De Mondrian, je garde un très bon souvenir. Celui d'une salle de classe de lycée, à écouter des professeurs d'histoire de l'art (oui, encore) expliquer par a+b que trois lignes noires séparant des formes rouges et bleues, c'est tout simplement géniale. Et que la toile en losange, ça relève du divin, ou presque. Et ça marchait.
C'est donc dans cet état d'esprit que je me suis rendue à l'exposition Mondrian au Centre Pompidou, et que munie de ma carte ICOM je suis passée devant la bonne heure de file d'attente. Joie.
Certes, il y avait foule, quoi de plus normal pour un dimanche après-midi passablement ensoleillé ? Mais les salles étaient assez spacieuses pour nous permettre de circuler et de voir les oeuvres. Sauf que malheureusement, des salles, il y en avait beaucoup trop... Pourtant on le sait, les expositions à Beaubourg ont la fâcheuse tendance à être longues. Bingo.
Tout commençait pourtant très bien, avec un rappel sur de Stijl développé sur une demi-douzaine de salles. De quoi se mettre dans le bain. Puis arrive les premières années de Mondrian. Là non plus, rien à redire, si ce n'est que les textes explicatifs, habituellement si précis à Pompidou, ne correspondent pas du tout aux oeuvres exposées : "Des sujets tristes et banals [oui, des arbres donc] dopés par des couleurs intenses et chaudes et des gros plans saisissants". Malheureusement, tous les tableaux offrent un magnifique camaïeu de gris. Et le gris n'est pas une couleur chaude. Enfin je pense...
Pouvoir apprécier l'évolution du style de Mondrian sur une dizaine de salle, c'est une bonne chose. Pouvoir apprécier l'évolution des horizontales et des verticales sur six salles, ça l'est moins. Je le répète, j'ai compris depuis bien longtemps en quoi les Sans-titre et autres New York étaient intéressants. Sauf qu'il faut bien l'admettre : trois lignes noires et un triangle jaune, c'est à peu près la même chose que dix lignes noires, un carré bleu et un rectangle rouge, ou qu'une demi-douzaine de lignes noires, deux carrés rouges et un triangle jaune.
Heureusement, au détour d'une toile, se trouve une petite boîte reconstituant l'intérieur de l'atelier de Mondrian. Alors non, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça a le mérite d'être ludique.
L'exposition se termine par six grandes salles à nouveau centrées sur De Stijl. Alors il y a la chaise de Rietveld. Et puis des plans, des maquettes et heu... Moins de visiteurs, légèrement mal aux pieds, et une envie de caramel macchiato. Dommage...
Lo, verticalement à l'horizontale
C'est donc dans cet état d'esprit que je me suis rendue à l'exposition Mondrian au Centre Pompidou, et que munie de ma carte ICOM je suis passée devant la bonne heure de file d'attente. Joie.
Certes, il y avait foule, quoi de plus normal pour un dimanche après-midi passablement ensoleillé ? Mais les salles étaient assez spacieuses pour nous permettre de circuler et de voir les oeuvres. Sauf que malheureusement, des salles, il y en avait beaucoup trop... Pourtant on le sait, les expositions à Beaubourg ont la fâcheuse tendance à être longues. Bingo.
Tout commençait pourtant très bien, avec un rappel sur de Stijl développé sur une demi-douzaine de salles. De quoi se mettre dans le bain. Puis arrive les premières années de Mondrian. Là non plus, rien à redire, si ce n'est que les textes explicatifs, habituellement si précis à Pompidou, ne correspondent pas du tout aux oeuvres exposées : "Des sujets tristes et banals [oui, des arbres donc] dopés par des couleurs intenses et chaudes et des gros plans saisissants". Malheureusement, tous les tableaux offrent un magnifique camaïeu de gris. Et le gris n'est pas une couleur chaude. Enfin je pense...
Pouvoir apprécier l'évolution du style de Mondrian sur une dizaine de salle, c'est une bonne chose. Pouvoir apprécier l'évolution des horizontales et des verticales sur six salles, ça l'est moins. Je le répète, j'ai compris depuis bien longtemps en quoi les Sans-titre et autres New York étaient intéressants. Sauf qu'il faut bien l'admettre : trois lignes noires et un triangle jaune, c'est à peu près la même chose que dix lignes noires, un carré bleu et un rectangle rouge, ou qu'une demi-douzaine de lignes noires, deux carrés rouges et un triangle jaune.
Heureusement, au détour d'une toile, se trouve une petite boîte reconstituant l'intérieur de l'atelier de Mondrian. Alors non, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça a le mérite d'être ludique.
L'exposition se termine par six grandes salles à nouveau centrées sur De Stijl. Alors il y a la chaise de Rietveld. Et puis des plans, des maquettes et heu... Moins de visiteurs, légèrement mal aux pieds, et une envie de caramel macchiato. Dommage...
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