mardi 8 juin 2010

De l'utilité des vacances bretonnes

Cette semaine a vu mon grand retour sur le chantier des collections du MuCEM/ATP. Au programme des prochaines semaines : le récolement des collections textiles du Musée National des Arts et Traditions Populaires.

Soyons clairs, le textile n'a jamais été ma tasse de thé, et je n'ai toujours pas compris, six ans après, le principe du tissage énoncé en première année de l'Ecole. La fonte au sable est même pour moi bien plus compréhensible. Mais depuis la découverte des textiles navajo et des robes en peau de bison, je fais efforts.
Oui enfin bon, en Amérique, les coiffes sont des bandeaux ornés de plumes. Point. Et il n'y a aucun cliché là dedans. Alors forcément, quand la première caisse que l'on ouvre est plein de coiffe, de sous-coiffe, de diadème, de frontière ou autre bonnet en tulle/mousseline/dentelle/toile de coton blanc, on s'y perd un peu.
Mais elle arrive, l'étiquette qui te précise que toutes ces petites choses amidonnées viennent d'une seule et même région : la Bretagne. Et là, tout se remet en place, les vacances à Perros Guirec, les fêtes des moissons à Plougasnou et les promenades avec la grand-mère sur le sentier des douaniers. Et tu te dis que oui, effectivement tout ces trucs sont des coiffes, tu les as déjà vues sur les têtes des petites filles lors des défilés. Même que tu arrives à comprendre comment elles se portent!
Finalement, elles avaient du bon ces vacances!

Lo, encapuchonnée

1 commentaire:

  1. C'est intéressant tout ce qui est restauration non? En tout cs ça doit être jolis toutes ces coiffes ^^

    RépondreSupprimer