La neige. La neige et ses pannes de train. La neige et ses empêchements de rejoindre sa petite maman. La neige et ses provocations d'engueulades au téléphone. La neige donc. Pour me clamer de toute cette neige, j'ai donc décidé par ce froid dimanche, de sortir, sous la neige. Direction les Tuileries. Et la neige. C'est beau les Tuileries sous la neige. Y a des bonshommes, y a des gamins qui font de la luge sur leurs fonds de jean, y a des moins gamins qui se lancent des boules de neige... Et y a moi qui traverse le jardin pour me rendre au Jeu de Paume. Pour l'exposition Fellini.
L'exposition, c'est une comme je les aime. Avec tout un tas de photos de tournages des films de Fellini, des extraits vidéos, des bandes son. Et aussi un certain nombre de dessins réalisés par Fellini lui même. Que j'ai tout de suite trouvé moins sympa. Mais ça, c'est mon côté cinéphile qui ressort.
Le parcours, hum... je ne suis pas certaine de l'avoir compris. Il y a plein de thèmes, les uns à la suite des autres, mais de là à dire qu'il y a une suite logique... Cela dit, c'est peut-être de ma faute, car arrivée à mi-parcours, j'ai arrêté de lire les textes pour juste regarder les photos. Et du coup, j'ai une folle envie de regarder la Dolce Vita.
En revenant vers le Louvre, prise de folie, je suis entrée aux Arts Déco et ai demandé un billet pour les collections permanentes. Attention, ce que je m'apprête à raconter peut choquer la majeure partie d'entre vous.
Tout d'abord, en entrant, je me suis rendue compte que quelque chose n'allait pas... La file d'attente ressemblait furieusement à celle d'un magasin de jouets à cinq jours de Noël. Il faut dire qu'avec l'exposition Playmobil, c'est un peu le cas du musée en ce moment. Donc des gamins partout. Des gamins qui sautent dans les escaliers, des gamins qui jouent à glisser sur le marbre, des gamins qui escaladent les Plamobils géants. Et des gardiens de salle qui ressemblent plus à un service de sécurité de finale de coupe du monde de foot que d'un musée parisien.
Prenant mon courage à deux mains, je suis montée, avec trois autres familles, dans la galerie jouet. Où un gentil vigile a compati à mon désarrois. Une galerie des jouets pleine à craquer. Autant l'annoncer tout de suite, la visite de cette exposition n'aura duré pour moi que 2 minutes, montre en main. Mais durant ce laps de temps, j'ai eu le temps de relever certains petits détails. Tout d'abord, cette exposition doit être la première du musée à accueillir autant de poussettes au mètre carré. Ensuite, bien que les objets soient judicieusement exposés à hauteur de gamin de cinq ans, il y a beaucoup plus d'adultes collés aux vitrines que d'enfants, eux sont gentiment occupés à courir entre les salles... les vigiles-gorilles sur leurs talons. Et enfin, jamais la salle Dubuffet, qui fait suite à la galerie des jouets, n'a du être visitée par autant de personne de moins de dix ans.
Et moi, cette visite express m'aura permis de monter au 4e étage, et de voir les salles de la fin du XIXe dans lesquelles je n'avais jamais mis un orteil. Et d'y découvrir de magnifiques horreurs.
Lo, muséifiée pour une semaine
L'exposition, c'est une comme je les aime. Avec tout un tas de photos de tournages des films de Fellini, des extraits vidéos, des bandes son. Et aussi un certain nombre de dessins réalisés par Fellini lui même. Que j'ai tout de suite trouvé moins sympa. Mais ça, c'est mon côté cinéphile qui ressort.
Le parcours, hum... je ne suis pas certaine de l'avoir compris. Il y a plein de thèmes, les uns à la suite des autres, mais de là à dire qu'il y a une suite logique... Cela dit, c'est peut-être de ma faute, car arrivée à mi-parcours, j'ai arrêté de lire les textes pour juste regarder les photos. Et du coup, j'ai une folle envie de regarder la Dolce Vita.
En revenant vers le Louvre, prise de folie, je suis entrée aux Arts Déco et ai demandé un billet pour les collections permanentes. Attention, ce que je m'apprête à raconter peut choquer la majeure partie d'entre vous.
Tout d'abord, en entrant, je me suis rendue compte que quelque chose n'allait pas... La file d'attente ressemblait furieusement à celle d'un magasin de jouets à cinq jours de Noël. Il faut dire qu'avec l'exposition Playmobil, c'est un peu le cas du musée en ce moment. Donc des gamins partout. Des gamins qui sautent dans les escaliers, des gamins qui jouent à glisser sur le marbre, des gamins qui escaladent les Plamobils géants. Et des gardiens de salle qui ressemblent plus à un service de sécurité de finale de coupe du monde de foot que d'un musée parisien.
Prenant mon courage à deux mains, je suis montée, avec trois autres familles, dans la galerie jouet. Où un gentil vigile a compati à mon désarrois. Une galerie des jouets pleine à craquer. Autant l'annoncer tout de suite, la visite de cette exposition n'aura duré pour moi que 2 minutes, montre en main. Mais durant ce laps de temps, j'ai eu le temps de relever certains petits détails. Tout d'abord, cette exposition doit être la première du musée à accueillir autant de poussettes au mètre carré. Ensuite, bien que les objets soient judicieusement exposés à hauteur de gamin de cinq ans, il y a beaucoup plus d'adultes collés aux vitrines que d'enfants, eux sont gentiment occupés à courir entre les salles... les vigiles-gorilles sur leurs talons. Et enfin, jamais la salle Dubuffet, qui fait suite à la galerie des jouets, n'a du être visitée par autant de personne de moins de dix ans.
Et moi, cette visite express m'aura permis de monter au 4e étage, et de voir les salles de la fin du XIXe dans lesquelles je n'avais jamais mis un orteil. Et d'y découvrir de magnifiques horreurs.
Lo, muséifiée pour une semaine
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire