A force d'entendre mes amis en parler, et de les voir quitter les soirée à 22h pour ne pas louper un seul épisode, j'ai regardé la première saison de Fringe, énième série de science fiction sur fond de magouile gouvernementale. Pourtant, Fringe n'est reste pas moins la seule digne de ce nom diffusée sur les chaînes hertziennes.
Après un pilote d'une heure trente qui introduit brillamment les personnages - soit une bonne dizaine présentée en peu de temps - j'ai terminé l'épisode 2 avec un affreux doute. J'allais voir un remake d'X-Files quinze ans après.
Parce que tout dans la série rappelle les aventures de Mulder et Scully. Les héros agents du FBI; un homme et une femme qui sont juste collègues, alors que l'on sait pertinemment qu'ils sont faits l'un pour l'autre; une grosse multinationale qui contrôle le monde; des agents cobayes d'essais cliniques pas très catholiques durant leur tendre enfance d'américain. Fringe pousse même la comparaison en projetant au milieu du générique l'empreinte d'une main fantomatique, comme c'était déjà le cas il y a quinze ans. Mais pas d'aliens.
Parce que si Fringe baigne dans un univers totalement surnaturel, elle reste dans le théoriquement plausible, et c'est ce qui rend la série particulière.
J'explique. Dans Fringe, toutes les choses qui se produisent - télékinésie, pyrokinésie, téléportation, être hybrides - ont une explication scientifiques. Certes, on entre dans le domaine des choses qui ne sont pas prouvées, mais la série insiste sur le "pour le moment". (Parce que ça serait bien quand même de pouvoir se téléporter à Neuilly demain matin...)
Les personnages sont pour la plupart attachants - excepté l'héroïne à qui j'aurais bien foutu trois claques, mais bon - et en particulier Peter (Joshua Jackson avec dix ans de plus que dans Dawson est quand même beaucoup mieux) et Walter Bishop, excellent savant fou échappé d'un hôpital psychiatrique, pour qui la vérité n'est pas forcément ailleurs.
Et comme dans X-Files, il y a complot. Mulder était seul contre tous et la technologie extraterrestre. Puis vint le 11 septembre. Et Olivia Dunham doit faire face au bio-terrorisme. On retrouve d'ailleurs pas mal de codes que J.J.Abrams avait déjà employés pour Alias. Bon, à la fin de la saison, comme dans X-Files, on ne sait pas très bien qui, où, quand ni comment (il faut juste espérer que ça ne dure pas neuf ans) Enfin... moi je ne le sais pas. Parce que Fringe, faut comprendre, s'accrocher, être attentif à tous les personnages, surtout secondaires, et ne louper aucun épisode. On n'est pas dans Plus Belle la Vie ici, l'action ne se déroule pas sur trois semaines.
Fringe est donc une série efficace pour qui aime les histoires d'espionnage saupoudrée de paranormal, et le final est fidèle à cette ambiance (et promet tout un tas de bonnes choses pour la saison 2). Mais il n'y a pas d'extraterrestre.
Lo, est ailleurs
Après un pilote d'une heure trente qui introduit brillamment les personnages - soit une bonne dizaine présentée en peu de temps - j'ai terminé l'épisode 2 avec un affreux doute. J'allais voir un remake d'X-Files quinze ans après.
Parce que tout dans la série rappelle les aventures de Mulder et Scully. Les héros agents du FBI; un homme et une femme qui sont juste collègues, alors que l'on sait pertinemment qu'ils sont faits l'un pour l'autre; une grosse multinationale qui contrôle le monde; des agents cobayes d'essais cliniques pas très catholiques durant leur tendre enfance d'américain. Fringe pousse même la comparaison en projetant au milieu du générique l'empreinte d'une main fantomatique, comme c'était déjà le cas il y a quinze ans. Mais pas d'aliens.
Parce que si Fringe baigne dans un univers totalement surnaturel, elle reste dans le théoriquement plausible, et c'est ce qui rend la série particulière.
J'explique. Dans Fringe, toutes les choses qui se produisent - télékinésie, pyrokinésie, téléportation, être hybrides - ont une explication scientifiques. Certes, on entre dans le domaine des choses qui ne sont pas prouvées, mais la série insiste sur le "pour le moment". (Parce que ça serait bien quand même de pouvoir se téléporter à Neuilly demain matin...)
Les personnages sont pour la plupart attachants - excepté l'héroïne à qui j'aurais bien foutu trois claques, mais bon - et en particulier Peter (Joshua Jackson avec dix ans de plus que dans Dawson est quand même beaucoup mieux) et Walter Bishop, excellent savant fou échappé d'un hôpital psychiatrique, pour qui la vérité n'est pas forcément ailleurs.
Et comme dans X-Files, il y a complot. Mulder était seul contre tous et la technologie extraterrestre. Puis vint le 11 septembre. Et Olivia Dunham doit faire face au bio-terrorisme. On retrouve d'ailleurs pas mal de codes que J.J.Abrams avait déjà employés pour Alias. Bon, à la fin de la saison, comme dans X-Files, on ne sait pas très bien qui, où, quand ni comment (il faut juste espérer que ça ne dure pas neuf ans) Enfin... moi je ne le sais pas. Parce que Fringe, faut comprendre, s'accrocher, être attentif à tous les personnages, surtout secondaires, et ne louper aucun épisode. On n'est pas dans Plus Belle la Vie ici, l'action ne se déroule pas sur trois semaines.
Fringe est donc une série efficace pour qui aime les histoires d'espionnage saupoudrée de paranormal, et le final est fidèle à cette ambiance (et promet tout un tas de bonnes choses pour la saison 2). Mais il n'y a pas d'extraterrestre.
Lo, est ailleurs
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