De Cormac McCarthy, on connait No Country for Old Men et La Route. Et on connait ces livres à travers leur adaptation cinématographique. Peu de personne en France donc connaissent Le Méridien de Sang. Et pourtant, ce livre est un véritable chef d'oeuvre de la littérature contemporaine américaine.
Le Méridien de Sang, c'est une histoire vraie. Peut-être pas totalement, mais mettant en scène des personnages historiques, basée sur une autobiographie. Le Méridien de Sang comme on pourrait dire la Piste des Larmes. L'histoire se passe en 1850, au lendemain de la guerre entre le Mexique et les Etats-Unis (ou comment se dire que les cours ne servent pas uniquement à écrire une thèse), dans le Far West.
Les personnages : une troupe de mercenaires américains, que la guerre a ravagé, les tribus locales, et les Mexicains. De la rencontre entre ces trois culture découle 400 pages de violence pure. Loin d'être de bons sauvages, Yumas et Apache assassinent à coup de flèches toute caravane traversant leur territoire; les cow boys, qui feraient passer Custer pour un Saint, scalpent quiconque croise leur chemin, sans distinction de couleur de peau; les Mexicains ornent les façades de leurs cathédrales de cadavres scalpés, écorchés et racornis.
Oui, on est bien loin de Docteur Quinn, de la ruée vers l'or de Lucky Luke et du Wild West Show de Buffalo Bill. Ici, comme le dit la fin du livre, le pays les a rendus fous.
Et de folie, il est aussi question dans l'écriture. Au travers des mots et des descriptions. McCarthy passe des phrases courtes aux paragraphes sans virgule, insérant par-ci par-là des dialogues de trois mots, sans guillemets ni tirets, et affectionnant les transitions pas le "et". Un style qui colle parfaitement au récit.
Et c'est définitivement un de mes livres préférés.
Lo, peut aller lire Twilight maintenant
Le Méridien de Sang, c'est une histoire vraie. Peut-être pas totalement, mais mettant en scène des personnages historiques, basée sur une autobiographie. Le Méridien de Sang comme on pourrait dire la Piste des Larmes. L'histoire se passe en 1850, au lendemain de la guerre entre le Mexique et les Etats-Unis (ou comment se dire que les cours ne servent pas uniquement à écrire une thèse), dans le Far West.
Les personnages : une troupe de mercenaires américains, que la guerre a ravagé, les tribus locales, et les Mexicains. De la rencontre entre ces trois culture découle 400 pages de violence pure. Loin d'être de bons sauvages, Yumas et Apache assassinent à coup de flèches toute caravane traversant leur territoire; les cow boys, qui feraient passer Custer pour un Saint, scalpent quiconque croise leur chemin, sans distinction de couleur de peau; les Mexicains ornent les façades de leurs cathédrales de cadavres scalpés, écorchés et racornis.
Oui, on est bien loin de Docteur Quinn, de la ruée vers l'or de Lucky Luke et du Wild West Show de Buffalo Bill. Ici, comme le dit la fin du livre, le pays les a rendus fous.
Et de folie, il est aussi question dans l'écriture. Au travers des mots et des descriptions. McCarthy passe des phrases courtes aux paragraphes sans virgule, insérant par-ci par-là des dialogues de trois mots, sans guillemets ni tirets, et affectionnant les transitions pas le "et". Un style qui colle parfaitement au récit.
Et c'est définitivement un de mes livres préférés.
Lo, peut aller lire Twilight maintenant
"...basée sur une autobiographie." De qui? Y retrouve-t-on le même sens du réel historique que La Route? Si oui j'irai l'acheter. Vite!
RépondreSupprimerAlors le bouquin de McCarthy est basé sur les Confessions de Chamberlain, un mercenaire qui parcourra le Sud Ouest en compagnie de Glanton, l'un des personnages du récit. Et du point de vue réalité historique, on peut difficilement faire mieux!
RépondreSupprimerCours!