouvaient envahies par les franchises des Experts et de Law and Order. Et on en avait ras le bol. Mais à trop de vampires, est-ce que ça ne va pas tuer le vampire? Ou est-ce que nous entrons dans cinq nouvelles années de passion sanguinolente? Enfin si ça permet d'oublier Bella 5 petites minutes, moi, je dis juste merci...

Lo, a allumé sa télé


Edit du 21 août :
Robert Downey Jr vient finalement de démentir cette information largement reprise par tous les média cinéma... Comme quoi ma bonne dame, dès qu'il s'agit d'autre chose que de Twilight, il est compliqué de trouver des informations fiables!

Neuilly, sa mère (et ses arnaques cinématographiques)

Tous les ans, Paris organise l'opération "3 jours 3€" le troisième week end d'août. De quoi occuper un Parisien pendant un mois d'août totalement vide d'activités. Comme tous les ans, j'avais calculé pour être dans la capitale ce week end, et m'étais préparé un joli petit programme. Ou plutôt, 12€ pour 4 films qui n'en valaient pas la peine.
Sauf que cette année, Paris, grosse menteuse. Annulé du jour au lendemain le festival! Heureusement que pour se consoler, le MK2 Bibliothèque est là, et pour 3,90€, je suis allée voir Neuilly sa mère. Non, le titre ne vole pas haut, c'est une comédie française, mais j'avais besoin de rire.



Et bien je n'ai pas ri tant que ça. Neuilly sa mère, c'est le dernier film de Djamel Bensalah (à qui l'on doit le très mauvais Big City). Donc Neuilly sa mère, le pitch, c'est ça : un gamin de banlieue du 71, qui aime les blondes et voue une haine à Zidane (responsable indirect de la mort de son père un certain 12 juillet 98 à la 46e) est envoyé vivre chez sa tante, dans une autre banlieue. Dans le 92. Metro Sablons.
La vie est un long fleuve tranquille à Sarkoland ? Tout à fait. Le Groseille, c'est Sami. Il en pince pour la voisine violoniste, qui elle est courtisée par un pur produit de Neuilly, blond comme les blés et la mèche savamment travaillée. A côté d'eux, tout un tas de personnages, types représentatifs de la société actuelle (et parfois un peu trop). Le cousin de 14 ans qui a sa carte à l'UMP et écoute Carla en rêvant à l'Elysée; la cousine de 20 ans en révolte contre les bourgeois réac et qui décide d'épouser un sans papier ; un oncle névrosé pdg d'une entreprise de porcs en Bretagne; une ex-épouse aussi frappée habitant la maison voisine; un prof de sport ravi de voir débarquer un beur de banlieue qui est forcément un as du ballon rond; et des profs incapables de prononcer un nom de famille arabe, et qui se contentent d'un "Ben".
Oui, les personnages sont typés, mais pas caricaturaux. Parce que à chaque fois, Bensalah tombe juste. Dans ses situations et ses phrases. Si beaucoup d'entre elles font rire ("Ma chambre, tu l'aimes ou tu la quittes" fera date), d'autres dérangent beaucoup plus. Et c'est là qu'on prend conscience que finalement, Neuilly sa mère, c'est un bon film. Parce qu'il est vrai, tout en restant agréable au grand public. Ceci dit, il y a fort à parier que les ados de la salle n'ont pas compris la moitié des allusions politiques disséminées dans le film (d'ailleurs, est-ce qu'ils savent qui est Balladur?)
Mais sont-ils visés par le film ? D'accord, ça raconte l'histoire d'un gamin de 14 ans. Mais le film s'intéresse plus à montrer Neuilly, et plus largement les bobos parisiens, et critique leur mode de vie et leur morale bien pensante. L'assimilation banlieue/foot, l'écorchement du nom de famille, dont des réalités quotidiennes auxquelles tout le monde a un jour cédé...
Bon, forcément, le film finit bien. Mais il fallait quand même bien ça.
Les acteurs sont quant à eux très bons, et la floppée de seconds rôles excellente - Eric et Ramzy, Armelle, Galabru, Lemercier, entre autre - et le jeune Sami n'a rien à leur envier.

Lo, ... va bosser à Neuilly en septembre...

lundi 17 août 2009

Numéro spécial régime de rentrée


Les vacances sont terminées (enfin presque), voici donc revenu le temps des rires et des chants, à comprendre des vrais articles de fond qui veulent dire quelque chose. Et pour inaugurer cette nouvelle saison, parlons d'une chose qui nous préoccupe toutes et tous (oui oui) notre magnifique enveloppe corporelle.

Tous les ans, au sommaire des magazines féminins, c'est la même chose. Des numéros d'avril à juin, nous avons droit aux choses suivantes : "Comment perdre dix kilos avant l'été", "comment sublimer vos petites rondeurs", " que faire de votre cellulite". Les numéros d'été eux visent plutôt le "manger gourmand mais équilibré" ou "le régime spécial soleil". Puis arrive septembre, et son éternel "être belle pour la rentrée". Et bien les magazines ont tout faux...
Parce que si il y a bien une chose que les magazines oublient de dire, c'est que pendant les deux semaines où nous prenons des vacances, et j'entends par là de vraies vacances, au soleil, loin du métro, le régime, on s'en balance comme de notre première paire de sandales à fleurs. Certes, avant l'été on a voulu perdre les kilos superflus pris lors des longues soirées d'hiver où le seul réconfort, nous le trouvions dans une tablette de chocolat au lait aux noisettes entières. Mais à peine l'orteil manucuré et vernis posé sur le sable, on ne pense qu'à la gastronomie locale.
Chouchous, glaces, beignets? Que néni! On a beau bannir de notre vocabulaire le mot "diététique", nous n'oublions pas la définition de "nourriture"! Marmite de moules marinières arrosée d'un verre de vin de pays avant un mojito sur la jetée; coquilles de fruits de mer et coupe glacée; gaufre à minuit sur la plage; paella et sangria; pain, vin et fromage à tous les repas. Que du bon pour nos artères.
Cependant, cette orgie culinaire ne nous empêche pas pour autant de nous répéter inlassablement "en rentrant, soupe pendant trois semaines". Et c'est là que les magazines ont tout faux! Certes, il faut penser à réduire la masse graisseuse au printemps, mais il faut aussi penser à le faire fin août! Car si l'on en croit les magazines, une fille, l'été, ça ne mange pas. Ou alors ça se fiche totalement de son allure en septembre. ERREUR! Il n'y a rien de plus important pour nous que d'épater tout le monde à la rentrée, et pas seulement avec son bronzage!
Alors mesdames les rédactrices, arrêtez de nous bassiner avec vos blablateries sur comment avoir de beaux cheveux à la plage, de toutes façons ils seront coupés avant le retour au boulot, et aidez nous à perdre les cinq kilos pris à la plage!

Lo, à la soupe...


illustration

dimanche 16 août 2009

Buzz ciné de la semaine du 15 août

Que dis-je, de l’année ! Alors que mercredi sort le dernier Tarantino (certes, ça n’a pas l’air d’être un chef d’œuvre), que l’on apprend que le maître du n’importe quoi fait de la BD pour promouvoir son dernier film, que Tim Burton crée des profils Facebook pour Alice au Payx des Merveilles, que les bon cinéastes et scénaristes meurent les uns après les autres en ces temps de même pas canicule, on ne parle que 11 malheureuses petites secondes. Celles de la nouvelle bande annonce de Twilight épisode 2. C’est tellement important que j’en oublie le titre, mais les sites internet, eux, n’oublient pas d’en parler. Et je le répète, ça ne dure que 11 secondes, à peine le temps de dire « quidditch » quoi…

Et pour la peine, débrouillez vous pour la trouver (je vous assure, c’est franchement pas compliqué…)

Lo, qui cherche des info ciné, des vraies

Woodstock - Day 2

Il y avait aussi Joan Baez...

www.deezer.com/en/#music/joan-baez

samedi 15 août 2009

Woodstock - Day 1

Parce qu'on n'en parle pas assez...
Il y a 40 ans Richie Havens ouvrait, le 15 août 1969 à 17h, le plus mémorable festival rock de l'histoire.

www.deezer.com/en/#music/richie-havens

Lo, va aller écouter de la bonne musique

Visite de la forêt interdite

Hier, je me sentie une âme d'aventurière...

J'ai crapahuté dans les bois...


J'ai sauté des ruisseaux...


J'ai escaladé des arbres...


J'ai grimpé dans des cabanes...



Et j'ai rencontré des bêtes féroces...

vendredi 14 août 2009

Départ pour Orléans


Voila une dizaine d'années que je voue un culte aux trains corail à compartiments... J'ai toujours l'impression d'aller à Poudlard.



Lo, qui attend le passage du chariot pour acheter ses chocogrenouilles

jeudi 13 août 2009

Je vais bien, tout va bien ... ou presque

Attention, les mots qui suivent peuvent choquer. Pensez à éloigner les plus jeunes de l'écran.

Ce matin, j'ai discuté vampires avec une fille qui ne connait rien de mon aversion pour la saga de Stephenie Meyer. Lui ayant signalé que je n'avais lu que les deux premiers tomes, elle s'est écriée (autant que quelqu'un peut s'écrier à l'aide de ponctuation sur un forum) sur le comment de que j'avais réussi à m'arrêter à lire, alors que le deuxième volume se termine sur une révélation assez importante. Plutôt que de lui répliquer que la fin du dernier épisode de True Blood me tenait beaucoup plus en haleine, j'ai réfléchi. Pourquoi me suis-je arrêtée au tome 2 ? Parce que je n'ai pas la suite.

Ca fait peur, je suis terrifiée, mais c'est vrai.

Parce que oui, le livre se termine sur une importante révélation, et que oui, j'ai envie de connaître la suite. Et avouns le, Meyer a remplacé Nouvel, et descendre Twilight est tout aussi jouissif que de massacrer le quai Branly!

Donc tout ça pour dire que je comprends maintenant beaucoup mieux pourquoi on lit Twilight. Par contre reste à savoir pourquoi on aime.

Lo, pronfondément traumatisée

mercredi 12 août 2009

SEF - Sans Ecole Fixe

Ou comment qu'on est content de ne pas faire partie du Ministère de l'Education Nationale.

Pendant que de l'autre côté de l'Atlantique on lit Elle Québec, à Paris on lit Libé. Et on y apprend des choses hautement importantes!

Oui Mesdames et Messieurs compatriotes EDLiens, la nouvelle est tombée ce matin de la part de Luc Chatel, actuel ministre de l'EN pour ceux qui n'auraient pas suivi le énième remaniement ministériel.En cas de pandémie de grippe A H1N1 porcino-mexicano-martienne (on parie que d'ici septembre on a droit à la théorie extra-terrestre?), Luc Chatel fera fermer les écoles.

Drame!

On va aller où nous sans notre Ecole ? Où est-ce qu'on mangera un thon-mayo à 1,70€ ? Où est-ce que Gaia pourra se gaver de barres de céréales ? Et surtout, comment pourra-t'on être au courant des derniers potins?
Une seule et unique solution pour éviter ce genre de drame pouvant conduire un millier d'élèves au suicide collectif : empêcher Mitterrand d'entendre les déclarations de Luc Chatel, faudrait pas que ça lui donne des idées!

Lo, qui va doucement préparer son studio a accueillir la Radio Indépendant des Potins Edliens

P.S. Sinon dans Libé on parle aussi de l'attentat à la tasse contre la Joconde...

mardi 11 août 2009

Twilight - la suite

Je vous ai manqué?

Comment allais-je justifier que les rayons du soleil, en entrant en contact avec sa peau, explosaient en milliers d'éclats arc-en-ciel flamboyants, comme s'il avait été composé de cristaux ou de diamants ?

La compréhension d'un phénomène socio-culturel ne peut être parfaite que si l'enquête est menée sur le long terme. Le soleil, la mer, les cigales et le punch aidant, je me suis donc plongée dans Tentation, le deuxième volet de Twilight. Pauline, je te rassure, il n'y a pas un grain de sable entre les pages.
Mais qui dit enquête participative, dit bouée de secours, un accident cérébral est si vite arrivé... La lecture de cet ouvrage ne se fit qu'à l'ombre de mon frangin, confortablement installé, les Reliques de la Mort entre les mains. Ses questions complexes et incessantes ont eu vite fait de me rappeler à la réalité!

Que quelqu'un puisse être si... si ... indescriptible relevait presque du mystère. Aucun mot n'aurait su décrire ce portrait. Ou comment expliquer le mot "indescriptible".

De la notion de fidélité
Ce deuxième opus débute sur la rupture à l'intensité émotionnelle égale à celle que peut procurer la cuisson d'un steak entre Bella et son belâtre de Vampire, six mois après l'officialisation de leur relation. Il aura donc fallu six mois au dit Vampire pour se rendre compte que l'anorexique de service n'avait pas de cerveau. Rude.
Après, forcément, c'est dur pour la Bella. Tellement que pendant quatre mois il ne se passe rien. Et là, un éclat de génie de la part de l'auteur. Quatre pages sur lesquelles sont juste écrit "octobre", "novembre", décembre", "janvier", histoire de montrer qu'il ne se pase effectivement rien, que Bella est totalement amorphe (encore plus qu'avant donc), et en plus, ça épargne au lexteur ses gérémiades... Cette présentation typographique est des plus intéressantes, et pourrait à elle seule relever le niveau du livre... Mais non. Dommage, ces quatre pages sont vraiment très bien!
Oui mais voila. Chapitre 4, Bella qui se meurt d'amour pour le Vampire de sa vie, retrouve le sourire du jour au lendemain grace au premier beau brun venu. Tu parles d'un amour éternel! Bravo Meyer, bravo! Elle est où la notion d'amour éternel là dedans hein ?
Bon... Au final, elle ne tombe pas dans les bras de l'Indien (déchéance suprême), court au secours d'Edward sans se casser la figure au milieu de la ville italienne de Volterra, lui promet monts et merveilles et tout et bien qui finit bien.

Je veux juste que tu sois heureuse... Même pas tiens, je veux juste que tu cesses d'être malheureuse.

De la notion d'addiction
Chapitre 7, Bella n'a toujours pas eu l'idée de se faire greffer un cerveau. Pire, elle a vendu aux enchères l'unique neurone qu'elle possédait. Ayant réalisée qu'à certaines occasions où elle se trouvait en danger (donc à des moments d'intense stupidité), elle parvenait à entendre la voix d'outre tombe de son cher et tendre l'enguirlander, Bella décide de se mettre continuellement en danger, histoire d'encourager ses hallucinations jeanne d'arquienne. Intelligent.
Mais tout ceci a une explication mormone! En effet, par ce biais, Meyer tente d'inculquer à la pauvre petite américaine perdue dans ce monde de perversité , que recourir à des subterfuges pour éprouver des sensations extrêmes, c'est mal. Oui parce que voulant sauter de la falaise, Bella échappe quand même de pas loin à la noyade hein... Donc en gros, la drogue, c'est mal. Quoi, vous n'aviez pas compris qu'il s'agissait d'une métaphore?
Bon, par contre, niveau mise en danger, on est loin de l'éclat de génie ici... Je m'explique. Bella vit dans l'état de Washington. Forêt et mer. C'est tout. Et depuis le premier chapitre, on nous rabâche les oreilles avec le grizzly géant qui sévit dans les parages. Vous pensez que Bella aurait eu l'idée d'aller à sa rencontre afin d'entendre ses voix...? Pas de cerveau je vous dit!

Pourpres les chemises, vermillon les casquettes, écarlates les longs drapeaux dégoulinant comme des guirlandes autour des portes et claquant au vent.

De la notion de recyclage
Ce deuxième volume est nul, c'est un fait. Mais le pire, c'est qu' à la lecture, une impression de déjà vu vous prend du début à la fin. Logique : c'est un copier-coller du premier. Tout d'abord la comparaison entre l'histoire de comment que Bella découvre que Ed est un Vampire, et comment qu'elle réagit, avec l'histoire de comment que Bella découvre que Jake est un Loup-Garou, et comme qu'elle réagit. Tout pareil! Même elle le dit alors...
Ensuite le passage de la fuite de Bella loin de sa maison pour aller sauver la statue scintillante en Italie : un copier-coller de sa fuite pour Phoenix pour échapper à James. Tout pareil. Même préparation de valise à la va vite, même excuse bidon sortie à son père, même course en voiture. Lassant...
Et enfin, la composition de l'histoire : l'action arrive dans ce volume à la page 433, soit trente pages plus loin que dans le premier!

Félix et Démétri étaient tous deux de complexion olivâtre, ce qui produisait un effet étrange avec leur pâleur crayeuse.

De la notion d'adolescence en 2006
si il y a bien une notion que l'auteur semble avoir du mal à maitriser, c'est bien l'âge de son lectorat, point que nous avons déjà souligné dans l'analyse du premier volet de la saga, lorsqu'elle faisait parler Bella. Dans ce second tome, bien que l'héroïne s'exprime avec toujours autant de maladresse, la palme revient à Aro. Vénérable buveur de sang de quelques millénaires, portant de longues robes noires à la Snape, parvient à "adorer" tout un tas de trucs, et à "rigoler" tout le temps. Certes, l'emploi de ces termes doit surement être l'oeuvre du traducteur, mais à 3000 ans et quelques, on a un minimum de savoir parler bien! Et je ne ferai pas l'effort d'aller vérifier la prose de l'auteur...
Pour en revenir au langage de Bella, l'entourage adolescent dont j'ai bénéficié durant la lecture de ce livre m'a permis de confirmer l'une de mes hypothèses : ils ne comprennent pas la moitié des mots! Dont les suivants : "arguties" "litotes" "plantigrade" "nonobstant"

Son corsage rouge à manches longues et col montant épousait les formes avantageuses de son buste, d'autant qu'il était tissé en vinyle. Le vinyle rouge, ou la classe vampirique...


Tout au long de cet article, nous avons démontré la qualité littéraire de cet ouvrage de Stephenie Meyer. Cependant, un passage porte à lui seul toute l'essence mormone de la saga : la condition posée par Edward face à la demande de transformation vampirique de Bella. Pas avant le mariage.
Ne pouvant réagir à ça, sous peine de détruire mon ordinateur par excès de cynisme, je vous laisse méditer là dessus!

Je l'ai pourchassée jusqu'au Texas, puis je me suis laissé détourné par une fausse piste qui m'a amené au Brésil, alors qu'en réalité elle revenait ici. Je n'étais même pas sur le bon continent! Ah bon?

Lo, qui vous promet la lecture du 3 d'ici un mois

demonysh.deviantart.com/art/Wumpires-Watching-Twilight-119521654

jeudi 6 août 2009

Vacances

Je sais, ça va être rude, très rude. Il va falloir tenir cinq jours, ne pas céder à la panique, ne pas courir à la pharmacie, parce que de toutes façons le Tamiflu ne pourra rien pour vous. Il va falloir résister à la tentation de lire tout ce qui vous tombe sous la main, y compris les daubes littéraires. il va falloir être fort.

Parce que je pars en vacances.

En attendant, méditez là-dessus.

A bientôt!

Lo, partie bronzer

mercredi 5 août 2009

Dollhouse

Dollhouse, série américaine de la saison passée qui fait une entrée assez remarquée en France, est le dernier bébé d’urban fantasy de Joss Whedon (mais si, le papa de Buffy, Angel et autre capitaines intergalactiques de Firefly). D’ailleurs, on le voit tout de suite … car Whedon n’hésite pas à confier les premiers rôles à ses ex-acteurs fétiches : au premier plan Elisa Dushku, alias Faith, et Amy Acker, alias Fred.

Dollhouse, c’est quoi ?

La série raconte les aventures de Echo (Elisa Dushku), agent active de la société de service Dollhouse. Afin de répondre le mieux possible aux attentes de leurs clients, la Dollhouse « programme » ses agents, en leur implantant des personnalités spécifiques à chaque mission, avant de les effacer et de les coucher gentiment. Sauf que Echo commence à opposer une certaine résistance à ce traitement…

Vu comme ça, le pitch peut paraître simple : Echo, qui change de costume tous les jours, à chaque épisode donc, tout en tentant de retrouver qui elle est/était/fut/sera. Sauf que c’est plus complexe… Beaucoup plus !

Le premier épisode, un parfait pilote qui ne colle pas forcément très bien à la suite de la saison, n’est compréhensible qu’au bout de 20 bonnes minutes. Mais une fois qu’on a compris qui est Echo, qui sont les vingt personnages qui gravitent autour, qui ont leur propre histoire, qui ont tout un tas de relations qui au final se rapportent toutes à un seul et même point… Ca devient très intéressant, et assez accrocheur !

Parce que Dollhouse n’est pas une histoire linéaire, mais prend en compte la vie de tous les personnages, ce qui rend la série beaucoup plus fournie !

La seule saison de Dollhouse devant être la seule et unique, Whedon a décidé de réaliser un dernier épisode spécial, pouvant être une fin possible (l’avant dernier épisode pouvant quant à lui très nettement introduire une éventuelle saison 2). Et rien que pour cet épisode, la saison vaut le coup d’être vue ! (Rappelons que Whedon est connu pour ses scénarii d’épisode assez originaux – tout le monde a, sinon vu, entendu parlé des épisodes muets/musicaux/cauchemardesque)

En bref, une première saison qui vaut très largement le détour, à tel point que la série est reconduite pour une deuxième saison.


Lo, attend la saison 2


trailer

Scandale vampirique

Le scoop est tombé ce matin sur le site de Glamour. Oui, le magazine, donc oui, je lis les news de Glamour, on évitera tout commentaire là dessus, merci. Et puis mine de rien, c'est hautement instructif, la preuve!
Voici la brève de ce matin :

Suite au succès de Twilight, l’auteur Stephenie Meyer doit faire face à une accusation de plagiat. L'écrivain Jordan Scott a relevé des similarités entre le quatrième tome Révélation et son roman The Nocturne publié en 2006. Les dialogues et les situations des personnages sont similaires selon l’accusé. Stephenie Meyer a déclaré n’avoir jamais lu le livre de Jordan Scott et que ces accusations sont fausses.

Alors là, je m'offusque! Non! Comment Stephenie Meyer a-t'elle eu l'audace de plagier un truc pareil ? C'est tout bonnement un crime de faire ça !

Maintenent, un mystère demeure... L'oeuvre origniale est-elle aussi pathétique que le best-seller pour ado ? Ou Meyer a-t'elle complètement détruit le livre de Scott ?

Lo, qui se sent désormais obligée de mener l'enquète, vous vous douter bien!

P.S. Remarquons qu'à 19h27, heure de rédaction de ce post, plusieurs sites d'actualité culturelle, cinématographique, people ou littéraire ont repris cette information hautement capitale dans la bonne marche du monde, mais que bon, les premiers ont été Glamour quoi...

mardi 4 août 2009

Clamp à la galerie des bibliothèques


Afin de trouver un peu de fraîcheur en cet après-midi d'août, Liz et moi avons délaissé le soleil brûlant de Paris Plage pour la climatisation de la Galerie des bibliothèques où se tient l'exposition Clamp.

Clamp, pour les incultes niveau manga, est un groupe de quatre femmes auteurs-dessinateurs, de manga vous vous en doutiez. Et de mangas connus et populaires : XXX Holic, Sakura, Babylon, etc...

L'exposition se divise en deux parties. La première présente de nombreuses planches extraites de leurs séries, toutes plus jolies les unes que les autres, classées par ordre chronologiques. Chacune de ces sections est accompagnée de petits textes, clairs, nets, et précis, relatant le pourquoi du comment. Bref, un bon point pour la médiation.
La seconde moitié de l'exposition est axée sur le processus de réalisation d'un épisode de XXX Holic. Cet espace présente des photographies de l'espace de travail des Clamp, et différents stades de réalisation d'une planche, du storyboard à l'application des trames, expliquant ainsi le processus de conception et les taches de chacune des dessinatrices.

En bref, une exposition de bande dessinée, comme il y en a partout en ce moment, axée sur l'œuvre de Clamp, très sympathique, et surtout très jolie, avec un très bon travail au niveau de la médiation.

Lo, va aller lire...

lundi 3 août 2009

Ils sont fous ces Américains...


Débarquement de l'Ordre du Phénix au complet dans les rues de Milwaukee.

Le plus drôle c'est quand on apprend que c'est un gamin de 7 ans qui a expliqué à tout le commissariat qui est Voldemort, sinon ils seraient encore en train de chercher ce nouveau gang...

Et vous, vous allez mourir ?

C'est la question que posait ce matin l'édition du Monde aux internautes. Enfin pas dans ces termes là... :

A l'automne, la grippe pourrait toucher jusqu'à 40 % de la population. Les entreprises françaises sont incitées à prévoir un "plan de continuité de l'activité". Comment votre entreprise anticipe-t-elle la pandémie ? Quelles mesures prévoit-elle pour organiser son activité ?

Donc je lance ici un grand sondage : chers lecteurs, comment pensez-vous que l'Ecole du Louvre se prépare à la grippe A ? Va-t'il y avoir distribution de masques dans le kit de rentrée comprenant planning de TDO, programme des cours et guide de la scolarité ? Allons nous devoir évacuer les amphi au moindre petit toussotement ? Mais dans ce cas, comment reconnaitre un toussotement grippal d'un étouffement d'auditeur ? Allons nous devoir nous laver les mains avant et après utilisation de la fontaine à eau ? Et surtout, est-ce que les vigiles à l'entrée vont avoir pour mission de vérifier notre température corporelle, comme dans les aéroports ? Le débat est lancé!

Lo, ready!

samedi 1 août 2009

aventures téléphoniques - épisode 2

Joie, bonheur, félicité.

La boîte à miracle est arrivée hier dans mon humble demeure.

J'ai donc le téléphone, internet haut débit, et la télévision en HD.

Oui... mais voila. Il y a toujours un voila de toutes façons, parce que sinon c'est pas drôle.

Déjà, mon appartement ressemble à un magasin d'électroménager avec une option sur le rayon prises et câbles en tout genre, qui ferait le bonheur d'un Arthur Wesley... Mais je m'égare. Un parfait magasin disais-je, avec deux grosses boîtes à peine cachable, des mètres de câbles de toutes les couleurs, et une pénurie de prises, qui a donc vu la disparition de mon poste de radio et de mon réveil au profit d'un téléphone. Donc en plus de ne plus pouvoir me lever le matin, la nuit mon appartement fait office de discothèque : vous avez déjà remarqué le nombre de couleurs que peut prendre une box quand elle clignote ?

Internet ? Aucun problème, ce qui d'ailleurs est assez surprenant. Le téléphone maintenant. Si l'on passe sur le fait que je n'ai qu'un vieil appareil récupéré dans un placard chez ma grand mère qui ne fonctionne qu'une fois sur deux, il y a un ennui majeur : l'ouverture d'une ligne téléphonique est signalée partout. Donc en l'espace de 12h, j'ai déjà reçu un appel de SFR, d'EDF, de France Télécoms... Je pense donc sérieusement à acheter un téléphone avec affichage du numéro, pour avoir le droit de ne pas répondre, parce que je sens arriver les appels de "vous ne voulez pas changer vos fenêtres pour moins gaspiller d'énergie ?". Et la télé... Quel joie de pouvoir appuyer plus de 200 fois sur le bouton pour changer les programmes, et d'avoir les chaînes à leur place, et non M6 sur le canal 2 et C+ sur le canal 6! Certes, cet étalage de programmes ne sera pas pour améliorer mes veilles nocturnes...
Mais je m'en fiche, je suis une grande, j'ai le téléphone!

Lo, hi-techisée autant que l'Ecole!