Le Journal d'un Disparu. Pièce musicale de Leos Janacek, mise en scène par Christophe Crapez. Et chanté en tchèque. Ou devrais-je dire en valaque de Moravie du nord-est.
Si l'on m'avait dit que ce serait au théâtre de l'Athénée que j'entendrai enfin le dialecte parlé dans les régions d'où proviennent les objets du Musée de l'Homme traités sur le chantier du MuCEM, je ne l'aurais jamais cru. Et pourtant !
Le Journal d'un Disparu est un récit peut-être populaire, peut-être pas, un récit peut-être authentique, peut-être pas, écrit par Ozef Kalda et paru en 1916. Mais après tout, on s'en fiche. Et Janacek aussi, qui se réapproprie le texte racontant comment Jan, paysan tchèque, quitte sa famille après être tombé amoureux d'une tzigane.
Au début de la pièce, c'est une histoire comme une autre, rangée sur les étagères métalliques d'une bibliothèque, jusqu'à ce qu'un pianiste et un chanteur d'opéra la fassent revivre, un peu comme Janacek. Se mêlent alors sur scène musicien, chanteur tour à tour conteur et personnage, tzigane sortie du récit, et un trio de bibliothécaires faisant office de choeur.
Si l'histoire est en elle même banale, la mise en scène et le jeu des interprètes est assez réussi, la musique parfois peu harmonieuse renforce le texte, et enfin... le valaque du nord-est de la Moravie une foi chanté est une langue très jolie !
Lo, en Valaquie
Si l'on m'avait dit que ce serait au théâtre de l'Athénée que j'entendrai enfin le dialecte parlé dans les régions d'où proviennent les objets du Musée de l'Homme traités sur le chantier du MuCEM, je ne l'aurais jamais cru. Et pourtant !
Le Journal d'un Disparu est un récit peut-être populaire, peut-être pas, un récit peut-être authentique, peut-être pas, écrit par Ozef Kalda et paru en 1916. Mais après tout, on s'en fiche. Et Janacek aussi, qui se réapproprie le texte racontant comment Jan, paysan tchèque, quitte sa famille après être tombé amoureux d'une tzigane.
Au début de la pièce, c'est une histoire comme une autre, rangée sur les étagères métalliques d'une bibliothèque, jusqu'à ce qu'un pianiste et un chanteur d'opéra la fassent revivre, un peu comme Janacek. Se mêlent alors sur scène musicien, chanteur tour à tour conteur et personnage, tzigane sortie du récit, et un trio de bibliothécaires faisant office de choeur.
Si l'histoire est en elle même banale, la mise en scène et le jeu des interprètes est assez réussi, la musique parfois peu harmonieuse renforce le texte, et enfin... le valaque du nord-est de la Moravie une foi chanté est une langue très jolie !
Lo, en Valaquie