samedi 24 septembre 2011

Quand on décide de rencontrer Amélie Nothomb...

Hier soir, je me suis rendue à la dédicace d'Amélie Nothomb organisée par la librairie Gallimar, boulevard Raspail. Si j'ai toujours dévoré ses livres, admis qu'elle me fascine et avoué que je trouvais son style au dessus de beaucoup d'autre, Amélie Nothomb ne m'a jamais donné envie d'entrer dans son cercle de fans. Et c'est pourtant ce phénomène que j'ai voulu expérimenter, aller voir ce que pouvait bien donner une dédicace de celle que l'on nomme, à tort, l'auteur gothique française. Sans oublier le fait qu'elle soit belge.
C'est donc pleine de bonne volonté sociologique que je me suis rendue là bas. Et que les rôles ont été inversés au bout de trois minutes montre en main, quand un journaliste canadien a décidé de nous interviewer, ma compagne Sophie de file d'attente et moi. Ce fut alors deux heures au cours desquelles nous avons évoquer l'auteur, bien entendu, son oeuvre, la notion de féminisme, en passant par les débouchés dans le monde des musées et le tôle des théories comportementalistes dans le domaine de l'orthophonie.
Et voila comment je suis passée du rôle d'observateur à celle qui,au contraire, va se mettre à analyser les relations entre les personnages des romans d'Amélie Nothomb. Ou comment devenir soi même, et de façon consciente et délibérée, sujet d'étude.
Puis arrive le moment où on se sent con lorsque l'auteur, dédicaçant le livre que vous avez dévoré, reste ébahie devant l'originalité de votre robe. Et là, on en vient à se dire que finalement, ça doit être drôle d'entrer dans cet univers là.

Lo, tuer le père

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