De la série télé, je ne me rappelle de rien, si ce n'est d'un générique qui reste. Et puis malgré ma boulimie en matière de séries, il y a des trucs que je suis fière de ne jamais avoir regardés !
Quoi qu'il en soit, Santa Barbara sent bon le soap californien : tout est bien joli bien propre (à part le canal qui descend de la montagne jusque l'océan qui lui est bien immonde), tout est grand, tout sent le fric.
Mais pas bling bling ! Non, Santa Barbara est très cool, à commencer par le front de mer. Certes, j'y suis allée un jeudi tout gris, il n'y avait donc personne à l'horizon, juste quelques pêcheurs le long de la jetée, des pélicans, des cormorans, et la boutique de la voyante... ainsi qu'une agréable odeur de mer.
Ce n'est qu'un peu plus loin qu'on prend la Californie de plein fouet dans la tronche : à deux pas du skate park, où les gamins évoluant sur les planches ont à peine l'âge de marcher, est garé le Hippie Van, et son Hippie Conducteur. D'ailleurs, il n'a pas de nom. Il est juste resté bloqué il y a quarante ans, quand il a décidé de vivre dans son van pour dire non à la guerre. Depuis, son van de la paix, où les maisons flamandes côtoient les sabres laser, où Kiss joue un concert avec les Beatles, où Bob Marley est pote avec Harry Potter, et où Pocahontas voue une culte à Shrek, ont fait les gros titres du Times.
State Street, c'est autre chose. C'est LA rue de la ville, celle où il y a des tonnes de boutiques et de terrasses, du resto indien à la boutique de t-shirt, du vendeur de hot-dog au Abercrombie, et des dizaines de Starbucks à l'antiquaire géant (tout est plus grand en Amérique, c'est bien connu).
Et sur State Street, ça ne parle que français. Bon, anglais aussi, mais surtout beaucoup français version touriste chic.
Alors oui me direz-vous, je suis venue en Californie dans le but d'étudier. Et c'est ce que je fais ! Ainsi, j'ai pu visiter la Mission de Santa Barbara, cloître franciscain construit par les Chumash pour les Espagnols (et puis un peu pour eux aussi, mais les pauvres ça ils ne l'avaient pas vu venir), dont deux choses sont à souligner. Tout d'abord son cimetière, où reposent plus que 4000 Amérindiens (mais seule une dizaine de tombes en marbres abritant des Espagnols sont visibles - je ne ferais pas de commentaires là dessus), et le musée.
Celui-ci est un joli mélange entre le musée de site, la cuisine de l'arrière grand mère à la campagne (et il y a une vraie cuisine) et l'éco-musée. Ca donne quelque chose de vieillot, mais qui a un certain charme. Et qui parle d'indiens à plumes.
Mais il y a surtout le muséum d'histoire naturelle, perché dans les collines (car comme toute ville de Californie, Santa Barbara c'est deux kilomètres de plat, et des côtes... beaucoup de côtes qui montent...), entre des cailloux, des cours d'eau et des ruines d'architectures missionnaires. C'est joli donc. Mais c'est tout petit : une salle d'Indiens à plumes, une salle de bêtes à poils, deux salles de bêtes à plumes, des trucs qui rampent, des choses qui nagent, et beaucoup qui volent. Mais qu'est-ce que c'est beau ! Les ruisseaux... Les bancs-cailloux... les vieilles vitrines en bois dans lesquelles prennent place des reconstitutions d'environnement tout sauf naturel...
Et c'est aussi là qu'est abritée la plus importante collection de vannerie chumash, et ça, ça n'est pas rien.
Quoi qu'il en soit, Santa Barbara sent bon le soap californien : tout est bien joli bien propre (à part le canal qui descend de la montagne jusque l'océan qui lui est bien immonde), tout est grand, tout sent le fric.
Mais pas bling bling ! Non, Santa Barbara est très cool, à commencer par le front de mer. Certes, j'y suis allée un jeudi tout gris, il n'y avait donc personne à l'horizon, juste quelques pêcheurs le long de la jetée, des pélicans, des cormorans, et la boutique de la voyante... ainsi qu'une agréable odeur de mer.
Ce n'est qu'un peu plus loin qu'on prend la Californie de plein fouet dans la tronche : à deux pas du skate park, où les gamins évoluant sur les planches ont à peine l'âge de marcher, est garé le Hippie Van, et son Hippie Conducteur. D'ailleurs, il n'a pas de nom. Il est juste resté bloqué il y a quarante ans, quand il a décidé de vivre dans son van pour dire non à la guerre. Depuis, son van de la paix, où les maisons flamandes côtoient les sabres laser, où Kiss joue un concert avec les Beatles, où Bob Marley est pote avec Harry Potter, et où Pocahontas voue une culte à Shrek, ont fait les gros titres du Times.
State Street, c'est autre chose. C'est LA rue de la ville, celle où il y a des tonnes de boutiques et de terrasses, du resto indien à la boutique de t-shirt, du vendeur de hot-dog au Abercrombie, et des dizaines de Starbucks à l'antiquaire géant (tout est plus grand en Amérique, c'est bien connu).
Et sur State Street, ça ne parle que français. Bon, anglais aussi, mais surtout beaucoup français version touriste chic.
Alors oui me direz-vous, je suis venue en Californie dans le but d'étudier. Et c'est ce que je fais ! Ainsi, j'ai pu visiter la Mission de Santa Barbara, cloître franciscain construit par les Chumash pour les Espagnols (et puis un peu pour eux aussi, mais les pauvres ça ils ne l'avaient pas vu venir), dont deux choses sont à souligner. Tout d'abord son cimetière, où reposent plus que 4000 Amérindiens (mais seule une dizaine de tombes en marbres abritant des Espagnols sont visibles - je ne ferais pas de commentaires là dessus), et le musée.
Celui-ci est un joli mélange entre le musée de site, la cuisine de l'arrière grand mère à la campagne (et il y a une vraie cuisine) et l'éco-musée. Ca donne quelque chose de vieillot, mais qui a un certain charme. Et qui parle d'indiens à plumes.
Mais il y a surtout le muséum d'histoire naturelle, perché dans les collines (car comme toute ville de Californie, Santa Barbara c'est deux kilomètres de plat, et des côtes... beaucoup de côtes qui montent...), entre des cailloux, des cours d'eau et des ruines d'architectures missionnaires. C'est joli donc. Mais c'est tout petit : une salle d'Indiens à plumes, une salle de bêtes à poils, deux salles de bêtes à plumes, des trucs qui rampent, des choses qui nagent, et beaucoup qui volent. Mais qu'est-ce que c'est beau ! Les ruisseaux... Les bancs-cailloux... les vieilles vitrines en bois dans lesquelles prennent place des reconstitutions d'environnement tout sauf naturel...
Et c'est aussi là qu'est abritée la plus importante collection de vannerie chumash, et ça, ça n'est pas rien.
Lo, en plumes
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