Au cours des deux derniers mois, j'ai cru mourir de honte une bonne douzaine de fois : à chaque fois que je disais ne pas encore avoir mis les pieds à l'exposition Lucian Freud au Centre Pompidou. Aujourd'hui, j'ai rattrapé le coup. Et c'était une grosse claque.
La rétrospective du peintre anglais s'articule en quatre thèmes : intérieur/ extérieur ; autoportraits ; reprises des artistes classiques ; travail sur la chair. Quatre thèmes qu'on aurait pu développer sur des salles et des salles, tant les toiles sont prenantes.
De Freud, on aurait tendance à connaître ses portraits. L'autoportrait servant d'affiche à l'événement en fait partie. Mais en arrivant devant la toile, on se rend compte qu'elle ne peut en rien résumer l'exposition : sur l'ensemble des peintures présentées, on ne compte qu'une demie-douzaine de personnages habillés. Et la représentation de la chair est l'un des thèmes de prédilection du peintre.
L'affiche fait également oublier la présence de deux enfants, en bas à gauche de la toile. Pourtant, cette représentation est angoissante, comme plusieurs autres oeuvres dans l'exposition.
Et enfin l'affiche est bien trop lisse. Car la peinture de Freud, c'est avant tout ça : la matière. Celle qui lui permet d'incarner, et non de représenter, les sujets de ses toiles. Et c'est devant un autoportrait nu, qu'on se rend compte de l'importance de voir les oeuvres de Lucian Freud, non de se contenter d'ouvrir un livre.
Mais surtout, ça serait oublier ses vues de jardins...
Malheureusement, l'exposition est très courte, et ne présente au fond que peu de toiles. Mais cela suffit à vous marquer durablement. Et histoire de terminer en plongeant un peu plus dans l'atelier de Freud, la dernière salle présente des photographies du-dit atelier, prises par David Dawson, assistant du peintre.
Dommage que je me sois réveillée aussi tard, j'y retournerais bien...
Lo, claquée
La rétrospective du peintre anglais s'articule en quatre thèmes : intérieur/ extérieur ; autoportraits ; reprises des artistes classiques ; travail sur la chair. Quatre thèmes qu'on aurait pu développer sur des salles et des salles, tant les toiles sont prenantes.
De Freud, on aurait tendance à connaître ses portraits. L'autoportrait servant d'affiche à l'événement en fait partie. Mais en arrivant devant la toile, on se rend compte qu'elle ne peut en rien résumer l'exposition : sur l'ensemble des peintures présentées, on ne compte qu'une demie-douzaine de personnages habillés. Et la représentation de la chair est l'un des thèmes de prédilection du peintre.
L'affiche fait également oublier la présence de deux enfants, en bas à gauche de la toile. Pourtant, cette représentation est angoissante, comme plusieurs autres oeuvres dans l'exposition.
Et enfin l'affiche est bien trop lisse. Car la peinture de Freud, c'est avant tout ça : la matière. Celle qui lui permet d'incarner, et non de représenter, les sujets de ses toiles. Et c'est devant un autoportrait nu, qu'on se rend compte de l'importance de voir les oeuvres de Lucian Freud, non de se contenter d'ouvrir un livre.
Mais surtout, ça serait oublier ses vues de jardins...
Malheureusement, l'exposition est très courte, et ne présente au fond que peu de toiles. Mais cela suffit à vous marquer durablement. Et histoire de terminer en plongeant un peu plus dans l'atelier de Freud, la dernière salle présente des photographies du-dit atelier, prises par David Dawson, assistant du peintre.
Dommage que je me sois réveillée aussi tard, j'y retournerais bien...
Lo, claquée
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire