Histoire de me sortir de la maison, et de me faire avaler autre chose que des restes réchauffés, on a décidé ce midi de m'emmener déjeuner dans un restaurant à la frontière. Belge, la frontière. Sauf qu'on avait oublié de me dire une chose : qu'on m'emmenait déjeuner dans un restaurant gastronomique flamand.
Cela signifiait deux choses : j'allais manger des harengs, du chou, de la vergeoise, des patates et de la chicorée, et surtout en petites quantités.
Alors les bons petits resto belges de la frontière sont perdus au milieu de nulle part, au bord d'une route (et non d'une rue, j'insiste sur ce fait), coincés entre deux champs et un bosquet. Bien que la route pour accéder de ici à de là ne prenne que 20 minutes, on a l'impression de mettre beaucoup plus de temps que pour faire Vincennes-Palais Royal. Oui, le métro parisien me manque.
Ensuite, on rentre dans le gastronomique. Rien qu'à l'aspect du parking, faussement envahi par des herbes sauvages mais pas trop que même Question Maison ne pourrait pas faire pareil, on sait que c'est gastronomique.
Les serveurs ont aussi une allure gastronomique. Costume trois pièces amidonné, long tablier en lin de la même couleur que la peinture des soubassements, coiffures laquées... Le must.
Et le menu... Je rappelle gastronomique flamand. Donc plein de trucs aux noms incompréhensibles. Mais au milieu de tout ça, des filets de lotte. Parfait, j'aime la lotte... et c'est le seul plat dont je savais la composition! Donc va pou la lotte.
Oui, mais gastronomique!
La demie-heure qui a précédé l'arrivée de mes bouts de poissons fut peuplée de petits amuse-bouches. Tout d'abord, des chips d'oignons. Nous étions deux, donc deux chips. Gastronomique. Puis deux petites bouchées de rillettes, deux chips d'huitre, deux toasts de poulet grillé et deux assiettes de velouté de potiron grillé à la mimolette. Là, je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire. Deux grandes assiettes, aussi larges qu'un 33 tours, dans laquelle un petit trou pouvant accueillir... Une cuiller de soupe.
Bon, la lotte, c'était moins drôle. Deux filets de poisson, caramélisé, une petite salade de mâche et d'épinards, et une cuiller de purée, pardon, de mousseline de pommes de terre.
Le dessert par contre était très drôle : une dame blanche, en kit. Un ramequin de glace à la vanille, un ramequin de chocolat fondu, un ramequin de crème fouetté.
Gastronomique vous dis-je.
Donc de cette expérience culinaire belge, on retiendra le velouté de potiron, délicieux, qui pourrait très bien être servi en plat, et la lotte caramélisée. Ceci-dit, je cherche encore les saveurs régionales là dedans...
Lo, a envie du riz d'Uncle Ben
Cela signifiait deux choses : j'allais manger des harengs, du chou, de la vergeoise, des patates et de la chicorée, et surtout en petites quantités.
Alors les bons petits resto belges de la frontière sont perdus au milieu de nulle part, au bord d'une route (et non d'une rue, j'insiste sur ce fait), coincés entre deux champs et un bosquet. Bien que la route pour accéder de ici à de là ne prenne que 20 minutes, on a l'impression de mettre beaucoup plus de temps que pour faire Vincennes-Palais Royal. Oui, le métro parisien me manque.
Ensuite, on rentre dans le gastronomique. Rien qu'à l'aspect du parking, faussement envahi par des herbes sauvages mais pas trop que même Question Maison ne pourrait pas faire pareil, on sait que c'est gastronomique.
Les serveurs ont aussi une allure gastronomique. Costume trois pièces amidonné, long tablier en lin de la même couleur que la peinture des soubassements, coiffures laquées... Le must.
Et le menu... Je rappelle gastronomique flamand. Donc plein de trucs aux noms incompréhensibles. Mais au milieu de tout ça, des filets de lotte. Parfait, j'aime la lotte... et c'est le seul plat dont je savais la composition! Donc va pou la lotte.
Oui, mais gastronomique!
La demie-heure qui a précédé l'arrivée de mes bouts de poissons fut peuplée de petits amuse-bouches. Tout d'abord, des chips d'oignons. Nous étions deux, donc deux chips. Gastronomique. Puis deux petites bouchées de rillettes, deux chips d'huitre, deux toasts de poulet grillé et deux assiettes de velouté de potiron grillé à la mimolette. Là, je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire. Deux grandes assiettes, aussi larges qu'un 33 tours, dans laquelle un petit trou pouvant accueillir... Une cuiller de soupe.
Bon, la lotte, c'était moins drôle. Deux filets de poisson, caramélisé, une petite salade de mâche et d'épinards, et une cuiller de purée, pardon, de mousseline de pommes de terre.
Le dessert par contre était très drôle : une dame blanche, en kit. Un ramequin de glace à la vanille, un ramequin de chocolat fondu, un ramequin de crème fouetté.
Gastronomique vous dis-je.
Donc de cette expérience culinaire belge, on retiendra le velouté de potiron, délicieux, qui pourrait très bien être servi en plat, et la lotte caramélisée. Ceci-dit, je cherche encore les saveurs régionales là dedans...
Lo, a envie du riz d'Uncle Ben