Ce qu'il y a de bien avec les Arts Décoratifs, c'est que l'on peut passer une demi-journée dans le musée sans mettre un pied dans les collections permanentes, sans voir de commode Louis XVI. Évitant la galerie des jouets - week-end et visites familiales obligent - j'ai visité pour la seconde fois l'histoire de la mode contemporaine, volume 2, et l'exposition consacrée à Michal Batory au musée de la pub.
L'exposition sur la mode, je l'avais appréciée il y a trois mois. Peut-être parce que c'était au cours d'une soirée Lézards, que les médiatrices ont fortement aidé à la compréhension de l'exposition, et que j'étais seule à admirer le défilé d'Alexander McQueen. Hier pourtant, j'ai pris l'exposition comme une blague. Ou plutôt, un lot de blagues.
Blague n°1 : les cartels. Pas le fait d'avoir opté pour des cartels de 70 cm de long, imprimés sur papier de soie, ça c'est plutôt une bonne idée. Non, c'est le fait d'avoir décidé que certaines vitrines n'en auraient pas, comme pour punir les créateurs présentés... ou les visiteurs ?
Blague n°2 : les robes noires, sur fond noir, sans éclairage. Certes, l'ambiance défilé est parfaitement rendue. Mais il faut bien dire que si certaines vitrines avaient été vides, les visiteurs n'auraient pas vu la différence.
Blague n°3 : la musique. Elément primordial des défilés, la musique est également présente dans l'exposition. Logique. Malheureusement, elle l'est trop : les hauts-parleurs, mal réglés, se parasitent les uns les autres et polluent l'exposition.
Bon, il y a aussi la blague n°4 : dans la mode contemporaine, il n'y a pas de vêtement masculin...
C'est donc passablement déçue que j'ai gravi l'étage menant au musée de la pub, et à l'exposition Michal Batory, Monsieur affiches de Chaillot. Et si on avait eu envie de pendre le scénographe de l'exposition du musée de la mode, on aurait décerné la médaille d'or à Michal Batory pour son exposition.
Dans la première salle, une représentation de son bureau-atelier : des photos agrandies recouvrent les murs, du mobilier prend place au centre de la pièce, et partout, des objets à admirer. Pas n'importe quels objets, ceux qui ont inspirés ses affiches, de la paire de ciseaux au corset, en passant par une pomme, une feuille de platane et un porte-monnaie. Tout cela est présenté de façon ludique, dans des petites vitrines fixées au mur, dans des tiroirs, voire des maisons de poupée. Bref, un jeu géant.
Les autres salles présentent les affiches, à taille réelle, de l'artiste, dont beaucoup sont connues. L'installation est basique, mais il n'en fallait pas plus.
Alors la question se pose : comment on peut faire un truc, certes "ambiance défilé/atelier de couture", mais merdique pour le public sur deux niveaux, et quelque chose de génial et de drôle dans les salles défraichies du musée de la pub ?
L'exposition sur la mode, je l'avais appréciée il y a trois mois. Peut-être parce que c'était au cours d'une soirée Lézards, que les médiatrices ont fortement aidé à la compréhension de l'exposition, et que j'étais seule à admirer le défilé d'Alexander McQueen. Hier pourtant, j'ai pris l'exposition comme une blague. Ou plutôt, un lot de blagues.
Blague n°1 : les cartels. Pas le fait d'avoir opté pour des cartels de 70 cm de long, imprimés sur papier de soie, ça c'est plutôt une bonne idée. Non, c'est le fait d'avoir décidé que certaines vitrines n'en auraient pas, comme pour punir les créateurs présentés... ou les visiteurs ?
Blague n°2 : les robes noires, sur fond noir, sans éclairage. Certes, l'ambiance défilé est parfaitement rendue. Mais il faut bien dire que si certaines vitrines avaient été vides, les visiteurs n'auraient pas vu la différence.
Blague n°3 : la musique. Elément primordial des défilés, la musique est également présente dans l'exposition. Logique. Malheureusement, elle l'est trop : les hauts-parleurs, mal réglés, se parasitent les uns les autres et polluent l'exposition.
Bon, il y a aussi la blague n°4 : dans la mode contemporaine, il n'y a pas de vêtement masculin...
C'est donc passablement déçue que j'ai gravi l'étage menant au musée de la pub, et à l'exposition Michal Batory, Monsieur affiches de Chaillot. Et si on avait eu envie de pendre le scénographe de l'exposition du musée de la mode, on aurait décerné la médaille d'or à Michal Batory pour son exposition.
Dans la première salle, une représentation de son bureau-atelier : des photos agrandies recouvrent les murs, du mobilier prend place au centre de la pièce, et partout, des objets à admirer. Pas n'importe quels objets, ceux qui ont inspirés ses affiches, de la paire de ciseaux au corset, en passant par une pomme, une feuille de platane et un porte-monnaie. Tout cela est présenté de façon ludique, dans des petites vitrines fixées au mur, dans des tiroirs, voire des maisons de poupée. Bref, un jeu géant.
Les autres salles présentent les affiches, à taille réelle, de l'artiste, dont beaucoup sont connues. L'installation est basique, mais il n'en fallait pas plus.
Alors la question se pose : comment on peut faire un truc, certes "ambiance défilé/atelier de couture", mais merdique pour le public sur deux niveaux, et quelque chose de génial et de drôle dans les salles défraichies du musée de la pub ?
Lo, pub
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