mardi 29 décembre 2009

H1N1 : bon de vaccination

On pourrait se croire tout droit sortis de la guerre. Sauf que les bons ne rationnent pas les quantités de mayonnaise, mais donnent droit à un vaccin. Et qu'ils arrivent de façon nominative par la poste.
Jusqu'à hier, je pensais bêtement que la grippe était oubliée. Ben oui, on ne nous parle plus que de l'attentat déjoué dans le vol Amsterdam-Détroit, des dix ans de la tempête et des trois ans du tsunami. Alors la grippe, y a que le best-off des Guignols pour la mentionner.
Sauf qu'entre le zapping et les-dites marionnettes est apparu un Objet Télévisuel Non Identifié : un énième spot publicitaire du ministère de la santé contre la grippe. Oui, la résistance médiatique tente de faire face à l'occupant viral. Dans ce message pas codé du tout, on apprend que nous recevrons tous pas la poste un bon de vaccination pour aller se faire vacciner.
Chouette.

Ayant eu la grippe il y a plus de trois mois, j'étais loin de me douter que le papier arriverait dans ma boîte aux lettres ce matin...

Donc deux choses. Tout d'abord, le système de fichage des personnes ayant contracté le virus est vachement bien au point, la preuve. Ensuite, avec ces bons qui ne serviront pas, je propose de créer un réseau de refourgage de bon de vaccination dans les couloirs de l'Ecole, pour peu que quelqu'un ait envie d'aller se faire piquer.
En attendant, ça fait juste du papier de gâché...

Lo, et l'Amazonie disent merci

lundi 28 décembre 2009

BSG - saison 1



BSG. Ou comment réconcilier les étudiants parisiens avec ces trois lettres. BSG pour Battlestar Galactica. Série anglo-saxone de SF, créée en 2004, la saison 1 fait suite au téléfilm. Durant treize épisodes, on les suit les quelques 45 000 survivants des 12 colonies de Kobol, entre leurs tentatives de fuite face au Cylon et la recherche d'une planète appelée Terre, seul endroit qui, selon la légende, pourrait accueillir les rescapés du génocide.

Comme toute bonne série de SF, on se ire dessus à coup de missiles spacio-nucléaires, chargés sur des vaisseaux, et on fait causette aux-dits vaisseaux, vivants cela va de soi. Et nous, on apprécie tout simplement la qualité des effets spéciaux, hallucinants pour une simple série télé.
Pas mal de détails semblables à toutes les autres séries de SF, Stargate et Farscape par exemple. Mais les Cylons mis à part, droïdes en conserves pouvant également prendre forme humaine, pas d'aliens, d'extraterrestres ou de dieux quelconques.
Il n'y a également que peu de scènes d'action (pour une série basée sur l'affrontement entre deux peuples...) Au lieu de ça, pas mal d'espionnage, de trahison et de scènes de ménage. Battlestar Galactica se construit autour de cinq couples, amoureux ou non. La président Roslin et le commandant Adama; Sharon et Tyrol; Helo et Number Eight; Gaius Baltar et Number Six; Lee "Apollo" et Kara "Starbuck". On retiendra plus particulièrement ce dernier, non pas parce que Jamie Bamber et l'acteur le mieux foutu de la série, et Starbuck le personnage le fun, mais parce qu'il n'y a pas un épisode sans qu'ils ne se crient ou tapent dessus. Cependant, James Callis, interprète du Docteur Gaius Baltar, est sûrement l'acteur le plus performant de cette première saison.

Tout ce beau monde se retrouve donc sur le Galactica, vaisseau amiral de la flotte survivante, à la recherche d'un coin pour vivre. Coin que bien entendu ils ne trouvent pas, puisqu'il faut bien leur faire faire quelque chose au cours des saisons suivantes... Que je m'apprête à dévorer très rapidement!

Lo, BSG

illu

jeudi 24 décembre 2009

Vacances de Noël à la campagne

Les vacances de Noël sont connues pour plusieurs choses. Le sapin, la dinde aux marrons, les emballages cadeaux, les chants de Noël, les petites tenus à paillettes, la bûche dans la cheminée. Un Noël occidental dans l'hémisphère Nord. Oui, sauf que ça, ça n'est que la partie glamour de la montagne de Ferrero.

Car, coincée plus ou moins contre mon gré chez ma mère sous une dizaine de centimètres de neige (oui ça a un peu fondu entre temps), dans un campagne où la densité de population équivaut à celle du Groenland, le glamour, je ne connais pas. La dinde aux marrons s'est muée en portion de frites à la mayonnaise, les chants de Noël en tirs de Call of Duty, et les petites tenues à paillettes en jean-troué-sweet-à-capuche-guêtres-violettes-mitaines-noires.

...

C'est quand même vachement cool les vacances de Noël chez maman!

Lo, hiberne

mardi 22 décembre 2009

Battlestar Galactica - Télésuite


Dans mon entourage sériphile, il y a deux tendances. Ceux qui me poussent à regarder l'intégrale de Supernatural, et ceux qui m'obligent à visionner Battlestar Galactica.
Comme Ben possède les quatre saisons de la deuxième, c'est donc vers Battlestar que je me suis tournée. Et coincée comme je suis sous la neige, c'est plutôt une bonne chose!

J'ai donc commencé par le téléfilm, que Wikipédia appelle Télésuite, allez savoir pourquoi. Télésuite qui dure trois heures, rien que ça. Pour ceux pour qui Battlestar évoquerait vaguement un jeu vidéo, précisons qu'il s'agit ici d'une série de science fiction anglo-saxone, basée sur une vieille série de la fin des années 1970, et dans laquelle s'affrontent grosso modo des humains contre des cyborgs, le tout dans des vaisseaux spatiaux. Sauf que la nouvelle série date de 2003, et que les batailles au milieu des étoiles ont un minimum de gueule.
Mais c'est un peu là que le téléfilm est bancal. Je répète qu'il dure trois heures, et que trois heures, quand il n'y a ni Léonardo, ni Jared, c'est long. Et que trois heures dans un space opera où ça ne fait que parler, c'est encore plus long.
Donc le téléfilm est bien... Mais encore mieux à partir de la dernière demi-heure, où ça commence à tirer dans tous les coins, où ça fuse de tous les côtés, et où même qu'on voit un peu de sang. Et puis surtout, c'est à ce moment là qu'on comprend à peu près tout, et qu'on se rend compte que la suite promet d'être assez intéressante, et qu'on se dit que non, on n'enchainera pas tout de suite avec la saison 1 parce qu'il est quand même déjà 00h30.
Et puis pour ne rien gâcher au film, les acteurs mâles sont plutôt du genre pas mal du tout. Si ça ça ne vous fait pas aimer la SF...

Lo, Space Oddity

lundi 21 décembre 2009

Bye bye Brittany

J'avoue, c'est Perez Hilton qui le premier m'a annoncé la nouvelle via son blog, longtemps avant les sites de cinéma et de culture. Et je me suis retenue de faire dans le people en annonçant la mort de Brittany Murphy. Sauf que là, les hommages se multiplient, et les articles aussi. Alors je cède à la mode du peoplarmoyant.

Mais je vais tenter de faire dans l'original. Hum hum...

Tout le monde parle de Brittany Murphy comme une grande actrice hollywoodienne (comme elle est morte, on va éviter de dire le contraire, ça ferait mauvais genre), et parle de son rôle dans Sin City (un peu) ou 8 Mile (beaucoup). Mais quand on a 23 ans, Brittany Murphy, c'est Clueless. Avec Alicia Silverstone, certes, mais Clueless quand même.
Et c'est en sortant ce genre de chose au milieu du repas, que ton frère de 17 ans te regarde avec des yeux rond en te demandant ce que c'est que ce truc, que tu te rends compte que tu es vieille. Ou que Clueless a plus de dix ans. Au choix.

Oui donc tout ça pour dire que Brittany Murphy est morte.

Lo, toujours sur le coup

SNCF, nous allons vous faire aimer le train...

Appelez ça le miracle de Noël si vous voulez, mais j'ai réussi à trouver un billet de train pas trop cher à un horaire pas trop merdique pour rentrer chez ma mère ce midi. J'ai même réussi à ne pas arriver en retard à la gare, à porter toutes mes affaires, et à trouver une place pour ma valise. C'est donc relativement fière de moi que je me suis installée à ma place, que j'ai sorti mon nouveau livre préféré(1), et que je me suis mise à lire.

Sauf que j'avais oublié un léger petit infime détail. Dans le train, il y a d'autres voyageurs. Et lors des vacances de Noël, les passagers sont les mêmes qui battaient le marbre aux Arts Déco hier : des mômes. Plein. Tout un tas. Trop donc. Des gamins qui jouent à Naruto dans l'allée, d'autre qui apprennent à compter à coup de quartiers de clémentine, et d'autres encore qui ne trouvent pas mieux que de crier "caca diarrhée prout" en claquant les tablettes. Alors non, visiblement ces six enfants voyageaient seuls, car pas une seule fois un parent ne leur a demandé de se taire. Les valeurs familiales se perdent ma bonne dame. Forcément, on ne peut pas se plonger dans une bataille Apache - Mexicains dans ces conditions...

Mais les minimoys n'étaient pas les seuls à se retrouver perdus dans ce wagon. Car SNCF, Eurostar, même combat! Quand ça n'est pas la neige, c'est le tunnel. C'est donc à côté de gentils Anglais ravis de raconter leur week end de galère que je me suis assise. Le plus drôle était tout de même d'entendre les habitants de Dunkerque dialoguer avec ces pauvres british dans un magnifique accent. Mais l'ambiance n'était toujours pas propice au scalp.

C'est donc ravie que j'ai pu rejoindre la maison perdue au milieu de quinze centimètres de neige de maman, prendre une tranche de coquille et une tasse de chocolat chaud, et enfin brûler de village de colons.

Lo, en mode vacances

1. Cormac McCarthy, le méridien de sang

dimanche 20 décembre 2009

Fellini au Jeu de Paume, Playmobils aux Arts Déco, et neige aux Tuileries

La neige. La neige et ses pannes de train. La neige et ses empêchements de rejoindre sa petite maman. La neige et ses provocations d'engueulades au téléphone. La neige donc. Pour me clamer de toute cette neige, j'ai donc décidé par ce froid dimanche, de sortir, sous la neige. Direction les Tuileries. Et la neige. C'est beau les Tuileries sous la neige. Y a des bonshommes, y a des gamins qui font de la luge sur leurs fonds de jean, y a des moins gamins qui se lancent des boules de neige... Et y a moi qui traverse le jardin pour me rendre au Jeu de Paume. Pour l'exposition Fellini.

L'exposition, c'est une comme je les aime. Avec tout un tas de photos de tournages des films de Fellini, des extraits vidéos, des bandes son. Et aussi un certain nombre de dessins réalisés par Fellini lui même. Que j'ai tout de suite trouvé moins sympa. Mais ça, c'est mon côté cinéphile qui ressort.
Le parcours, hum... je ne suis pas certaine de l'avoir compris. Il y a plein de thèmes, les uns à la suite des autres, mais de là à dire qu'il y a une suite logique... Cela dit, c'est peut-être de ma faute, car arrivée à mi-parcours, j'ai arrêté de lire les textes pour juste regarder les photos. Et du coup, j'ai une folle envie de regarder la Dolce Vita.

En revenant vers le Louvre, prise de folie, je suis entrée aux Arts Déco et ai demandé un billet pour les collections permanentes. Attention, ce que je m'apprête à raconter peut choquer la majeure partie d'entre vous.
Tout d'abord, en entrant, je me suis rendue compte que quelque chose n'allait pas... La file d'attente ressemblait furieusement à celle d'un magasin de jouets à cinq jours de Noël. Il faut dire qu'avec l'exposition Playmobil, c'est un peu le cas du musée en ce moment. Donc des gamins partout. Des gamins qui sautent dans les escaliers, des gamins qui jouent à glisser sur le marbre, des gamins qui escaladent les Plamobils géants. Et des gardiens de salle qui ressemblent plus à un service de sécurité de finale de coupe du monde de foot que d'un musée parisien.
Prenant mon courage à deux mains, je suis montée, avec trois autres familles, dans la galerie jouet. Où un gentil vigile a compati à mon désarrois. Une galerie des jouets pleine à craquer. Autant l'annoncer tout de suite, la visite de cette exposition n'aura duré pour moi que 2 minutes, montre en main. Mais durant ce laps de temps, j'ai eu le temps de relever certains petits détails. Tout d'abord, cette exposition doit être la première du musée à accueillir autant de poussettes au mètre carré. Ensuite, bien que les objets soient judicieusement exposés à hauteur de gamin de cinq ans, il y a beaucoup plus d'adultes collés aux vitrines que d'enfants, eux sont gentiment occupés à courir entre les salles... les vigiles-gorilles sur leurs talons. Et enfin, jamais la salle Dubuffet, qui fait suite à la galerie des jouets, n'a du être visitée par autant de personne de moins de dix ans.
Et moi, cette visite express m'aura permis de monter au 4e étage, et de voir les salles de la fin du XIXe dans lesquelles je n'avais jamais mis un orteil. Et d'y découvrir de magnifiques horreurs.


Lo, muséifiée pour une semaine

samedi 19 décembre 2009

Séries Télés - années 2000 vs 60's

Ce soir, alors que je faisais la même chose que tous les soirs, et non, pas tenter de conquérir le monde, je suis tombée sur un très bon article du Monde des Séries :


De façon générale, je suis tout à fait d'accord avec l'article. Les séries nées depuis dix ans (... putain, 10 ans déjà...) ont véritablement bouleversé l'univers de la télé, et les habitudes des spectateurs. Oui, mais bon...
Moi, en ce moment, je ne suis pas en train de suivre une magnifique série des années 2000, à la modernité surprenante, aux moyens mis en oeuvre digne d'un vrai film hollywoodien. Non, je suis juste en train de regarder l'intégralité de la première saison de Zorro... celle des années 1960.

Lo, qui surgit hors de la nuit

jeudi 17 décembre 2009

Let it snow


La première chute de neige de la saison à Paris a suscité un grand nombre de statuts sur Facebook. A tel point que l'activité du jour au bureau fut de les compter. Pas loin de 7% des contacts faisaient référence à ce phénomène météorologique.

C'est à leur lecture qu'on se rend compte que la neige, on l'aime ou pas. Dans les pas, il y a ceux qui n'ont pas pu aller en cours, ceux qui sont restés coincés sur le périph (il faut dire que 5 centimètres de neige, on ne voit pas ça tous les jours), ceux qui ont du évacuer le métro (à moins que ça ne soit pour cause de grève...) ou tout simplement ceux qui se sont cassés la figure au beau milieu du trottoir.

Il y a ceux que la neige rend lyrique, romantique, voire poétique. On ne compte plus les extraits de chansons en rapport avec la neige, ni les petites phrases vantant la pureté de la blancheur immaculée des Tuileries sous la neige. Mais ça permet d'apprendre de nouveaux poèmes.

Et enfin, il y a ceux qui ont 5 ans dès qu'un flocon de neige apparait. Et ça, c'est moi. C'est moi et Cam et Caro qui, à 2h du matin, sortent au beau milieu de l'avenue d'Italie, vêtues des premiers manteaux trouvés (donc bien trop grands), et sautent en dessous des réverbères, juste sous les premiers flocons de neige. Flocons de neige qui fondent avant de toucher le sol, je tiens à le préciser... Alors imaginez nos tête ce matin...

Lo, bonhomme de neige

mardi 15 décembre 2009

Séance du Ciné-Noël-Club : la Belle et la Bête, objet difficile à ramasser


Tout le monde l'aura compris, c'est Noël. Noël qui rime avec pain d'épice, bonnets rouges, papillotes et contes de fées. Et bien ce soir, pour la dernière séance de l'année, le Ciné Club de l'Ecole avait sorti le grand jeu : pain d'épices, bonnets rouges, papillotes et contes de fées.
Pain d'épices pour les gagnants du jeu de clichés - ou comment rendre ludique ce que tout le monde dans cette école redoute ; bonnets rouges pour les ouvreurs - en import direct de mon appart à moi ; papillotes distribuées à l'entrée de la salle ; conte de fées avec la Belle et la Bête.

La Belle et la Bête. Le vrai, celui de Cocteau, réalisé en 1946, avec Jean Marais et Josette Day. Mon film préféré depuis que je suis tombée dessus quand j'avais six ans. Le film que j'ai étudié pendant un an, et qui m'a permis de décrocher une excellente note au bac. Le film qui a fait éclater de rire tout un amphi ce soir.
Pourtant, la Belle et la Bête, ça n'est pas drôle... au contraire. Il n'y a pas plus triste que l'histoire de la Bête, maudite au fin fond de son château, entourée de meubles vivants et de chandeliers humains.
Mais ce film est surtout un petit bijou de poésie, comme le cinéma n'en a que très peu connu après. Décors, costumes, effets spéciaux en carton pâte, musique, histoire d'amour, histoire de plateau, Jean Marais... Tout y est. Et ça a beau faire rire tout un tas d'étudiants, ce film n'en est pas moins l'un des plus poétiques qui soient.

Lo, Il était une fois, ...

Examen de conférencier national - événement communautaire facebookien

Voir à quel point Facebook peut réunir une communauté de personne dans une même galère m'émeut toujours autant. La larmouille ravalée, je me décide donc à vous faire part de ces observations.

Aujourd'hui mardi 15 décembre, alors que la température en région parisienne peine à dépasser la barre fatidique des 0 degrés, avait lieu l'examen national de guide-conférencier. Soit une petite dissertation de deux heures, suivie ou non d'un oral, destiné à vous donner le droit de parler haut et fort dans un musée, et même de raconter des conneries, et d'être payé pour. Le rêve donc.
Sauf que aujourd'hui mardi 15 décembre, température négative ou pas, des RER, il n'y en avait pas. Et ce fut là la première avalanche de statuts facebook. J'informe tout de suite que sur les quelques centaines de participants à l'épreuve, une bonne moitié est ou fraichement sortie de l'Ecole, et qu'il ne devait pas y avoir beaucoup de second cycle à Flore cet après-midi. Donc par le truchement d'amis d'amis, de groupes, de fans de pages... On sait que tout le monde va galérer pour aller à Lognes.
Parce que oui, l'examen se passe à Lognes, 12 minutes depuis Porte de Bercy par l'autoroute, 20 minutes depuis Châtelet en RER A. Oui, mes des RER A, ça fait une semaine qu'il n'y en a pas. Comme les musées, sauf que le RER, ça emmerde tout le monde quand il est en grève. La preuve, personne ne s'est plaint que les TDO objets d'art XVIIIe étaient annulés. Mais alors tout le monde hurlait à la mort de savoir comment se rendre à Lognes. Là, plusieurs solutions. Prendre le RER à 8h du matin, et errer dans les rues de la jolie petite ville de banlieue lointaine, entre le McDo et le Leroy Merlin de la zone commerciale. Prendre un train, puis un bus, et avoir le temps d'avaler un café. Ou alors se trouver une copine vachement sympa, susceptible de prêter sa voiture à un groupe de cinq candidats, qui la lui rende avec un sapin de Noël dans le coffre.
Ce fut mon cas. Le trajet effectué en une vingtaine de minutes, nous avons même eu le temps d'expérimenter la cuisine chinoise de la ville, Lognes étant connue pour sa forte communauté asiatique.

Puis l'épreuve se passe...

Puis on retrouve Facebook, et ses centaines de statuts commentant allégrement les sujets de dissertation. Cela va du "a casé Quidditch dans sa copie" à "Sport et culture... shit". Et à nouveau, ça commente, ça y va de son petit mot de soutien, voire de condoléances, tout dépend de l'angle adopté par la personne.

Il ne reste plus qu'à attendre le 15 janvier, date des résultats, pour un nouveau point facebookien de ce merveilleux examen, qui aura au moins eu le mérite de nous faire nous rendre compte qu'à Lognes, les noms de rues sont des plus originaux!

Lo, sportive

dimanche 13 décembre 2009

Love Actually - film de Noël de fille


Une fois de plus, nous avons droit au film de Noël de fille : Love Actually, film de Richard Curtis sorti en 2003.

La recette de ce film de Noël de fille est assez simple...

Mélanger dans une grande bobine de film Bill Nighy, Keira Knightley, Colin Firth, Liam Neeson, Hugh Grant, Allan Rickman et Emma Thompson
Répartissez les ingrédients en une dizaine de petites histoires d'amour,
Allumer la radio sur les chants de Noël, Dido et Norah Jones,
Faire cuire le tout entre le 1er décembre et le 24 décembre
Servir bien chaud sur une montagne de Kleenex
Déguster au fond du canapé avec une tasse de thé

Lo, guimauve on

vendredi 11 décembre 2009

Conteurs d'images au Forum

Hier soir, après quelques petits désagréments, j'ai eu la chance d'assister à la soirée "Conteurs d'Images" organisée au Forum des Images.

Conteurs d'Images, ce sont des courts métrages, mis en scène, commentés, organisés par trois conteurs de la Maison du Conte, et entrecoupés de récits.
Parmi les courts métrages, nous avons eu droit à un vrai petit bijoux : Le Hérisson dans le brouillard de Youri Norstein. CE petit bijoux là :


Ont suivi un court de 1907, dont deux conteurs improvisaient une bande son sur fond de Don Quichotte, un court d'animation en peinture un petit peu longuet, quatre minutes du coeur de l'Afrique poignantes, et pour finir, un petit conte mi vidéo, mi live, dont on retiendra la phrase : "Tu te crois chez Mémé ? Tu sais combien ça coute un tableau ? " Chers étudiants de muséologie de l'Ecole du Louvre, votre mission, si vous l'acceptez, caser cette phrase dans une dissertation de Conservation Préventive au mois de janvier.

Merci le Ciné Club!

Lo, veut bien un petit hérisson

* L’Homme aimanté, de Romeo Bosetti, 1907
* Conte de quartier, de Florence Miailhe, 2006
* Le Rire du roi, d’Achille Grimaud, 2008

mardi 8 décembre 2009

"Non mais ça veut pas dire ça...

- Ça quoi ?

- Con comme une chaise.

-Et qu'est-ce que ça veut dire d'autre je vous prie ?

- Ça veut dire que comme une chaise vous êtes jolie.

- Jolie ?

- Jolie... euh... enfin... pfff... vous êtes plutôt passive, pratique! Vous parlez peu, mais sans vous, ça voudrait dire qu'on serait obligé de s'asseoir par terre.

- Vous me prenez vraiment pour une conne. "

Lo, recherche Le second degré pour les nuls

N.B. Ne possédant les droits de diffusion de l'Avion de Barbie, Guenièvre fait ici très bien l'affaire.

lundi 7 décembre 2009

Suppression de l'histoire-géo en terminaleS : pourquoi faut pas

C'est comme une fleur que je suis tombée sur le billet du jour de l'actu en patates annonçant la proposition suivante : supprimer l'histoire-géo en classe de terminale S. Bon, une nouvelle d'une absurdité pareille, ça n'est pas nouveau, chaque année, y a le Beaujolais, le calendrier de l'avent, et la mesure débile du Ministère de l'Éducation Nationale.
Supprimons donc l'histoire-géo du programme de terminale S. D'accord.

Ou pas.

Explication.

Ce soir, en sortant de la crèche, c'est pleine d'entrain et d'espoir que je me suis arrêtée chez Paul, boulangerie originairement issue du Nord profond, dans l'optique d'acheter une coquille, ou à défaut, un petit bonhomme en brioche. Hier, c'était la Saint Nicolas, et il me fallait ma dose de pâtisserie.
Alors non, ils n'en avaient plus. Sauf celui en exposition dans la vitrine, mais étant un minimum responsable de la santé de la petite que j'avais dans les bras, je me suis abstenue.
Mais le plus grave arriva quand la boulangère, probablement fraîchement issue de terminale, m'annonça que maintenant, c'était les galettes. Des rois. Galette des Rois comme dans Epiphanie. Comme dans 6 janvier. Aujourd'hui, nous sommes le 7 décembre. Logique.

Donc si avec l'enseignement de l'histoire et de la géographie jusqu'à 18 ans, on nous pond des galettes chocolat-frangipane un mois à l'avance (visiblement les cours de science ont déjà subit de sérieux dommages : tout le monde a oublié qu'un gâteau, ça périme), qu'est-ce que ça sera le jour où plus personne n'apprendra une chronologie...!

Lo, va aller cacher des œufs dans le jardin

A l'attention de Monsieur Ludovic Sanejouand

Wah...
Alors là, je dois dire que je suis bluffée!
Vous rendez compte... ArtClair qui lit mon blog...
Bon, je suis consciente qu'ils doivent lire tout ce qui parle d'eux...
Mais quand même!
Qu'ils commentent!

Ceci-dit, n'ayant trouvé le moyen de répondre à Monsieur Ludovic Sanejouand (et avouons le tout de suite, histoire de ne pas passer pour une grosse menteuse, je suis en train de bosser, donc j'ai autre chose à faire que de chercher), je le fais ici. Et ptet qu'il le lira. Ou pas.

Donc Monsieur Sanejouand, loin de moi l'idée d'avoir voulu offusquer ArtClair, que par ailleurs en tant qu'étudiante en histoire de l'art je lis quotidiennement. Avant tout, sachez que le "gros menteur"... Est une blagounette entre pauvres étudiants de l'Ecole du Louvre ayant passé un peu trop de temps devant l'avion de Barbie. Pour information, Montréal, Paris, Barbie, le quai Branly, Libération, Grazia, Stephenie Meyers, tous ont déjà été affublés de "gros menteur". Je ne sais pas si être mis dans le même panier que Grazia vous rempli de joie... Mais bon.

Pour ce qui est de l'absence du Louvre dans l'extrait que j'ai cité, je n'ai fait que copier-coller la brève qui apparaissait sur mon écran... D'ailleurs, c'est .

Enfin, j'ai cité ArtClair comme j'aurais pu citer n'importe quoi d'autre, je cherchais juste une intro pour l'article... Parce que que le Louvre and Co soient en grève, nous, on commence à avoir l'habitude. D'être pris en photo par les Japonnais, ça, pas encore.

Donc voila, Monsieur Sanejouand. J'espère que cet réponse a pu répondre à certaines de vos remarques. Dans tous les cas, sachez que je suis ravie du temps que avez passé à me répondre!

Lo, qui est quand même fière d'elle

dimanche 6 décembre 2009

J - 350 et quelques noises

Juste .

Lo, oui, ça méritait un article

Refus de dialogue de cultures microbiennes au quai Branly

Le lecteur appréciera la titre de cet article qui m'a nécessité au moins trente bonnes secondes de réflexion.

Grande nouvelle, j'ai enfin décidé de me prendre en main, moi et ma thèse, et de débuter les recherches qui occuperont bien quatre ans de ma vie. Dans cet élan de motivation digne d'un vrai miracle de Noël, je me suis rendue dans ma maison numéro 3 : la médiathèque du quai Branly.
Cette jolie et magnifique petite bibliothèque m'avait bien manqué. Et aux dires du personnels, la réciproque était vraie. Brave petite!
Sauf qu'entre temps, le temps d'entre la fin de mon mémoire et le début de ma thèse, juin et décembre donc, il y a eu la crise...

Oui Madame, le quai Branly participe de l'action citoyenne qui vise à éradique H1N1, virus de la grippe. Un comble pour un musée qui présente foule d'objets provenant de civilisations disparues... Mais passons sur ce paradoxe purement branlysien.
Etudions plutôt les conseils prônés par cette petite affichette placardée dans tous les toilettes du musée.

- Pas de bijoux
Là je dis non, je refuse, c'est un coup à oublier ses bagues sur le rebord de l'évier, ça va faire trop de boulot aux objets trouvés!

- eau chaude et savon liquide
Quai Branly : 1 sur 2, parce que pour l'eau chaude, on repassera

- frotter énergiquement
Là je renvois au deuxième point, l'eau étant tellement froide, qu'on a plutôt intérêt à frotter énergiquement histoire de ne pas perdre un doigt

- sécher à l'air chaud
Ah! Enfin des gens intelligents qui ont compris que serviettes en papier plus serviettes en papier, ça risquait de tuer l'Amazonie et la forêt de Rambouillet par la même occasion!

Enfin, on remarquera la personnalisation de l'affiche par le musée : la Chipucuaro fait du plus bel effet!

La semaine prochaine, nous analyserons ensemble l'affiche de la poubelle à gants en latex et masques anti-contamination.

Lo, enseignant-chercheur-quaibranly

samedi 5 décembre 2009

Musée, grève, pierres, etc...

Ce matin, ArtClair publiait ça :

Le Centre Pompidou, le musée d’Orsay et le Château de Versailles étaient encore fermés pour cause de grève vendredi 4 décembre. Le personnel en grève protestait contre les réformes de la RGPP et les suppressions de postes annoncées dans la culture.

Une brève qui sent bon les cours de droit du patrimoine.
Mais la réalité est tout autre. Oui madame, ArtClair, gros menteur! Parce que bon, Pompidou, on le sait, c'est fermé depuis deux semaines. Orsay, on fait comme tout le monde, on se pointe devant la grille et on fait demi-tour. Versailles, avec le temps qu'il fait sur Paris, il faut vraiment être taré pour vouloir y aller.
Mais le Louvre, qui c'est qui n'en parle du Louvre ? Car le Louvre fermé, ça c'est une affaire d'état! Que dis-je, un scandale touristique mondial! Imaginez plutôt...

Vous êtes un touriste japonnais, au milieu d'un groupe de trente touristes japonnais, vous venez de vous taper une vingtaine d'heure de vol et une douzaine de décalage horaire. Vous êtes fatigué, usé, sur les genoux, et votre seul salut serait le sourire de Mona. Et ben raté! Vous vous retrouvez comme un con, devant une grille fermée et personne foutu de vous expliquer, même en anglais, ce qu'il se passe...
Quand tout à coup! ELLE arrive! Elle, la pauvre petite étudiante qui gravit pour la énième fois de la semaine les marches du Carrousel, celle qui parle anglais, qui explique que non, le musée n'est pas ouvert, mais que si vous avez de la chance et quelques heures à tuer, vous pouvez patienter pour espérer voir un bout de peinture. Qu'elle est gentille la petite étudiante! En bon touriste japonnais, vous vous devez donc de la remercier comme il se doit!
Et c'est là, mesdames et messieurs que j'ai appris une étrange coutume orientale : la séance photo. Car pas de remerciements, pas de petits bonbons, non, des photos. Avec chacun des membres du groupe.

Donc! ArtClair, c'est bien beau de dire que Pompidou, Orsay, ou Versailles sont fermés, mais avez vous conscience des conséquences psychologiques que peut causer la fermeture du Louvre ?
Et je ne parle pas des cours annulés, des TDO dans les restaurants, ni des coups de fil au BDE pour savoir si la salle 60 du département des peintures françaises sera ouvert dimanche!

Et pendant ce temps, Mitterrand va manger des frittes à Lens...

Lo, en photo

vendredi 4 décembre 2009

30 STM - This is War

Bien qu'ils soient actifs sur Facebook depuis une semaine, Noir Dez ne sort rien du tout. A l'inverse, 30 Seconds to Mars a mis en ligne sur Deezer leur troisième album, This is War, et ce depuis mardi. Et pour ceux qui zyeutent l'actualité du groupe (et pas uniquement celle de Jared Leto, non madame!), ils auront déjà entendu Kings and Queens, extrait de l'album, en libre écoute sur le site du groupe depuis plusieurs semaines, et acheter leurs billets pour les prochains concerts.

Côté son, dès le premier morceau on reconnait tout de suite le groupe. Et la voix de Jared Leto. Comme beaucoup, j'avais largement préféré le deuxième album de groupe, Beautifull Lie. Et comme j'ai retrouvé pas mal de chose de ce second opus dans This is War, forcément, j'ai aimé. Pour l'instant moins que Was it a dream ou Attack, je pense qu'il me faudra du temps pour m'habituer à l'évolution du groupe, mais j'ai aimé. Il faut aussi dire que ça fait plus de quatre ans qu'on l'attend cet album... Enfin cela dit, j'ai tout de même bien hate d'écouter la version accoustique!
Côté son également, 30 STM a su remercier les membres de la Mars Army, la communauté de fans qui suit le groupe, en faisant participer plusieurs personnes lambda à l'enregistrement des choeurs ou des instruments (je me suis demandée si Johnny il faisait participer les opticiens à ses albums...)
Pour ce qui est de l'image, en revanche, on est loin des autres clips, et ce malgré une vidéo de plus de huit minutes (dont deux minutes de générique de fin!). Il faut dire que 30 STM avait déjà fait très fort en tournant sur la banquise et un court métrage en plein cœur de la Cité Interdite. Alors même le cheval de Kings and Queens, il ne fait pas le poids!

Donc en résumé, 30 Seconds to Mars se veut de plus en plus progressif, réalise toujours des clips alternatifs, et a un chanteur dont la voix est à tomber. Demain je cours l'acheter. CQFD.


Lo, il est minuit passé, l'album doit normalement être sorti!

jeudi 3 décembre 2009

Alias

Aujourd'hui, je suis allée signer une autre contrat. Cette fois-ci chez bop. Chez bop, à bien différencier de bip, on m'a également fait signer une clause de confidentialité. Mais bop m'a aussi fait ouvrir une énième boîte mail, à n'utiliser que pour converser avec mes supérieurs et agents de liaison.
Non, bop n'est pas la CIA, sinon on m'aurait aussi demandé de changer de nom.

Lo Bristow

mercredi 2 décembre 2009

Doctor Who - Waters of Mars


Les Anglais sont forts. En plus de faire de bonnes séries, ils ont développé le concept des épisodes hors-saisons. A tel point qu'on peut avoir cinq épisodes entre deux saisons. Épisodes de Pâques, de la Toussaint, de Noël, les britanniques revisitent à leur manière le cycle ATPien des fêtes calendaires.

C'est donc comme ça que fut diffusé il y a quelques semaines Waters of Mars, épisode spécial automne de Doctor Who, collection 2009.
Waters of Mars dure une heure, met en scène David Tennant dans ses dernières apparitions, et prépare gentiment mais surement à la fin de l'acteur dans l'épisode de Noël. Et se passe sur Mars, vous l'aurez compris. Là, pas d'aliens, juste une petite mutation de l'espèce humaine à faire froid dans le dos, qui n'est pas sans rappeler certains épisodes d'X-Files, où, coincés sur une plate-forme scientifique au beau milieu de l'Antarctique, Mulder et Scully devaient faire face à des changements de personnalité... Mais je m'éloigne!
Car les monstres, les soucoupes volantes, se faire des frayeurs au coin de la cheminée, ça n'est pas le propos de l'épisode, et de loin. Dans Water of Mars, le Doctor est confronté au même dilemme que lors des derniers jours de Pompei : assister à une catastrophe historique sur laquelle il ne peut en aucun cas intervenir. L'un des grands fardeaux des Time Lords.

Donc dans Waters of Mars, on sursaute, on trépigne, et on pleure... Et on se dit que non, définitivement non, on ne veut pas que ça se termine. Surtout pas.



Lo, attends Noël

mardi 1 décembre 2009