Il y a des notions importantes dans la vie d'une fille des années 2010, comme la boulimie. Et quand on aime l'art, on fait parfois des crises de boulimies d'expositions. Comme cet après midi.
Tout a commencé par une folle envie d'aller voir Turner au Grand Palais. C'était sans compter l'annulation de la carte Ecole du Louvre - coupe file, et les deux heures d'attentes pour entrer dans l'exposition.
Donc tout a vraiment commencé quand nous avons monté les marches du Musée d'art Moderne pour aller voir l'exposition Charley Toorop. Fille de Ian Toorop, Charley est une peintre hollandaise de la première moitié du siècle, avec un gout et en entourage des plus palpitants. Sauf que voila, c'est bien là le problème : ses peintures sont (à mon gout, je prévois toute critique de non-constructivité) moches, mais ses amis font des choses bien. Donc on retient de l'expo les Zadkine et les Ritveldt. Enfin non, on se souviendra du Clown, figure tout droit sortie d'un Stephen King, à notre grand désespoir...!
Quant à la médiation, avec toute la meilleure volonté du monde, et trois brillants esprits historiens d'art... Nous n'avons rien compris. Si ce n'est que Toorop, en empruntant la voie du néo-cubisme symboliste, parvient à faire le pont entre le primo-fauvisme à tendance impressionniste et la nouvelle objectivité. Rien que ça. Si, je vous jure qu'il y a un sens! Cherchez bien!
Bref voila, une intense masturbation intellectuelle. Et la citation n'est pas de moi.
Nous savions que nous avions touché le fond. Alors histoire de remonter un peu tout ça, nous sommes entrés dans le Palais de Tokyo où se tient en ce moment Pergola. Six heures après, je cherche toujours le lien entre le titre de l'exposition et le contenu.
Le contenu : des sculptures en fibre de verre, des canalisations en carton, et des bouts de plastique collés sur les murs. Mais le mieux, le système géant de pneumatique, avec looping et montagnes russes. On aurait payé l'entrée rien que pour rester une heure devant.
L'art contemporain, ça creuse. Du coup nous avons continué notre culturation quotidienne à la Cité de l'Architecture. Au café pour être plus précise.
Cependant, histoire de sauver cet après midi éducatif et de développement personnel, nous sommes descendus dans l'exposition consacré à Claude Parent. Et là, joie. Une exposition, une vraie. Avec des dessins, des plans, des vidéos, des photos, des maquettes. Et du texte. Certes, beaucoup de texte. Mais du texte compréhensible, intéressant, voire palpitant. Comme l'oeuvre de Parent. Que ce soit les villas ou les centrales nucléaires, les projets de l'architecte sont tous très intéressants. Et c'est devant la maison Drusch à Versailles que nous sommes restés en admiration durant de longues minutes. Là, et à chercher la date de mort de Parent. Qui est bel et bien vivant. On mettra ça sur la fatigue, après tout nous en étions à notre troisième exposition, et il était 20h30.
Mais la journée était sauvée.
Lo, boulimique
Tout a commencé par une folle envie d'aller voir Turner au Grand Palais. C'était sans compter l'annulation de la carte Ecole du Louvre - coupe file, et les deux heures d'attentes pour entrer dans l'exposition.
Donc tout a vraiment commencé quand nous avons monté les marches du Musée d'art Moderne pour aller voir l'exposition Charley Toorop. Fille de Ian Toorop, Charley est une peintre hollandaise de la première moitié du siècle, avec un gout et en entourage des plus palpitants. Sauf que voila, c'est bien là le problème : ses peintures sont (à mon gout, je prévois toute critique de non-constructivité) moches, mais ses amis font des choses bien. Donc on retient de l'expo les Zadkine et les Ritveldt. Enfin non, on se souviendra du Clown, figure tout droit sortie d'un Stephen King, à notre grand désespoir...!
Quant à la médiation, avec toute la meilleure volonté du monde, et trois brillants esprits historiens d'art... Nous n'avons rien compris. Si ce n'est que Toorop, en empruntant la voie du néo-cubisme symboliste, parvient à faire le pont entre le primo-fauvisme à tendance impressionniste et la nouvelle objectivité. Rien que ça. Si, je vous jure qu'il y a un sens! Cherchez bien!
Bref voila, une intense masturbation intellectuelle. Et la citation n'est pas de moi.
Nous savions que nous avions touché le fond. Alors histoire de remonter un peu tout ça, nous sommes entrés dans le Palais de Tokyo où se tient en ce moment Pergola. Six heures après, je cherche toujours le lien entre le titre de l'exposition et le contenu.
Le contenu : des sculptures en fibre de verre, des canalisations en carton, et des bouts de plastique collés sur les murs. Mais le mieux, le système géant de pneumatique, avec looping et montagnes russes. On aurait payé l'entrée rien que pour rester une heure devant.
L'art contemporain, ça creuse. Du coup nous avons continué notre culturation quotidienne à la Cité de l'Architecture. Au café pour être plus précise.
Cependant, histoire de sauver cet après midi éducatif et de développement personnel, nous sommes descendus dans l'exposition consacré à Claude Parent. Et là, joie. Une exposition, une vraie. Avec des dessins, des plans, des vidéos, des photos, des maquettes. Et du texte. Certes, beaucoup de texte. Mais du texte compréhensible, intéressant, voire palpitant. Comme l'oeuvre de Parent. Que ce soit les villas ou les centrales nucléaires, les projets de l'architecte sont tous très intéressants. Et c'est devant la maison Drusch à Versailles que nous sommes restés en admiration durant de longues minutes. Là, et à chercher la date de mort de Parent. Qui est bel et bien vivant. On mettra ça sur la fatigue, après tout nous en étions à notre troisième exposition, et il était 20h30.
Mais la journée était sauvée.
Lo, boulimique
Hello lo,
RépondreSupprimerDommage qu'il n'y est pas plus de commentaire sur l'oeuvre de Claude Parent.
Mais merci de nous faire partager ce tour museographique parisien!
Llo
Merci beacouo Lo! :)
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