mardi 29 décembre 2009

H1N1 : bon de vaccination

On pourrait se croire tout droit sortis de la guerre. Sauf que les bons ne rationnent pas les quantités de mayonnaise, mais donnent droit à un vaccin. Et qu'ils arrivent de façon nominative par la poste.
Jusqu'à hier, je pensais bêtement que la grippe était oubliée. Ben oui, on ne nous parle plus que de l'attentat déjoué dans le vol Amsterdam-Détroit, des dix ans de la tempête et des trois ans du tsunami. Alors la grippe, y a que le best-off des Guignols pour la mentionner.
Sauf qu'entre le zapping et les-dites marionnettes est apparu un Objet Télévisuel Non Identifié : un énième spot publicitaire du ministère de la santé contre la grippe. Oui, la résistance médiatique tente de faire face à l'occupant viral. Dans ce message pas codé du tout, on apprend que nous recevrons tous pas la poste un bon de vaccination pour aller se faire vacciner.
Chouette.

Ayant eu la grippe il y a plus de trois mois, j'étais loin de me douter que le papier arriverait dans ma boîte aux lettres ce matin...

Donc deux choses. Tout d'abord, le système de fichage des personnes ayant contracté le virus est vachement bien au point, la preuve. Ensuite, avec ces bons qui ne serviront pas, je propose de créer un réseau de refourgage de bon de vaccination dans les couloirs de l'Ecole, pour peu que quelqu'un ait envie d'aller se faire piquer.
En attendant, ça fait juste du papier de gâché...

Lo, et l'Amazonie disent merci

lundi 28 décembre 2009

BSG - saison 1



BSG. Ou comment réconcilier les étudiants parisiens avec ces trois lettres. BSG pour Battlestar Galactica. Série anglo-saxone de SF, créée en 2004, la saison 1 fait suite au téléfilm. Durant treize épisodes, on les suit les quelques 45 000 survivants des 12 colonies de Kobol, entre leurs tentatives de fuite face au Cylon et la recherche d'une planète appelée Terre, seul endroit qui, selon la légende, pourrait accueillir les rescapés du génocide.

Comme toute bonne série de SF, on se ire dessus à coup de missiles spacio-nucléaires, chargés sur des vaisseaux, et on fait causette aux-dits vaisseaux, vivants cela va de soi. Et nous, on apprécie tout simplement la qualité des effets spéciaux, hallucinants pour une simple série télé.
Pas mal de détails semblables à toutes les autres séries de SF, Stargate et Farscape par exemple. Mais les Cylons mis à part, droïdes en conserves pouvant également prendre forme humaine, pas d'aliens, d'extraterrestres ou de dieux quelconques.
Il n'y a également que peu de scènes d'action (pour une série basée sur l'affrontement entre deux peuples...) Au lieu de ça, pas mal d'espionnage, de trahison et de scènes de ménage. Battlestar Galactica se construit autour de cinq couples, amoureux ou non. La président Roslin et le commandant Adama; Sharon et Tyrol; Helo et Number Eight; Gaius Baltar et Number Six; Lee "Apollo" et Kara "Starbuck". On retiendra plus particulièrement ce dernier, non pas parce que Jamie Bamber et l'acteur le mieux foutu de la série, et Starbuck le personnage le fun, mais parce qu'il n'y a pas un épisode sans qu'ils ne se crient ou tapent dessus. Cependant, James Callis, interprète du Docteur Gaius Baltar, est sûrement l'acteur le plus performant de cette première saison.

Tout ce beau monde se retrouve donc sur le Galactica, vaisseau amiral de la flotte survivante, à la recherche d'un coin pour vivre. Coin que bien entendu ils ne trouvent pas, puisqu'il faut bien leur faire faire quelque chose au cours des saisons suivantes... Que je m'apprête à dévorer très rapidement!

Lo, BSG

illu

jeudi 24 décembre 2009

Vacances de Noël à la campagne

Les vacances de Noël sont connues pour plusieurs choses. Le sapin, la dinde aux marrons, les emballages cadeaux, les chants de Noël, les petites tenus à paillettes, la bûche dans la cheminée. Un Noël occidental dans l'hémisphère Nord. Oui, sauf que ça, ça n'est que la partie glamour de la montagne de Ferrero.

Car, coincée plus ou moins contre mon gré chez ma mère sous une dizaine de centimètres de neige (oui ça a un peu fondu entre temps), dans un campagne où la densité de population équivaut à celle du Groenland, le glamour, je ne connais pas. La dinde aux marrons s'est muée en portion de frites à la mayonnaise, les chants de Noël en tirs de Call of Duty, et les petites tenues à paillettes en jean-troué-sweet-à-capuche-guêtres-violettes-mitaines-noires.

...

C'est quand même vachement cool les vacances de Noël chez maman!

Lo, hiberne

mardi 22 décembre 2009

Battlestar Galactica - Télésuite


Dans mon entourage sériphile, il y a deux tendances. Ceux qui me poussent à regarder l'intégrale de Supernatural, et ceux qui m'obligent à visionner Battlestar Galactica.
Comme Ben possède les quatre saisons de la deuxième, c'est donc vers Battlestar que je me suis tournée. Et coincée comme je suis sous la neige, c'est plutôt une bonne chose!

J'ai donc commencé par le téléfilm, que Wikipédia appelle Télésuite, allez savoir pourquoi. Télésuite qui dure trois heures, rien que ça. Pour ceux pour qui Battlestar évoquerait vaguement un jeu vidéo, précisons qu'il s'agit ici d'une série de science fiction anglo-saxone, basée sur une vieille série de la fin des années 1970, et dans laquelle s'affrontent grosso modo des humains contre des cyborgs, le tout dans des vaisseaux spatiaux. Sauf que la nouvelle série date de 2003, et que les batailles au milieu des étoiles ont un minimum de gueule.
Mais c'est un peu là que le téléfilm est bancal. Je répète qu'il dure trois heures, et que trois heures, quand il n'y a ni Léonardo, ni Jared, c'est long. Et que trois heures dans un space opera où ça ne fait que parler, c'est encore plus long.
Donc le téléfilm est bien... Mais encore mieux à partir de la dernière demi-heure, où ça commence à tirer dans tous les coins, où ça fuse de tous les côtés, et où même qu'on voit un peu de sang. Et puis surtout, c'est à ce moment là qu'on comprend à peu près tout, et qu'on se rend compte que la suite promet d'être assez intéressante, et qu'on se dit que non, on n'enchainera pas tout de suite avec la saison 1 parce qu'il est quand même déjà 00h30.
Et puis pour ne rien gâcher au film, les acteurs mâles sont plutôt du genre pas mal du tout. Si ça ça ne vous fait pas aimer la SF...

Lo, Space Oddity

lundi 21 décembre 2009

Bye bye Brittany

J'avoue, c'est Perez Hilton qui le premier m'a annoncé la nouvelle via son blog, longtemps avant les sites de cinéma et de culture. Et je me suis retenue de faire dans le people en annonçant la mort de Brittany Murphy. Sauf que là, les hommages se multiplient, et les articles aussi. Alors je cède à la mode du peoplarmoyant.

Mais je vais tenter de faire dans l'original. Hum hum...

Tout le monde parle de Brittany Murphy comme une grande actrice hollywoodienne (comme elle est morte, on va éviter de dire le contraire, ça ferait mauvais genre), et parle de son rôle dans Sin City (un peu) ou 8 Mile (beaucoup). Mais quand on a 23 ans, Brittany Murphy, c'est Clueless. Avec Alicia Silverstone, certes, mais Clueless quand même.
Et c'est en sortant ce genre de chose au milieu du repas, que ton frère de 17 ans te regarde avec des yeux rond en te demandant ce que c'est que ce truc, que tu te rends compte que tu es vieille. Ou que Clueless a plus de dix ans. Au choix.

Oui donc tout ça pour dire que Brittany Murphy est morte.

Lo, toujours sur le coup

SNCF, nous allons vous faire aimer le train...

Appelez ça le miracle de Noël si vous voulez, mais j'ai réussi à trouver un billet de train pas trop cher à un horaire pas trop merdique pour rentrer chez ma mère ce midi. J'ai même réussi à ne pas arriver en retard à la gare, à porter toutes mes affaires, et à trouver une place pour ma valise. C'est donc relativement fière de moi que je me suis installée à ma place, que j'ai sorti mon nouveau livre préféré(1), et que je me suis mise à lire.

Sauf que j'avais oublié un léger petit infime détail. Dans le train, il y a d'autres voyageurs. Et lors des vacances de Noël, les passagers sont les mêmes qui battaient le marbre aux Arts Déco hier : des mômes. Plein. Tout un tas. Trop donc. Des gamins qui jouent à Naruto dans l'allée, d'autre qui apprennent à compter à coup de quartiers de clémentine, et d'autres encore qui ne trouvent pas mieux que de crier "caca diarrhée prout" en claquant les tablettes. Alors non, visiblement ces six enfants voyageaient seuls, car pas une seule fois un parent ne leur a demandé de se taire. Les valeurs familiales se perdent ma bonne dame. Forcément, on ne peut pas se plonger dans une bataille Apache - Mexicains dans ces conditions...

Mais les minimoys n'étaient pas les seuls à se retrouver perdus dans ce wagon. Car SNCF, Eurostar, même combat! Quand ça n'est pas la neige, c'est le tunnel. C'est donc à côté de gentils Anglais ravis de raconter leur week end de galère que je me suis assise. Le plus drôle était tout de même d'entendre les habitants de Dunkerque dialoguer avec ces pauvres british dans un magnifique accent. Mais l'ambiance n'était toujours pas propice au scalp.

C'est donc ravie que j'ai pu rejoindre la maison perdue au milieu de quinze centimètres de neige de maman, prendre une tranche de coquille et une tasse de chocolat chaud, et enfin brûler de village de colons.

Lo, en mode vacances

1. Cormac McCarthy, le méridien de sang

dimanche 20 décembre 2009

Fellini au Jeu de Paume, Playmobils aux Arts Déco, et neige aux Tuileries

La neige. La neige et ses pannes de train. La neige et ses empêchements de rejoindre sa petite maman. La neige et ses provocations d'engueulades au téléphone. La neige donc. Pour me clamer de toute cette neige, j'ai donc décidé par ce froid dimanche, de sortir, sous la neige. Direction les Tuileries. Et la neige. C'est beau les Tuileries sous la neige. Y a des bonshommes, y a des gamins qui font de la luge sur leurs fonds de jean, y a des moins gamins qui se lancent des boules de neige... Et y a moi qui traverse le jardin pour me rendre au Jeu de Paume. Pour l'exposition Fellini.

L'exposition, c'est une comme je les aime. Avec tout un tas de photos de tournages des films de Fellini, des extraits vidéos, des bandes son. Et aussi un certain nombre de dessins réalisés par Fellini lui même. Que j'ai tout de suite trouvé moins sympa. Mais ça, c'est mon côté cinéphile qui ressort.
Le parcours, hum... je ne suis pas certaine de l'avoir compris. Il y a plein de thèmes, les uns à la suite des autres, mais de là à dire qu'il y a une suite logique... Cela dit, c'est peut-être de ma faute, car arrivée à mi-parcours, j'ai arrêté de lire les textes pour juste regarder les photos. Et du coup, j'ai une folle envie de regarder la Dolce Vita.

En revenant vers le Louvre, prise de folie, je suis entrée aux Arts Déco et ai demandé un billet pour les collections permanentes. Attention, ce que je m'apprête à raconter peut choquer la majeure partie d'entre vous.
Tout d'abord, en entrant, je me suis rendue compte que quelque chose n'allait pas... La file d'attente ressemblait furieusement à celle d'un magasin de jouets à cinq jours de Noël. Il faut dire qu'avec l'exposition Playmobil, c'est un peu le cas du musée en ce moment. Donc des gamins partout. Des gamins qui sautent dans les escaliers, des gamins qui jouent à glisser sur le marbre, des gamins qui escaladent les Plamobils géants. Et des gardiens de salle qui ressemblent plus à un service de sécurité de finale de coupe du monde de foot que d'un musée parisien.
Prenant mon courage à deux mains, je suis montée, avec trois autres familles, dans la galerie jouet. Où un gentil vigile a compati à mon désarrois. Une galerie des jouets pleine à craquer. Autant l'annoncer tout de suite, la visite de cette exposition n'aura duré pour moi que 2 minutes, montre en main. Mais durant ce laps de temps, j'ai eu le temps de relever certains petits détails. Tout d'abord, cette exposition doit être la première du musée à accueillir autant de poussettes au mètre carré. Ensuite, bien que les objets soient judicieusement exposés à hauteur de gamin de cinq ans, il y a beaucoup plus d'adultes collés aux vitrines que d'enfants, eux sont gentiment occupés à courir entre les salles... les vigiles-gorilles sur leurs talons. Et enfin, jamais la salle Dubuffet, qui fait suite à la galerie des jouets, n'a du être visitée par autant de personne de moins de dix ans.
Et moi, cette visite express m'aura permis de monter au 4e étage, et de voir les salles de la fin du XIXe dans lesquelles je n'avais jamais mis un orteil. Et d'y découvrir de magnifiques horreurs.


Lo, muséifiée pour une semaine

samedi 19 décembre 2009

Séries Télés - années 2000 vs 60's

Ce soir, alors que je faisais la même chose que tous les soirs, et non, pas tenter de conquérir le monde, je suis tombée sur un très bon article du Monde des Séries :


De façon générale, je suis tout à fait d'accord avec l'article. Les séries nées depuis dix ans (... putain, 10 ans déjà...) ont véritablement bouleversé l'univers de la télé, et les habitudes des spectateurs. Oui, mais bon...
Moi, en ce moment, je ne suis pas en train de suivre une magnifique série des années 2000, à la modernité surprenante, aux moyens mis en oeuvre digne d'un vrai film hollywoodien. Non, je suis juste en train de regarder l'intégralité de la première saison de Zorro... celle des années 1960.

Lo, qui surgit hors de la nuit

jeudi 17 décembre 2009

Let it snow


La première chute de neige de la saison à Paris a suscité un grand nombre de statuts sur Facebook. A tel point que l'activité du jour au bureau fut de les compter. Pas loin de 7% des contacts faisaient référence à ce phénomène météorologique.

C'est à leur lecture qu'on se rend compte que la neige, on l'aime ou pas. Dans les pas, il y a ceux qui n'ont pas pu aller en cours, ceux qui sont restés coincés sur le périph (il faut dire que 5 centimètres de neige, on ne voit pas ça tous les jours), ceux qui ont du évacuer le métro (à moins que ça ne soit pour cause de grève...) ou tout simplement ceux qui se sont cassés la figure au beau milieu du trottoir.

Il y a ceux que la neige rend lyrique, romantique, voire poétique. On ne compte plus les extraits de chansons en rapport avec la neige, ni les petites phrases vantant la pureté de la blancheur immaculée des Tuileries sous la neige. Mais ça permet d'apprendre de nouveaux poèmes.

Et enfin, il y a ceux qui ont 5 ans dès qu'un flocon de neige apparait. Et ça, c'est moi. C'est moi et Cam et Caro qui, à 2h du matin, sortent au beau milieu de l'avenue d'Italie, vêtues des premiers manteaux trouvés (donc bien trop grands), et sautent en dessous des réverbères, juste sous les premiers flocons de neige. Flocons de neige qui fondent avant de toucher le sol, je tiens à le préciser... Alors imaginez nos tête ce matin...

Lo, bonhomme de neige

mardi 15 décembre 2009

Séance du Ciné-Noël-Club : la Belle et la Bête, objet difficile à ramasser


Tout le monde l'aura compris, c'est Noël. Noël qui rime avec pain d'épice, bonnets rouges, papillotes et contes de fées. Et bien ce soir, pour la dernière séance de l'année, le Ciné Club de l'Ecole avait sorti le grand jeu : pain d'épices, bonnets rouges, papillotes et contes de fées.
Pain d'épices pour les gagnants du jeu de clichés - ou comment rendre ludique ce que tout le monde dans cette école redoute ; bonnets rouges pour les ouvreurs - en import direct de mon appart à moi ; papillotes distribuées à l'entrée de la salle ; conte de fées avec la Belle et la Bête.

La Belle et la Bête. Le vrai, celui de Cocteau, réalisé en 1946, avec Jean Marais et Josette Day. Mon film préféré depuis que je suis tombée dessus quand j'avais six ans. Le film que j'ai étudié pendant un an, et qui m'a permis de décrocher une excellente note au bac. Le film qui a fait éclater de rire tout un amphi ce soir.
Pourtant, la Belle et la Bête, ça n'est pas drôle... au contraire. Il n'y a pas plus triste que l'histoire de la Bête, maudite au fin fond de son château, entourée de meubles vivants et de chandeliers humains.
Mais ce film est surtout un petit bijou de poésie, comme le cinéma n'en a que très peu connu après. Décors, costumes, effets spéciaux en carton pâte, musique, histoire d'amour, histoire de plateau, Jean Marais... Tout y est. Et ça a beau faire rire tout un tas d'étudiants, ce film n'en est pas moins l'un des plus poétiques qui soient.

Lo, Il était une fois, ...

Examen de conférencier national - événement communautaire facebookien

Voir à quel point Facebook peut réunir une communauté de personne dans une même galère m'émeut toujours autant. La larmouille ravalée, je me décide donc à vous faire part de ces observations.

Aujourd'hui mardi 15 décembre, alors que la température en région parisienne peine à dépasser la barre fatidique des 0 degrés, avait lieu l'examen national de guide-conférencier. Soit une petite dissertation de deux heures, suivie ou non d'un oral, destiné à vous donner le droit de parler haut et fort dans un musée, et même de raconter des conneries, et d'être payé pour. Le rêve donc.
Sauf que aujourd'hui mardi 15 décembre, température négative ou pas, des RER, il n'y en avait pas. Et ce fut là la première avalanche de statuts facebook. J'informe tout de suite que sur les quelques centaines de participants à l'épreuve, une bonne moitié est ou fraichement sortie de l'Ecole, et qu'il ne devait pas y avoir beaucoup de second cycle à Flore cet après-midi. Donc par le truchement d'amis d'amis, de groupes, de fans de pages... On sait que tout le monde va galérer pour aller à Lognes.
Parce que oui, l'examen se passe à Lognes, 12 minutes depuis Porte de Bercy par l'autoroute, 20 minutes depuis Châtelet en RER A. Oui, mes des RER A, ça fait une semaine qu'il n'y en a pas. Comme les musées, sauf que le RER, ça emmerde tout le monde quand il est en grève. La preuve, personne ne s'est plaint que les TDO objets d'art XVIIIe étaient annulés. Mais alors tout le monde hurlait à la mort de savoir comment se rendre à Lognes. Là, plusieurs solutions. Prendre le RER à 8h du matin, et errer dans les rues de la jolie petite ville de banlieue lointaine, entre le McDo et le Leroy Merlin de la zone commerciale. Prendre un train, puis un bus, et avoir le temps d'avaler un café. Ou alors se trouver une copine vachement sympa, susceptible de prêter sa voiture à un groupe de cinq candidats, qui la lui rende avec un sapin de Noël dans le coffre.
Ce fut mon cas. Le trajet effectué en une vingtaine de minutes, nous avons même eu le temps d'expérimenter la cuisine chinoise de la ville, Lognes étant connue pour sa forte communauté asiatique.

Puis l'épreuve se passe...

Puis on retrouve Facebook, et ses centaines de statuts commentant allégrement les sujets de dissertation. Cela va du "a casé Quidditch dans sa copie" à "Sport et culture... shit". Et à nouveau, ça commente, ça y va de son petit mot de soutien, voire de condoléances, tout dépend de l'angle adopté par la personne.

Il ne reste plus qu'à attendre le 15 janvier, date des résultats, pour un nouveau point facebookien de ce merveilleux examen, qui aura au moins eu le mérite de nous faire nous rendre compte qu'à Lognes, les noms de rues sont des plus originaux!

Lo, sportive

dimanche 13 décembre 2009

Love Actually - film de Noël de fille


Une fois de plus, nous avons droit au film de Noël de fille : Love Actually, film de Richard Curtis sorti en 2003.

La recette de ce film de Noël de fille est assez simple...

Mélanger dans une grande bobine de film Bill Nighy, Keira Knightley, Colin Firth, Liam Neeson, Hugh Grant, Allan Rickman et Emma Thompson
Répartissez les ingrédients en une dizaine de petites histoires d'amour,
Allumer la radio sur les chants de Noël, Dido et Norah Jones,
Faire cuire le tout entre le 1er décembre et le 24 décembre
Servir bien chaud sur une montagne de Kleenex
Déguster au fond du canapé avec une tasse de thé

Lo, guimauve on

vendredi 11 décembre 2009

Conteurs d'images au Forum

Hier soir, après quelques petits désagréments, j'ai eu la chance d'assister à la soirée "Conteurs d'Images" organisée au Forum des Images.

Conteurs d'Images, ce sont des courts métrages, mis en scène, commentés, organisés par trois conteurs de la Maison du Conte, et entrecoupés de récits.
Parmi les courts métrages, nous avons eu droit à un vrai petit bijoux : Le Hérisson dans le brouillard de Youri Norstein. CE petit bijoux là :


Ont suivi un court de 1907, dont deux conteurs improvisaient une bande son sur fond de Don Quichotte, un court d'animation en peinture un petit peu longuet, quatre minutes du coeur de l'Afrique poignantes, et pour finir, un petit conte mi vidéo, mi live, dont on retiendra la phrase : "Tu te crois chez Mémé ? Tu sais combien ça coute un tableau ? " Chers étudiants de muséologie de l'Ecole du Louvre, votre mission, si vous l'acceptez, caser cette phrase dans une dissertation de Conservation Préventive au mois de janvier.

Merci le Ciné Club!

Lo, veut bien un petit hérisson

* L’Homme aimanté, de Romeo Bosetti, 1907
* Conte de quartier, de Florence Miailhe, 2006
* Le Rire du roi, d’Achille Grimaud, 2008

mardi 8 décembre 2009

"Non mais ça veut pas dire ça...

- Ça quoi ?

- Con comme une chaise.

-Et qu'est-ce que ça veut dire d'autre je vous prie ?

- Ça veut dire que comme une chaise vous êtes jolie.

- Jolie ?

- Jolie... euh... enfin... pfff... vous êtes plutôt passive, pratique! Vous parlez peu, mais sans vous, ça voudrait dire qu'on serait obligé de s'asseoir par terre.

- Vous me prenez vraiment pour une conne. "

Lo, recherche Le second degré pour les nuls

N.B. Ne possédant les droits de diffusion de l'Avion de Barbie, Guenièvre fait ici très bien l'affaire.

lundi 7 décembre 2009

Suppression de l'histoire-géo en terminaleS : pourquoi faut pas

C'est comme une fleur que je suis tombée sur le billet du jour de l'actu en patates annonçant la proposition suivante : supprimer l'histoire-géo en classe de terminale S. Bon, une nouvelle d'une absurdité pareille, ça n'est pas nouveau, chaque année, y a le Beaujolais, le calendrier de l'avent, et la mesure débile du Ministère de l'Éducation Nationale.
Supprimons donc l'histoire-géo du programme de terminale S. D'accord.

Ou pas.

Explication.

Ce soir, en sortant de la crèche, c'est pleine d'entrain et d'espoir que je me suis arrêtée chez Paul, boulangerie originairement issue du Nord profond, dans l'optique d'acheter une coquille, ou à défaut, un petit bonhomme en brioche. Hier, c'était la Saint Nicolas, et il me fallait ma dose de pâtisserie.
Alors non, ils n'en avaient plus. Sauf celui en exposition dans la vitrine, mais étant un minimum responsable de la santé de la petite que j'avais dans les bras, je me suis abstenue.
Mais le plus grave arriva quand la boulangère, probablement fraîchement issue de terminale, m'annonça que maintenant, c'était les galettes. Des rois. Galette des Rois comme dans Epiphanie. Comme dans 6 janvier. Aujourd'hui, nous sommes le 7 décembre. Logique.

Donc si avec l'enseignement de l'histoire et de la géographie jusqu'à 18 ans, on nous pond des galettes chocolat-frangipane un mois à l'avance (visiblement les cours de science ont déjà subit de sérieux dommages : tout le monde a oublié qu'un gâteau, ça périme), qu'est-ce que ça sera le jour où plus personne n'apprendra une chronologie...!

Lo, va aller cacher des œufs dans le jardin

A l'attention de Monsieur Ludovic Sanejouand

Wah...
Alors là, je dois dire que je suis bluffée!
Vous rendez compte... ArtClair qui lit mon blog...
Bon, je suis consciente qu'ils doivent lire tout ce qui parle d'eux...
Mais quand même!
Qu'ils commentent!

Ceci-dit, n'ayant trouvé le moyen de répondre à Monsieur Ludovic Sanejouand (et avouons le tout de suite, histoire de ne pas passer pour une grosse menteuse, je suis en train de bosser, donc j'ai autre chose à faire que de chercher), je le fais ici. Et ptet qu'il le lira. Ou pas.

Donc Monsieur Sanejouand, loin de moi l'idée d'avoir voulu offusquer ArtClair, que par ailleurs en tant qu'étudiante en histoire de l'art je lis quotidiennement. Avant tout, sachez que le "gros menteur"... Est une blagounette entre pauvres étudiants de l'Ecole du Louvre ayant passé un peu trop de temps devant l'avion de Barbie. Pour information, Montréal, Paris, Barbie, le quai Branly, Libération, Grazia, Stephenie Meyers, tous ont déjà été affublés de "gros menteur". Je ne sais pas si être mis dans le même panier que Grazia vous rempli de joie... Mais bon.

Pour ce qui est de l'absence du Louvre dans l'extrait que j'ai cité, je n'ai fait que copier-coller la brève qui apparaissait sur mon écran... D'ailleurs, c'est .

Enfin, j'ai cité ArtClair comme j'aurais pu citer n'importe quoi d'autre, je cherchais juste une intro pour l'article... Parce que que le Louvre and Co soient en grève, nous, on commence à avoir l'habitude. D'être pris en photo par les Japonnais, ça, pas encore.

Donc voila, Monsieur Sanejouand. J'espère que cet réponse a pu répondre à certaines de vos remarques. Dans tous les cas, sachez que je suis ravie du temps que avez passé à me répondre!

Lo, qui est quand même fière d'elle

dimanche 6 décembre 2009

J - 350 et quelques noises

Juste .

Lo, oui, ça méritait un article

Refus de dialogue de cultures microbiennes au quai Branly

Le lecteur appréciera la titre de cet article qui m'a nécessité au moins trente bonnes secondes de réflexion.

Grande nouvelle, j'ai enfin décidé de me prendre en main, moi et ma thèse, et de débuter les recherches qui occuperont bien quatre ans de ma vie. Dans cet élan de motivation digne d'un vrai miracle de Noël, je me suis rendue dans ma maison numéro 3 : la médiathèque du quai Branly.
Cette jolie et magnifique petite bibliothèque m'avait bien manqué. Et aux dires du personnels, la réciproque était vraie. Brave petite!
Sauf qu'entre temps, le temps d'entre la fin de mon mémoire et le début de ma thèse, juin et décembre donc, il y a eu la crise...

Oui Madame, le quai Branly participe de l'action citoyenne qui vise à éradique H1N1, virus de la grippe. Un comble pour un musée qui présente foule d'objets provenant de civilisations disparues... Mais passons sur ce paradoxe purement branlysien.
Etudions plutôt les conseils prônés par cette petite affichette placardée dans tous les toilettes du musée.

- Pas de bijoux
Là je dis non, je refuse, c'est un coup à oublier ses bagues sur le rebord de l'évier, ça va faire trop de boulot aux objets trouvés!

- eau chaude et savon liquide
Quai Branly : 1 sur 2, parce que pour l'eau chaude, on repassera

- frotter énergiquement
Là je renvois au deuxième point, l'eau étant tellement froide, qu'on a plutôt intérêt à frotter énergiquement histoire de ne pas perdre un doigt

- sécher à l'air chaud
Ah! Enfin des gens intelligents qui ont compris que serviettes en papier plus serviettes en papier, ça risquait de tuer l'Amazonie et la forêt de Rambouillet par la même occasion!

Enfin, on remarquera la personnalisation de l'affiche par le musée : la Chipucuaro fait du plus bel effet!

La semaine prochaine, nous analyserons ensemble l'affiche de la poubelle à gants en latex et masques anti-contamination.

Lo, enseignant-chercheur-quaibranly

samedi 5 décembre 2009

Musée, grève, pierres, etc...

Ce matin, ArtClair publiait ça :

Le Centre Pompidou, le musée d’Orsay et le Château de Versailles étaient encore fermés pour cause de grève vendredi 4 décembre. Le personnel en grève protestait contre les réformes de la RGPP et les suppressions de postes annoncées dans la culture.

Une brève qui sent bon les cours de droit du patrimoine.
Mais la réalité est tout autre. Oui madame, ArtClair, gros menteur! Parce que bon, Pompidou, on le sait, c'est fermé depuis deux semaines. Orsay, on fait comme tout le monde, on se pointe devant la grille et on fait demi-tour. Versailles, avec le temps qu'il fait sur Paris, il faut vraiment être taré pour vouloir y aller.
Mais le Louvre, qui c'est qui n'en parle du Louvre ? Car le Louvre fermé, ça c'est une affaire d'état! Que dis-je, un scandale touristique mondial! Imaginez plutôt...

Vous êtes un touriste japonnais, au milieu d'un groupe de trente touristes japonnais, vous venez de vous taper une vingtaine d'heure de vol et une douzaine de décalage horaire. Vous êtes fatigué, usé, sur les genoux, et votre seul salut serait le sourire de Mona. Et ben raté! Vous vous retrouvez comme un con, devant une grille fermée et personne foutu de vous expliquer, même en anglais, ce qu'il se passe...
Quand tout à coup! ELLE arrive! Elle, la pauvre petite étudiante qui gravit pour la énième fois de la semaine les marches du Carrousel, celle qui parle anglais, qui explique que non, le musée n'est pas ouvert, mais que si vous avez de la chance et quelques heures à tuer, vous pouvez patienter pour espérer voir un bout de peinture. Qu'elle est gentille la petite étudiante! En bon touriste japonnais, vous vous devez donc de la remercier comme il se doit!
Et c'est là, mesdames et messieurs que j'ai appris une étrange coutume orientale : la séance photo. Car pas de remerciements, pas de petits bonbons, non, des photos. Avec chacun des membres du groupe.

Donc! ArtClair, c'est bien beau de dire que Pompidou, Orsay, ou Versailles sont fermés, mais avez vous conscience des conséquences psychologiques que peut causer la fermeture du Louvre ?
Et je ne parle pas des cours annulés, des TDO dans les restaurants, ni des coups de fil au BDE pour savoir si la salle 60 du département des peintures françaises sera ouvert dimanche!

Et pendant ce temps, Mitterrand va manger des frittes à Lens...

Lo, en photo

vendredi 4 décembre 2009

30 STM - This is War

Bien qu'ils soient actifs sur Facebook depuis une semaine, Noir Dez ne sort rien du tout. A l'inverse, 30 Seconds to Mars a mis en ligne sur Deezer leur troisième album, This is War, et ce depuis mardi. Et pour ceux qui zyeutent l'actualité du groupe (et pas uniquement celle de Jared Leto, non madame!), ils auront déjà entendu Kings and Queens, extrait de l'album, en libre écoute sur le site du groupe depuis plusieurs semaines, et acheter leurs billets pour les prochains concerts.

Côté son, dès le premier morceau on reconnait tout de suite le groupe. Et la voix de Jared Leto. Comme beaucoup, j'avais largement préféré le deuxième album de groupe, Beautifull Lie. Et comme j'ai retrouvé pas mal de chose de ce second opus dans This is War, forcément, j'ai aimé. Pour l'instant moins que Was it a dream ou Attack, je pense qu'il me faudra du temps pour m'habituer à l'évolution du groupe, mais j'ai aimé. Il faut aussi dire que ça fait plus de quatre ans qu'on l'attend cet album... Enfin cela dit, j'ai tout de même bien hate d'écouter la version accoustique!
Côté son également, 30 STM a su remercier les membres de la Mars Army, la communauté de fans qui suit le groupe, en faisant participer plusieurs personnes lambda à l'enregistrement des choeurs ou des instruments (je me suis demandée si Johnny il faisait participer les opticiens à ses albums...)
Pour ce qui est de l'image, en revanche, on est loin des autres clips, et ce malgré une vidéo de plus de huit minutes (dont deux minutes de générique de fin!). Il faut dire que 30 STM avait déjà fait très fort en tournant sur la banquise et un court métrage en plein cœur de la Cité Interdite. Alors même le cheval de Kings and Queens, il ne fait pas le poids!

Donc en résumé, 30 Seconds to Mars se veut de plus en plus progressif, réalise toujours des clips alternatifs, et a un chanteur dont la voix est à tomber. Demain je cours l'acheter. CQFD.


Lo, il est minuit passé, l'album doit normalement être sorti!

jeudi 3 décembre 2009

Alias

Aujourd'hui, je suis allée signer une autre contrat. Cette fois-ci chez bop. Chez bop, à bien différencier de bip, on m'a également fait signer une clause de confidentialité. Mais bop m'a aussi fait ouvrir une énième boîte mail, à n'utiliser que pour converser avec mes supérieurs et agents de liaison.
Non, bop n'est pas la CIA, sinon on m'aurait aussi demandé de changer de nom.

Lo Bristow

mercredi 2 décembre 2009

Doctor Who - Waters of Mars


Les Anglais sont forts. En plus de faire de bonnes séries, ils ont développé le concept des épisodes hors-saisons. A tel point qu'on peut avoir cinq épisodes entre deux saisons. Épisodes de Pâques, de la Toussaint, de Noël, les britanniques revisitent à leur manière le cycle ATPien des fêtes calendaires.

C'est donc comme ça que fut diffusé il y a quelques semaines Waters of Mars, épisode spécial automne de Doctor Who, collection 2009.
Waters of Mars dure une heure, met en scène David Tennant dans ses dernières apparitions, et prépare gentiment mais surement à la fin de l'acteur dans l'épisode de Noël. Et se passe sur Mars, vous l'aurez compris. Là, pas d'aliens, juste une petite mutation de l'espèce humaine à faire froid dans le dos, qui n'est pas sans rappeler certains épisodes d'X-Files, où, coincés sur une plate-forme scientifique au beau milieu de l'Antarctique, Mulder et Scully devaient faire face à des changements de personnalité... Mais je m'éloigne!
Car les monstres, les soucoupes volantes, se faire des frayeurs au coin de la cheminée, ça n'est pas le propos de l'épisode, et de loin. Dans Water of Mars, le Doctor est confronté au même dilemme que lors des derniers jours de Pompei : assister à une catastrophe historique sur laquelle il ne peut en aucun cas intervenir. L'un des grands fardeaux des Time Lords.

Donc dans Waters of Mars, on sursaute, on trépigne, et on pleure... Et on se dit que non, définitivement non, on ne veut pas que ça se termine. Surtout pas.



Lo, attends Noël

mardi 1 décembre 2009

lundi 30 novembre 2009

MuCEM, IL est (enfin) revenu

Non, il ne s'agit pas là d'un livre de Stephen King, mais bien de la réalité : le MuCEM revient sur le devant de la scène!

Le MuCEM...

Mais si! Le Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée! Le truc qui doit remplacer feu le Musée des Arts et Traditions Populaires et qu'on attendait plus!
Et bien il est là! Revenu d'entre les fonds de cartons dans lesquels il avait été un temps enterré. Il est revenu, et bien vivant, puisque ce matin, Frédéric Mitterrand, ministre de nous, s'est rendu à Marseille afin de poser la première pierre du futur musée.
Donc non, je ne tire pas cette information de ma chaussure sans talon (premier grand drame de ma vie de femme : premier cassage de talon), mais du site du Ministère de la Culture, , qui nous annonce aussi que le musée devrait ouvrir en 2013 (et tous les ouvriers seront sous potion magique, oui Madame!) avec deux expositions temporaires, "le bleu et le noir, le rêve méditerranéen", et "masculin-féminin", qui bénéficie déjà d'une exposition virtuelle en ligne sur Internet depuis six mois.
Mais surtout, exit Colardelle, l'article annonce dès l'en-tête la couleur : Suzarelli tient désormais les rênes du musée.

Lo, qui n'a pas fini d'en parler

dimanche 29 novembre 2009

Revue de presse : Libé analyse Twilight

et Lo analyse Libé...

Quelle ne fut pas ma stupeur hier en ouvrant la boîte aux lettres et en voyant la une de Libé! "Le phénomène Twilight, accros aux vampires". Alors même Libé nous en tartine quatre pages...
Mais si le quotidien nous descend gentiment le film adapté du second tome (comme n'importe quelle personne censée j'ai envie de dire...), fait un bref et énième rappel de toutes les adaptations du mythe vampirique depuis la création du cinéma, nous fait partager l'expérience d'ado en fleur à la sortie du film, le constat est là : Libé ne sait pas de quoi il parle.

Parce que les erreurs, il y en a dans ces pages...
Qu'on me dise que dans 144 épisodes de Buffy, on ne voit pas une goute de sang, bon, d'accord, moi je peux en citer plusieurs, mais peut-être que les journalistes n'ont suivi la série que d'un oeil... Mais alors qu'on ose écrire ça : "Des centaines de produits s'arrachent dans les boutiques et les sites spécialisés. Des tee-shirts à l'effigie du bel Edward, au sac de plage seulement, en passant par les figurines (33 euro quand même), les bracelets et bagues certifiés conformes sans oublier les chaussettes, mitaines et même les pansements, rien n'a été oublié. A part les strings et les préservatifs, manifestement pas du genre de la maison."
Alors moi, je les ai trouvé les sous-vêtements à la tête de Pattinson, et peut-être que les capotes n'ont pas encore fait surface, il n'en reste pas moins que le crack Twilight, lui, existe!

Donc chers journalistes de chez Libé, je suis libre comme l'air, et accepte volontiers tout poste de rédacteur!

Lo, n'a marre de Twilight

Sidaction 2009 : Pont des Arts sous la pluie


Je le savais, je l'avais senti, je m'étais souvenu de mes expériences passées... donc j'avais prévu! Des collants sous le jean, un pull par dessus le sous-pull, des mitaines par dessous les gants, une drosse écharpe en laine tricotée main, et trois paires de chaussettes.
Et j'ai eu raison. Parce que cette année, au SIDACTION, pas de soleil d'hiver, pas de doux rayons pour nous réchauffer le visage, non, juste de la pluie, du vent, et du froid. Oh mais pas de quoi nous décourager, loin de là! Ni la neige, ni les sauterelles ne nous auraient arrêtés!
C'est donc dans la joie et la bonne humeur que nous nous sommes retrouvés à sept au milieu de quelques dizaines de personnes sur le Pont des Arts hier après-midi pour la chaîne de solidarité du SIDACTION.

Et cette année, malgré la pluie qui nous gelait les pieds, le glamour était de rigueur! Oui mesdames et messieurs! Le glamour en personne incarné par Christina Cordula! Elle même! (Vous non plus vous ne savez pas qui elle est ? allumez M6, il parait qu'elle y apprend à des gens normaux comment s'habiller encore plus normalement)
C'est donc ainsi, qu'en plus de montrer notre soutien à la lutte contre le SIDA, on se retrouve sur les photos de la star. So engagé, so chic!

Lo, SIDACTION

jeudi 26 novembre 2009

Sidaction, Pont des Arts, J-2


Comme tous les ans, alors qu'arrive décembre, ses douces averses et ses petites rafales de vent, se tiendra samedi la chaîne de solidarité pour la lutte conte le SIDA, organisée par le SIDACTION, sur le Pont des Arts. Le but du jeu est simple : se retrouver dans le froid, la joie, et la bonne humeur à 14h30 sur le Pont, pour revêtir un joli t-shirt au couleur de l'association, et faire l'andouille au dessus de la Seine!
C'est bien, ça ne mange pas de pain, ça montre qu'on est concerné (et on se retrouve en photo dans la presse)

Lo, prépare gants, collants, bonnet, écharpe, moonboots

mercredi 25 novembre 2009

Girl Number 9


En ce qui concerne les séries télé, j'ai une bible : le blog qui leur est consacré par le Monde.fr. C'est un peu mon garde manger quand je manque de nouveauté. L'article du jour était consacré à une web-série (comprendre une série créée exclusivement pour Internet) britannique (tiens donc!) : Girl Number 9. Cet article était intrigant. Il ne dévoilait absolument rien de la série, si ce n'est que les scénaristes avaient déjà sévi sur Torchwood ou Doctor Who, et cela suffisait amplement à me faire cliquer sur le bouton annonçant que les épisodes étaient visibles gratuitement à cette adresse.

Série tout à fait remarquable. C'est ce qu'on pouvait lire dans l'article. Moi je dirais que c'est un vrai coup de génie.

Mais surtout, on ne peut pas en dire plus. La série doit durer en tout 30 minutes, découpées en 6 épisodes, alors forcément, il est difficile d'en parler sans en dévoiler la moitié. Donc je dirai juste qu'on dévore l'intégralité de la série d'une traite. Enfin âmes sensibles, s'abstenir tout de même...

Lo, wah

Un kilomètre à pied...

A l'Ecole du Louvre, on nous apprend beaucoup de choses. De la théorie (c'est là le principe même d'une Ecole d'histoire de l'art et de muséologie) et de la pratique. Mais attention, pas n'importe quelle pratique. Ici, pas de cours de quel est le meilleur fournisseurs en mousse de protection, ou comment on rempli un bon de déplacement, ou encore quel est le formulaire B48 qu'il faut obtenir pour faire sortir une oeuvre du territoire.
Non. A l'Ecole, on vous apprend à survivre dans un musée. Sur le tas, certes, mais au bout de cinq ans, vous devez être rodé. Vous savez qu'il faut toujours emporter une petite bouteille d'eau pour pouvoir se désaltérer. Vous savez aussi qu'il faut privilégier le jean, au cas où il faudrait se poser su le parquet (jamais épousseté). Vous connaissez par coeur l'emplacement des ascenseurs dans le Louvre, parce que bon, il ne faudrait pas que vous vous retrouviez coincé au beau milieu de l'escalier de la Victoire de Samothrace à cause d'une groupe de touriste nippon. Mais surtout, vous SAVEZ que si vous devez passer plus d'une heure à gambader dans les salles, vous DEVEZ porter des chaussures plates.

Et bien après deux ans passés loin des salles, vous oubliez ces petits détails...

Lo, vient de passer 4h dans le Louvre et a donc très mal aux pieds...

mardi 24 novembre 2009

Art Nouveau Revival à Orsay


Quaibralyser
v.t. du premier groupe, dérivé du terme parisien "quai Branly". Se dit d'un lieu, d'un espace, d'une action, dont le propos tend à dire de moins en moins de choses, à mélanger les genres, et à donner un spectacle au visiteur plutôt qu'un contenu scientifique.

Aujourd'hui, histoire de ne rien perdre de ma motivation, je me suis rendue avec Monique et Vincent au musée d'Orsay, potasser l'autre exposition du moment (je rappelle pour ceux qui ne suivraient qu'à moitié qu'à Orsay se tient une magnifique exposition monographique consacrée à Ensor), Art Nouveau Revival. Pourquoi potasser ? Parce que l'un des sujets de l'examen de conférencier que j'ai la bonne idée de passer dans les mois qui viennent est les formes géométriques et organiques dans l'art. L'art nouveau quoi.
L'exposition a lieu sur la galerie côté rue de Lille, dans cinq petites salles, aux entrées joliment encadrées de violet. Chaque salle correspond à un thème : l'art nouveau les a inspiré. Les surréalistes, les stylistes, les psychédéliques, les designers. Tout le monde en somme.
Ces salles présentent de très belles pièces, d'un tableau de Dali à des pochettes d'albums des Gratefull Dead, en passant par des robes sixties en papier et des fauteuils Dino Bugatti.
Mais si la présentation thématique est plutôt intelligente, et les pièces jolies, pourquoi l'exposition a-t'elle reçu le qualificatif de "quabranlysée" ?

Parce que déjà, quand on est un vrai musée, on tient compte des normes de conservation préventive des oeuvres : on fait les poussières! Et d'autant plus quand on a décidé de mettre de la moquette beige au sol et d'exposer des meubles en PVC noir.
Mais ce qui est le plus frappant au musée d'Orsay ces derniers temps, c'est le mélange des genres. Déjà, lors de l'exposition Max Ernst tenue cet été, on se demandait ce que venaient foutre des collages du surréaliste dans un musée dont les oeuvres les plus récentes ne dépassent pas 1914. Ben là c'est pareil. Loin de moi l'idée de dénigrer le rock des années 60 (quoi que jamais je n'aurais eu l'audace de mettre côte à côte les pochettes d'album de Johnny, des Beatles et de Debussy...), mais bon, ça ou l'affiche de Peau d'Ane, ça n'a pas grand chose à faire à Orsay. Oui, mais ça sert le propos. D'accord. Mais bon... Pourquoi à Orsay alors ? Parce que comme Tarzan, Art Nouveau aurait eu plus ça place à Beaubourg qu'ici, voire au Grand Palais (si il y avait eu le double, voire le triple de pièces).

alors l'exposition est jolie, un peu empoussiérée, diffuse de la bonne musique, mais aurait tout aussi bien pu être présentée ailleurs.

Lo, va aller ingurgiter le catalogue

lundi 23 novembre 2009

Twilight détruit le cerveau

Après les produits dérivés plus ou moins banals, du simple livre au sex toy, il ne manquait qu'une chose dans l'univers twilightien : la drogue.

On en rêvait, les dealers de New York l'ont fait, et on créé le seul produit capable de refléter à la perfection les effets des romans de Stephenie Meyer sur la santé du grand public (quelque chose de nocif et mortel, un truc qui vous dézingue le cerveau) : des sachet d'héro à l'effigie de Edward.

Lo, en cure

Caftans de Topkapi au Louvre



Partie pour aller visiter l'exposition Mille e tre de Umberto Eco au Louvre, je suis allée voir celle consacrée aux textiles turcs, les Caftans du palais de Topkapi. Principale raison du changement : on ne sait toujours pas où est l'exposition de listes...

L'exposition présente dans la petite galerie de l'aile Richelieu, fait, selon le site Internet du musée du Louvre, revivre les fastes de la cour ottomane d'Istanbul. Ouais, c'est pas faux. Les pièces présentées, des caftans, grands manteaux en soie ou velours, portés par les membres de la cour à Istanbul durant le règne des Ottomans (XIII - XXe, c'est à dire durant tout le temps) sont superbes, et on en prendrait bien un pour se faire une robe de chambre.
Bon, l'exposition est petite, donc ne présente pas beaucoup de pièces, et à l'inverse, pas mal de texte. Des textes assez simples, tant qu'ils ne décrivent pas la technique du tissage à laquelle je ne comprends toujours rien, même en y mettant de la bonne volonté! En revanche, les premiers textes expliquant le pourquoi du comment que les textiles sont arrivés en si bon état et avec tant de renseignements sont très intéressants! Conservés dans des trésors ou des mausolées, les caftans étaient accompagnés de petites étiquettes indiquant dates, matériaux, propriétaires, une technique dont un certain nombre de conservateurs devraient s'inspirer!

Donc non, je n'ai toujours pas vu Vertige de la Liste, mais j'ai vu de jolis manteaux, c'est déjà pas mal!

Lo, une maille à l'envers, une maille à l'endroit

dimanche 22 novembre 2009

Rapunzel et les Deux Ours

Dans une lointaine forêt bretonne, habitait une jeune princesse au doux prénom de Monique qui avait les cheveux bruns si longs, que les auteurs qui ont chroniqué sa vie la surnommaient Rapunzel.
Parvenue à s'échapper du château familial dans lequel elle était retenue prisonnière, Rapunzel habitait désormais à Paris. Dans cette ville vivait une famille ours. Il y avait le grand ours, et le grand ours.

Un jour où il faisait très beau, et parce que la viande mijotait dans une marmite sur la gazinière, les deux ours décidèrent d'aller faire un match de tennis afin d'entretenir leurs corps de rêve, en attendant que le déjeuner cuise. Ils sortirent donc tous les deux, laissant derrière eux la porte de leur trois pièces avenue d'Italie entrouverte; ils ne craignaient pas les voleurs dans le XIIIe.
Rapunzel ce jour là avait aussi eu l'envie de se promener dans les rues grises du quartier (on ne me dira quand même pas que niveau architecture, Place d'Italie vaut les quatre premiers arrondissements...) et, chemin faisant, elle arriva près de l'immeuble des deux ours.

Par l'opération de Merlin, elle poussa la lourde porte bleue, entra dans le bâtiment de droite, monta le premier escalier, frappa à la porte de gauche, mais n'entendit aucune réponse. (Les ours sont partis, suivez un peu bordel!) Alors comme elle avait besoin d'un coin où poser sa grosse valise d'immigrée bretonne, elle entra.

En arrivant dans la salle à manger (dans la pièce quoi), elle remarqua sur la table deux couteaux à viande. Elle alla dans la cuisine, se sortit une assiette, piocha un bout de boeuf dans la marmite, et coupa sa viande avec le couteau de grand ours. Lequel, on s'en fout, c'est les même couteaux, acheté chez ikea par lot de six. N'étant pas une fan inconditionnelle de protéine, Rapunzel alla ouvrir le frigo, et n'y trouva que viande, viande et viande. Ni une, ni deux, elle descendit chez le primeur acheter une douzaine de kilos de verdure.

Ensuite, elle voulut se reposer. Elle se coucha sur le lit de grand ours, mais il était bien trop grand (vous voyez une princesse dans un lit king size vous ?). Elle se coucha sur le lit de l'autre grand ours, mais c'était quasiment la même chose. Elle testa donc le canapé, qu'elle trouva à son gout, et s'assoupit, tout en ayant pris soin de regonfler les coussins, elle était une fille tout de même...

Après avoir écrasé son frère trois sets à zéro, les deux ours rentrèrent à l'appart. Grand ours voyant que devant sa chaise d'un blanc immaculé se tenait une assiette à moitié vide s'écria : "Quelqu'un à touché à mon boeuf!" (une porsch, une vache, une patate...). L'autre Grand ours, ouvrant le frigo, s'exclama, une pointe d'aigu dans la voix : "Quelqu'un a contaminé le frigo!".

Le Grand ours s'avança dans sa chambre, et vit son lit, donc le couvre-lit d'un blanc immaculé était froissé, dans l'angle inférieur gauche, sur une surface de quatre centimètres sur sept. Il s'écria alors "Quelqu'un a osé foutre ses fesses sur mon lit king size!". Grand ours (oui l'autre toujours), voulu allumer la télévision, et en voyant apparaître à l'écran un chef d'orchestre estampillé Arte, plutôt que la partie de Mario Bross 42, s'exclama : "Quelqu'un a bousillé ma partie!".

Alerté par les cris de son frère ours, Grand ours rejoignit le salon, et s'arrêta net devant le canapé, sur lequel Rapunzel dormait toujours profondément (ça, on est loin de la Princesse au petit pois... Rapunzel, elle tient plus de la Princesse Fiona!). Il s'écria alors "Une fille a contaminé notre tanière!"

Malheureusement, nous ne connaissons pas encore la fin de ce conte. Alors nous n'émettrons que deux hypothèses : soit ces cris réveillèrent -enfin- Rapunzel, qui, prise de panique face à ces deux carnivore, pris sa valise, et s'enfuit dans un autre appartement ; soit elle se leva, fit face aux deux ours en fin de comptes pas méchant, et leur apprit la vie, c'est à dire manger des trucs verts, et écouter de la bonne musique.

Lo Andersen

Quand la futilité contre la crise

Tout comme moi, l'Ecole du Louvre a décidé de dépasser ses limites, et de provoquer tout un tas de premières fois. Alors qu'hier avaient lieu les premières journées portes ouvertes de l'établissement (d'accord... c'était organisé dans le cadre des 50 ans du Ministère de la Culture, par le-dit Ministère...), jeudi soir se tiendra la première soirée des Anciens Elèves. L'occasion de voir tous ceux qui y ont un jours mis les pieds, et nos anciens camarades à nous. Sauf que comme moi, bien que nous ayons été une première, puis une deuxième et une troisième fois diplômée, beaucoup d'anciens élèves invités à ce cocktail sont toujours élèves. L'histoire de l'art, un monde à part...
Bref.
Donc en tant que meuble de cette Ecole, et préfète en chef, je me dois de faire bonne figure jeudi soir. C'est donc dans cette optique, que je suis allée m'acheter une paire de boucles d'oreilles ROSE, afin de l'assortir à ma pochette ROSE.

Alors non, je n'y suis pas allée juste parce que je déprimais et que l'ouverture du porte-monnaie est un remarquable remède contre la morosité. Et non, je ne raconte pas tout ça dans le seul but de divertir Monique, qui depuis que je suis en panne d'inspiration n'a rien à lire durant ses longues soirées grises et froides.

Lo, devrait peut-être trouver un bracelet aussi...

samedi 21 novembre 2009

Bilan de santé : syndrome de l'écran blanc

Certains souffrent du mal de la page blanche, forcément, quand tu blogues, la maladie s'adapte à ton cas. Et tu te retrouves atteint d'écranblantite aigüe.
Malheureusement, cette maladie sévère se traduisant par un manque d'inspiration, une lenteur d'écriture, et une flémigite de clavier, ne peut se guérir qu'avec de lourds remèdes. Tout d'abord, l'option légère, ne demandant que peu d'implication, le cinéma. Sauf que voila, c'est la crise mes chéris, les places de cinéma sont chères, il faut donc se contenter des films diffusés à la télé (et là je remercie publiquement Monique pour m'avoir rechargé mon ordinateur...). Ou d'attendre que je sois allée voir Twilight.
Un peu plus longue, l'option "lecture" demande également une participation plus importante de la part du patient, car on attend ici de lui qu'il s'avale l'intégralité d'un ouvrage. En ce moment, je lis Chic et Choc à New York, ça n'appelle aucune critique ni commentaire...
Enfin, le traitement lourd. L'exposition. Alors là, c'est de l'implication totale. Une participation active du malade au traitement : nécessité de prendre les transports, parfois même de paiement de billet d'entrée, d'attente dans les files, de bousculade avec d'autres visiteurs... Oui, tout ça est violent, mais le traitement est rapide, et en quelques heures, vous avez retrouvé un sujet de conversation.

Sauf que depuis trois jours, je répare les conneries d'Hector l'ordinateur mort, et que demain je passe ma journée à l'Ecole à tenter de la vendre à des lycées. Elle est dure la vie parfois.

Lo, veut un sujet croustillant

mercredi 18 novembre 2009

le BDE sauve le musée de Montmartre


Ou du moins, il tente de le faire.

Car oui, la mairie de Paris a décidé de couper les subventions de ce joli petit musée perché en haut de sa butte. Et que nous, et ben on ne veut pas.

Donc le BDE de l'Ecole du Louvre se mobilise à coup d'affiche, de pétitions et de banderoles pour essayer de sauver le musée!

Signez ici!

Lo, peintre de banderole

mardi 17 novembre 2009

Peau d'Ane, Jacques Demy

Peau d'Ane par Demy a été le premier film en couleur qu'a vu ma maman petite fille. C'est aussi l'enregistrement sur une vieille vidéo que ma grand mère a vu diffusé le plus de fois sur sa télé. Et c'est toujours le film capable de me remonter le moral.

Regarder Peau d'Ane demande en revanche un certain recul et l'acceptation de pas mal de petites choses... Tout d'abord, on aura à cœur d'avoir la voix claire afin de chantonner en même temps que Catherine Deneuve les magnifiques chansons . La chanson du cake d'amour restera célèbre (et dans la tête), autant pour ses paroles pleine d'esprit que pour le tablier-robe couleur de soleil de Peau d'Ane. Précisons tout de même que c'est Anne Germain, et non Catherine Deneuve qui chante sur la bande son...
Ensuite, la marraine la bonne fée. Oui, c'est un conte comme un autre, que ce soit Cendrillon, Fiona, ou Peau d'Ane, toutes ont une marraine la bonne fée. Celle de Demy vient du futur, ou vois le futur, on ne sait pas très bien. Bref, on s'en fout. L'essentiel, c'est de l'accepter, et de ne rien trouver de surprenant à ce qu'elle écrive les poèmes de Cocteau avant l'heure, porte une robe lilas échancrée haut sur les cuisses, et se balade en hélicoptère.
On trouve aussi des personnages étranges dans Peau d'Ane de Demy... Le marquis de Carabas, tiré du Chat Botté, autre conte de Perrault, la Princesse de Clèves, ou la Comtesse de Ségur. Que du beau monde présent au bal des chats et des oiseaux.
Pour ce qui est des acteurs, le casting est plutôt impressionnant. Jean Marais toujours aussi séduisant, même grisonnant et ridé. Catherine Deneuve, tentant de ressembler à Josette Day, la Belle de Cocteau. Et Jacques Perrin, en collant et culotte courte vivant à Chambord, rien que ça. Sans parler bien entendu des valets rouges, des chevaux blancs et des ânes à pièces d'or.
Enfin, il faut passer par dessus le faste kitsch des décors et des costumes (quoi que je tuerai pour une robe couleur du temps...). Mais on s'en fout, c'est un conte de fée.



Lo, mais qu'allons nous faiiiiiiiiiirheu de tout cet amouuuuuuuuur

Quand vendredi 13 prend 4 jours de retard


A chaque fois, j'attends le vendredi 13 avec angoisse. Et comme chaque fois, samedi j'étais toujours vivante et sur deux jambes. C'est donc pleine d'insouciance et d'allégresse que j'ai entamé cette nouvelle semaine.
Grossière erreur. Peut-être est-ce un truc d'année bissextile, de décalage horaire ou d'attraction de la lune, quoi qu'il en soit, les catastrophes apocalyptiques ont eu lieu aujourd'hui. Tout un flot d'ennuis et de problèmes qui m'ont conduit au désespoir ultime : l'achat de paquet de chips et de tablettes de chocolat.
Dire que Harry Potter ne sort que demain... Ca aurait été la chose idéale pour me remonter le moral. A la place, je regarde Jean Marais déclamer des poèmes de Jean Cocteau à Catherine Deneuve.

Lo, amouuuuuuuuur amouuuuuuuuuur je t'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiimeuuuuuuuuuh tant

lundi 16 novembre 2009

Légende bretonne


Il était une fois, dans une contrée reculée, éloignée de toute civilisation, perdue au fin fond de la forêt, oui donc pas tout près quoi, une princesse. Cette gentille jeune fille, répondant au doux prénom de Monique (ouais, je sais, ça fait un peu vieillot... Mais ça va bien avec le papier peint vieux rose des murs de sa chambre), vivait dans la demeure familiale : un château en pierre, dont les tours centenaires surplombaient la lande alentour. Autour de ce château, des bois, des prés, des verts pâturages au milieu desquels gambadent joyeusement veau, vache, cochon, écureuil et légumes bio.

Cette princesse avait tout pour être heureuse, si ce n'est que ses parents n'étaient que d'horribles tyrans dépressifs, se nourrissant de poisson bouilli et d'endive à l'eau.

Drame.

Voici donc la belle et douce jeune fille aux courts cheveux noirs, obligée de se laisser pousser les tresses, et d'attendre, la tête à la fenêtre, que sa PrincesseCharmante passe par là sur son fier destrier... Attention, par n'importe quelle PrincesseCharmante, une douce jeune fille, fervente amatrice d'opéra et de tutu, de jolis cheveux courts, sachant cuisiner les magrets de canard au poivre vert et le thé à la menthe.

Oui enfin... La princesse Monique aurait plus vite fait de prendre le premier train qui passe direction Paris, parce que les PrincessesCharmantes, ça se trouve dans les salons de thé de la capitale, et pas au détour d'un bois.

Donc en gros, Monique, ramène vite tes fesses à Paris, y a des PrincessesCharmantes à aller chercher!

Lo Grimm

Cours de chant

Non, je n'ai pas décidé de rejoindre la chorale du BDE de l'Ecole du Louvre, ni de m'inscrire à des cours de chant, et encore moins de participer à la Nouvelle Star.

Non, je passe juste mon temps à chanter Fuck You Very Much de Lily Allen, afin de participer à notre grande vidéo réalisée pour le Sidaction.

Donc à partir de demain, nous transformons le bureau en studio d'enregistrement, afin de faire ça :



Lo, chante

dimanche 15 novembre 2009

Tim Burton au MoMA

Nous, on a Tati à la Cinémathèque, eux ils ont Burton au MoMA. Tout de suite, c'est pas pareil...



Lo, veut aller à New York

samedi 14 novembre 2009

James (art) Ensor à Orsay


Après avoir fait une première tentative de visite de l'exposition James Ensor au musée d'Orsay il y a deux semaines, j'ai enfin réussi à y mettre les pieds, par ce merveilleux après-midi de novembre.

Tout d'abord, soyons clairs, il ne s'agit pas d'une exposition du musée d'Orsay, mais d'une exposition du MoMA de New York. Et d'une exposition du MoMA de New York réalisée avec des œuvres conservées dans les musées belges. Si les cultures ne dialoguent pas au musée du quai Branly, elles le font sans problème à Orsay! Enfin précisons tout de même que le Conservatoire, tableau d'Ensor acheté par l'État à la vente Berger Saint Laurent du début d'année, est présenté dans l'exposition.

L'exposition, c'est joli.
Les toiles présentées le sont de façon chronologique, ce qui permet de se rendre assez bien compte de l'évolution de la peinture d'Ensor, de ses premiers tableaux fortement inspirés de la fin du XIXe français, aux parades de masques, en passant par une jolie phase mystique, pour finir sur une salle plein de portraits. Le parcours fonctionne assez bien, les textes sont clairs, et, oh joie, écrits sur la plaquette disponible à l'entrée de l'exposition. Parce que pour réussir à lire ceux sur les murs, il faut soit avoir de bons yeux/bonnes lunettes, soit réussir à se mettre pile devant (ce que les visiteurs néerlandais qu'on a croisés n'ont pas compris...)
Et puis les œuvres sont jolies, en particulier les dessins (parce que j'ai beau aimer le rose, trop de rose tue le rose, et dans les tableaux de Ensor, du rose, il y en a beaucoup).
Et puis il est belge, et forcément, solidarité nordiste aidant, j'ai aimé l'exposition.

Lo, du Nôôôrd

vendredi 13 novembre 2009

Vaccinez vous! Vaccinez vous! Qui disaient...

Depuis quelques jours, nous avons la chance de voir sur nos écrans de télé un magnifique spot publicitaire (disponible ici) incitant la population française à se faire vacciner contre la grippe A/H1N1/porcine/mexicaine/vénusienne.

Si ce spot est mignon, adorable, digne d'une assurance obsèques, le plus drôle est paru dans la presse ce matin, annonçant que 1% des vaccinés avaient déjà développés des effets indésirables.
Donc en plus des effets indésirables de la grippe, du Tamiflu, voici ceux du vaccin.

Un grog, du doliprane 1000, y a que ça de vrai!

Lo, qui pense à Marine au fond de son lit avec la grippe

jeudi 12 novembre 2009

Portraits croisés au Pavillon des Sessions


Le quai Branly se serait-il décidé à donner des cours de muséographie à ses conservateurs ? Parce qu'il faut bien admettre que depuis un certain temps, les expositions qu'ils organisent valent le coup. Enfin valent le coup... Comme quand on met un 17/20 à un élève qui n'a pas fait trop de fautes à sa dictée de mots.

Je suis donc aujourd'hui allée voir l'exposition de photographies Portraits Croisés, organisée au Pavillon des Sessions dans le cadre de la biennale Photoquai.
Portraits croisés présente toute une série de portraits photographiques (d'où le titre de l'exposition, vous l'aurez compris) issus des collections de la photothèque du musée du quai Branly. Ces portraits d'hommes et de femmes africains, américains, asiatiques et océaniens, sont exposés au milieu des salles du département du Louvre, au milieu des objets.
Alors oui, les clichés sont superbes. Non, il n'y a pas trop de reflets de lampes sur les cadres. Oui, ça fait plaisir de voir une expo de photo au milieu du Pavillon des Sessions. Oui, le quai Branly fait dialoguer les cultures. Mais là, non. Car le principe de l'exposition est là, mettre en rapport les clichés avec les objets présentés dans les salles du Louvre.
Bon, soyons bonne joueuse, pour certaines photographies, ça fonctionne. Très bien même. Le portrait d'une femme scarifiée à côté d'une tête en terre cuite africaine présentant des cicatrices, on ne pouvait pas faire mieux. Ce que je n'ai pas compris en revanche, c'est la photographie d'un Amérindien du Mississippi de l'autre côté de la vitrine... Je ne dois pas parler le même dialecte qu'eux!

Donc Photoquai by le Louvre, c'est joli, c'est rapide, mais quand la porte des Lions est fermée, qu'est-ce que c'est loin de l'Ecole!

Lo, a marché 20 minutes pour arriver à 100 mètres du bureau

Petit coup d'oeil sur l'actu

A force de mener la vie parisienne (kof kof), je ne suis jamais devant la télé à l'heure des info, je ne lis que les news culture sur internet, et la radio est branchée sur de la musique. Autrement dit, ma connaissance de l'actualité international ne dépasse pas le stade minimum de ce que l'on peut lire sur les pages du journal de son voisin dans le métro le matin, et de l'actu en patate de Martin Vidberg.
Cependant, une fois par mois, je tente de me reconnecter avec la réalité en me faisant une soirée magazines d'informations et actualités. Et voila comment on se met à jour... Avant de se dire qu'on a eu notre dose d'actu pour trois ans.

Entre le grand numéro de comique de Christian Vanneste, les chiffres du SIDA, la campagne de vaccination contre la grippe A (m'en fous je l'ai eu!) et les disparitions inquiétantes, j'ai retenu l'info culture. Ben oui quoi...
Bref, l'info culture du jour, c'est la polémique lancée par Marie NDiaye, lauréate du Goncourt, et par les propos qu'elle a tenu en juin 2009 sur le Sarkoland, petit pays fabriquant de fromage et de robes de couturiers, dont la politique laisse à désirer. Sauf que voila, le fait que Madame NDiaye ait pu recevoir une telle distinction qu'est le Goncourt, tout en ayant dit que le chef suprême reconnu par les Dieux qui les gouverne n'était pas si bien que ça, ça embête un petit peu les gens qui travaillent directement pour le chef suprême. Donc ces gens bien pensant on trouvé la solution miracle : le Ministre de la Culture devrait avoir un droit de regard sur qui qui pourrait bien l'avoir ce prix! Comme ça, le chef en question, il serait pas inquiété, et ça éviterait aux personnes mal intentionnées de diffuser leurs idées, et aux autres de se rendre compte de certaines choses.
En gros, on supprime la liberté d'expression quoi.

Herta, elle est pas belle la vie ?

Lo, ne sait pas si elle doit en rire ou en pleurer

mercredi 11 novembre 2009

F.F. Coppola, petite leçon de cinéma

Dans notre magnifique Ecole, il y a un magnifique BDE. Dans ce magnifique BDE, il y a un magnifique Ciné Club. Ce magnifique Ciné Club a un magnifique partenariat avec le magnifique Forum des Images. Et de fil en aiguille, vous vous retrouvez avec un pass pour assister à la Master Class de Monsieur Francis Ford Coppola. Rien que ça.

Mais avant d'entrer dans la salle, il faut subir une épreuve, celle de la file d'attente. Oh, pas longtemps, juste quarante petites minutes. Pour écouter Coppola nous parler de cinéma, ça n'est pas cher payer. Et puis c'est bien d'être coincée au milieu de gens plus grands que vous qui ne font que de parler de cinéma! Ca vous donnerait presque envie de participer aux conversations! Presque... Parce que le monsieur derrière moi, heureux d'étaler sa science cinématographique, je l'aurais bien repris plusieurs fois...
"Terry Gilliam... non, je ne sais pas trop ce que ça vaut..."
"Mais c'est parce qu'il [Heath Ledger] est mort avant la fin du film...
- Il a tout retourné alors ? [là, ça veut dire que le type n'a pas ouvert un magazine cinéma depuis un an...]
- Non, il a demandé à trois acteurs de le remplacer, Jude Law, Johnny... Johnny Depp, et l'autre là... celui de Miami Vice ..."
"Non, Tim Burton, c'est pas top"

Heureusement, après avoir subi trente minutes de cet insoutenable discours, nous pouvons enfin entrer dans la salle 500.

Et commence l'interview de Monsieur Francis Ford Coppola. Monsieur Coppola est un vieux monsieur, portant une cravate ornée d'un saxophone, une écharpe et un gilet vert. Comme n'importe quel grand père donc. Monsieur Coppola est aussi sujet à la digression, ne se souvenant que rarement de la question posée initialement. Et surtout, Monsieur Coppola est un gentil papy, qui n'hésite pas à rallonger le temps de parole en demandant d'autres questions du public, qui, il faut bien le dire, étaient cent fois plus intéressantes que celles posées par le critique du Nouvel Obs!

Et surtout, écouter Monsieur Coppola parler pendant presque deux heures, ça te donne envie de te rouler sous ta couette pour regarder le Parrain.

Lo, veut aller au cinéma

mardi 10 novembre 2009

Aujourd'hui, sur le net...

Oui, je lis les blogs ciné, blablabla. Depuis le temps que je bassine mon monde avec ça, la moitié de la ville doit être au courant, je vous épargnerais donc mon petit laïus habituel. Sauf que là, je cherchais juste une phrase d'accroche pour démarrer ce post.

Aujourd'hui, l'article qui retiendra notre attention provient du très bon blog du critique de cinéma Christophe Carrière. Ce monsieur écrit bien, fait des critiques drôles et constructives, et, comble du bon goût, est souvent d'accord avec moi. Et non, ce n'est pas moi qui suis d'accord avec lui. Et quelle ne fut pas ma joie de voir que l'article du jour portait le titre suivant : Twilight 2 : bon sang que c'est secret!
Non, Twilight 2 n'est pas un secret, loin de là. Tout le monde sait ce qui se passe dans le film, comment ça finit, qui sont les acteurs. Par contre, ce qu'on ne sait pas, c'est comment est le film. Pour ça, il faudrait attendre la projection presse. Et c'est ça que nous relate aujourd'hui Monsieur Carrière, la projection presse. Comme moi je pourrais raconter comment je prends le bus pour aller Gare du Nord en plein vacances scolaires. Un compte rendu d'une expérience. Un truc tout con qui n'appelle aucun commentaire particulier, si ce n'est une immense compassion...

Sauf que voila, pour certaines lectrices, dès que le mot "Twilight", il doit se passer un truc... Elles doivent recevoir un texto, un mail, une impulsion électrique dans le cerveau, que sais-je, mais tout tend à prouver qu'elles sont au courant!
Mais si il n'y avait que ça... Non, une fille, ça piaille, ça caquète, et ça commente... Et surtout, ça se transforme en furie dès qu'on critique leur divinité (en l'occurrence ici Stephenie Meyer pour les deux du fond qui n'auraient pas suivi...). Ca donne donc lieu à une avalanche de commentaires sans intérêt aucun, mais alors, qu'est-ce qu'on rigole en les lisant! On se dit que ces filles n'ont rien compris à l'article qu'elles venaient de lire, et surtout, qu'on est beaucoup plus intelligente qu'elles!

Alors là, je n'attends qu'une chose, le jour où l'une de ces malheureuses tombera sur cet article en tapant "Twilight" dans Google, et m'incendiera. Là, je sortirais le champagne!

Lo, qui continue son enquête sociologique

lundi 9 novembre 2009

Londres, collections automne 2009 : parade T.

Dire que je m'étais faite une image de Londres pleine de sorciers poudlariens, de fées clochettes, d'aliens whoèsques et de dessins marypoppinèsque...

Une image plein de féerie, de TARDIS, de châteaux, de ramoneurs...

Une image où les méchants sont zigouillés à coup de baguette magique ou de tournevis sonique...

Au lieu de ça, j'ai assisté à un spectacle d'une désolation absolue, celui d'une ville en état de siège. Partout, ils étaient là. Dans les bus. Dans les boutiques. Dans les univers enfantins. Dans la rue...




Lo, traumatisée à vie