mercredi 30 septembre 2009

Ciné Club de l'Ecole du Louvre, séance 1 : Vertigo


L'année dernière, on y avait déjà eu droit, aux séances de cinéma dans les amphi de l'Ecole. Ca n'est pas pour dénigrer l'aspect cinématographique de Musée Haut, Musée Bas, mais ce soir, c'était tout de même autre chose. Ce soir, notre tout nouveau Ciné Club nous proposait de voir Vertigo d'Hitchcock. Rien que ça. Soit mon film préféré du réalisateur.

Vertigo est mon Hitchcock pour plein de choses. Pour San Francisco, ses rues en montagnes russes, ses bords de mer magnifiquement filmés, ses maisons, son tout quoi. Pour James Stewart, qui livre ici une grande performance. Pour Kim Novak, qui est plus belle en blonde platine que n'importe qui (et surtout plus belle qu'en brune). Pour l'histoire aux multiples histoires qu'on ne sait jamais si c'est fini ou non. Et pour son générique, que j'ai étudié pendant 6h, et qui reste pour moi un grand moment.

Mais regarder Vertigo dans un amphi, entouré d'une centaine d'élèves de l'Ecole, qui ne connaissent pas le film, c'est différent qu'un visionnage en cours d'histoire du cinéma un samedi matin à 8h. Quand on le regarde dans un amphi, les sièges grincent, et bizarrement, ça nous gêne beaucoup plus que pendant un cours. Quand on le regarde dans un amphi, on s'étonne d'entendre ses camarades rire devant Vertigo, alors que fondamentalement, le film n'a rien de drôle. Et quand on le regarde dans un amphi, on se dit que c'est quand même très classe d'avoir le maître du suspense sur grand écran, dans notre école, rien que pour nous.

Lo, attend la séance d'octobre

lundi 28 septembre 2009

ILS sont revenus...


Aujourd'hui, les EDLiens partis au Canada sont revenus, et avec eux, ma Princesse Monique à moi. Et en plus d'être revenue sans grippe A, elle m'a ramené un magnifique cadeau, importé directement du McDo de Time Square, NY :



Lo, va jouer à GG avec son carnet

Doctor Who - Saison 3


La saison 3 de Doctos Who n'est pas très différente de la deuxième. Il y a toujours des aliens, les Daleks sont toujours les grands méchants, on voyage toujours dans le temps, quitte à aller passer le bonjour à Shakespeare, mais avec quelques petites variante (comme le double épisode où le Docteur se retrouve transformé en humain amoureux... oui, ça perturbe).

Non, les grands changements, il n'y en a que deux. Tout d'abord, l'apparition du spin-off Torchwood, qui débute à la fin de la saison deux avec la destruction de Torchwood Londres, se poursuit sur douze épisodes, et se termine par le double épisode final de la saison 3 de Doctor Who. Donc le mieux est encore de regarder les deux séries en parallèle. Ceci dit, le changement de ton entre les deux peut paraître brutal. Doctor Who reste une série familiale basée sur l'humour (on arrive tout de même à finir une pièce de Shakespeare par un Expeliarmus!), tandis que pour rire devant Torchwood, il faut chercher loin... C'est avec le personnage de Jack que la différence se fait sentir, avec un caractère assez différent d'une série à l'autre ( il n'hésitera pas à tirer sur ses coéquipiers dans Torchwood, tandis qu'il oscille entre humour et drague dans Doctor Who)

L'autre changement est l'arrivée de Martha Jones, nouvelle compagne du Docteur, jeune étudiante en médecine. Autant le dire tout de suite, Martha est la compagne que j'aime le moins. Pourtant, elle est gentille, drôle, et tente de faire son trou. Mais c'est raté. Et pour cause, bien qu'elle soit perdue dans une dimension parallèle depuis la bataille de Canary Warf à la fin de la saison 2, Rose est toujours présente. Le Docteur n'arrive pas à l'oublier, la mentionne souvent, au grand désespoir de Martha, et les choses s'empirent avec le retour de Jack, venu chercher une explication à sa condition d'immortel. Donc Martha... Voila.

Cette saison 3 continue sur la lancée, toujours drôle, avec un David Tennant de plus en plus attachant et des Daleks encore plus affreux. Et un final des plus riches, qui vaut le reste de la saison à lui tout seul (et pas seulement parce que Jack est de retour...)

Lo, va aller regarder la saison 4

dimanche 27 septembre 2009

Festiblog 2009

J'avais décidéavec quelques amis de mettre les pieds au Festiblog, festival accueillant des auteurs de blog de BD, et de, pourquoi pas, tenter de se faire dédicacer un ou deux bouquins.

Comment se passe le Festiblog ?
C'est très simple. Devant la mairie du 3e arrondissement sont disposées des tentes dans lesquelles sont installées des petites tables, sur lesquelles les gentils auteurs de blog dédicacent. Et devant, y a les gens qui attendent leurs dédicaces.
Il y a aussi deux tentes destinées à la vente des BD des-dits auteurs, des expositions d'affiches réalisées pour des concours, et une performance que je n'ai pas trop compris, mais où des gens dessinaient sur une tente.

Comment avoir sa dédicace ?
Là, c'est tout de suite moins simple. Déjà, il faut choisir un auteur pas super en vogue. Nous raté, c'était Margaux Motin, la génial auteur de J'aurais adoré d'être ethnologue. Elle quoi.
Après, il faut arriver tôt. Nous raté, on s'est pointé à 14h30. Oui, mais nous sommes tombés sur des connaissances dans la file de, oh!, Margaux Motin! Donc nous voila gentiment dans la file d'attente.
Ensuite, il faut prévoir les chaussures plates, l'eau et la nourriture, kit de survie nécessaire. Nous raté. Nous sommes perchés sur talons, avons mal évalué la météo, et sommes obligés d'aller au supermarché du coin pour acheter des glaces.
Enfin, il faut y aller accompagner, parce que sinon, le temps peut paraître long. Nous pas raté! Nous étions quatre pour deux dédicaces, avons bavassé, lu Cosmo, inventé le prochain jeu de télé-réalité à la mode, et surtout, surtout ragoté sur pas mal de monde.

Comment se passe la dédicace ?
Alors tout d'abord, on croise les doigts pour y avoir droit. Parce qu'il est 18h45, et qu'il reste une quarantaine de personnes pour un seul quart d'heure de dédicace. Et là, petit miracle, les derniers à avoir leur dédicaces seront nous.
Donc nous ravis, Margaux Motin aussi, et en plus, il a fait beau.


Lo, a mal aux pieds

L'actu des boys bands (1) : "Partir un jour, sans retour" ?

Il y a dix jours, la France entière était sous le choc. Pire que Michael Jackson, pire que Patrick Swayze, Fillip des 2be3 mourrait seul dans sa chambre d'une overdose de somnifères. Drame. L'icône désormais déchue de toute une génération venait de disparaître, laissant les fans seuls se trémousser dans des chorégraphies hautement improbables sur des tubes cultes.

Mais ce matin, en ouvrant l'un des nombreux sites d'informations culturelles que je consulte, je suis tombée sur LA news de la journée : les Backstreet Boys sont de retour!
Le groupe américain qui nous a fait dansé durant nos années collège sur Everybody, fantasmé sur un clip romantico-gothique (non, nous ne connaissions que peu Thriller...), sort un nouvel album le 6 octobre. Comme le disait l'article, les années 90 sont bien de retour. Après le look grunge, les starlettes copiant Courtney Love, voici les Boys Bands version années 2010! Qui a dit "partir un jour sans retour" ?

Lo, n'arrive pas à savoir si c'est une bonne nouvelle

samedi 26 septembre 2009

Journée de formation Nuit Blanche 2009 - Day 2

Ce matin, j'ai pris un bus, puis un second bus, pour me rendre au MAC/VAL, lieu de notre deuxième journée de formation, et aussi d'art contemporain. Oui, c'était la première fois que je mettais les pieds dans ce musée, chose que j'aurais du faire il y a bien longtemps si l'on en croit les professeurs de l'Ecole. Au moins, cette formation m'aura permis d'entrer dans deux nouveaux lieux en deux jours!

Après un petit déjeuner offert par l'équipe de médiation, nous nous sommes retrouvés dans un très joli amphi, où les sièges étaient recouverts d'un velours noir très confortable, et où des tablettes sont cachées dans les accoudoirs.
La formation a débuté par les sept points du manuel de survie du médiateur. La première question était de savoir si Laurence Tardy était oui ou non à la page. Et bien oui. Parce que si l'on en croit le point numéro deux du manuel, les talons hauts sont à proscrire, car il modifie la répartition du poids du corps, et que avec des talons, pas moyens de faire la maman cheval au milieu des salles (pour les non-initiés : la maman cheval, pour éviter l'accumulation de sang dans le bas de la jambe et le pied, se balance du talon à la pointe des pieds et inversement, pour faire remonter le sang... ou un truc du genre).
La deuxième partie de la matinée fut consacrée à la présentation des oeuvres de la Nuit Blanche. Je me retrouve à Saint Eustache, à présenter une vidéo, diffusée au son du Miserere d'Allegri. J'aime beaucoup cette vidéo, j'aime aussi le Miserere, mais en boucle toute la nuit, j'en ai pour 42 fois 10 minutes, et je suppose qu'à partir de la semaine prochaine je n'écoute plus de musique sacrée. Jamais!
De toute cette présentation, je n'ai pas retiré grand chose. Sauf la conviction que j'aime l'art contemporain, mais que je deteste les commentaires que l'on peut en faire. Parce que c'est quand même allé très loin en sur-interprétation, jusqu'à modifier le titre des oeuvres... Donc moi je parlerais de ce qu'on sait sur l'oeuvre, et sur Allegri, point.
Sinon j'ai appris quelques petites choses sur le musée, comme par exemple le fait qu'ils organisent des rétrospectives sur des artistes qui ont à peine 50 ans. Là, je me suis dit qu'ils devaient être ravis, les artistes. C'est comme donner un César à un acteur pour l'ensemble de sa carrière, alors qu'il n'a pas 55 ans. Autant leur donner une pelle pour creuser tout de suite leur tombe! Car soyons réalistes, si on leur accorde une rétrospective à 50 ans, on ne va pas leur en offrir une autre 8 ans plus tard!

L'après midi fut consacrée à la visite du musée.
C'est donc un musée d'art contemporain, avec des oeuvres très contemporaines, mais pour beaucoup très intéressantes! J'avoue que beaucoup n'avaient que très peu de sens au premier bord, mais notre guide-médiatrice était très bien, et nous faisait nous poser les bonnes questions. Côté muséo, ben c'est un musée d'art contemporain, donc les oeuvres font elles-même la muséo. Seul petit truc gênant, une compression de César adossée au mur, et des caisses de transport d'oeuvres suspendues au plafond, de quoi faire un petit peu peur tout de même...
Par contre, l'écoute des audio-guide fut matière à débat. Au MAC/VAL, les explications fournies sur les oeuvres sont scénarisées et jouées par des acteurs, parti pris très spécial, qui au final n'a convaincu personne. Pas assez d'informations scientifiques, questions importantes trop vites éludées, humour parfois douteux... Bref, un dispositif que nous n'utiliserions pas dans notre musée à nous. Car oui, ça arrivera un jour. (Voila ce qu'en dit Buzzeum, mais de toutes façons, je n'ai jamais été d'accord avec elle sur quoi que ce soit...)

Bilan de la journée : je n'ai toujours pas eu l'impression d'être en formation médiateur, mais par contre, ça faisait bien longtemps que je n'étais pas allée en cours!

Lo, qui a vu un nouveau musée

vendredi 25 septembre 2009

Journée de formation Nuit Blanche 2009 - Day 1

Aujourd'hui, j'ai pour la première fois mis les pieds au 104, nouveau lieu de création artistique parisien, perdu au fin fond du nord de la ville, rue d'Aubervillier. Mais pas question pour moi d'aller faire coucou aux artistes en résidence là bas, ni de déguster une pizza vendue dans la camionnette garée à l'intérieur du hall (c'est contemporain), mais plutôt d'assister à ma première journée de formation de médiation Nuit Blanche.
Bon alors déjà, le 104, c'est un hangar. Mais un hangar un peu compliqué... Parce que après avoir demandé au bureau d'accueil numéro 1 où se trouvait la réunion, traversé la totalité du bâtiment, j'ai du redemander mon chemin au bureau d'accueil numéro 2, où on a fini par me dire que c'était dans la salle 200. J'avoue, c'était écrit dessus, mais moi, les panneaux, quand ils dépassent les 2 mètres de haut, je ne les vois plus!

La formation maintenant. Histoire de rester polie, et de ne pas polluer cet article, je m'en tiendrais à cette phrase : c'était pas palpitant. J'y ai par contre appris que Nuit Blanche = recyclage! On recycle le sable de Paris Plage, on recycle les cabanons de Paris Plage, reste à savoir si le lendemain matin ils recyclent tous les papiers qui leur restent...

Mais pourquoi sommes nous allés au 104 me direz vous ? Pourquoi venir à l'autre bout de Paris pour rester dans un amphi ? Seul avantage de ce lieu, la proximité d'une boulangerie de la rue Riquet où une demi-baguette ne coûte que 30 cents, et où on peut se payer un roudoudou à 15 cents. Un bonbon à 1 franc, ça faisait bien longtemps!

Lo, qui s'est coupé les lèvres et niqué les dents

jeudi 24 septembre 2009

Envoûtement de Carrie Jones - ou comment réduire toute crédibilité à néant

En sortant de l'Ecole, et comme à notre grande habitude dès que nous avons quelques instants à tuer (n'oublions pas que nous sommes étudiants, et que par définition, nous n'avons rien à faire de nos journées), nous nous sommes, Liz et moi, dirigées vers le Virgin Megastore du Louvre.
Comme à notre grande habitude, nous avons écumé sans plus de conviction les rayons de livres à la recherche de nouveautés palpitantes. Rien de nouveau sous le soleil, si ce n'est une grande place accordée à VGE. Logique quand on a peut-être frôlé la crise protocolaire avec la Dame galloise.
Comme à notre grande habitude, nous n'avons pu nous empêcher de regarder ce que la librairie mettait à disposition des plus jeunes, lâchés comme les innocents qu'ils sont dans cette jungle littéraire.
Et comme d'habitude, toute une table était réservée à Twilight. Bon, c'est pas qu'on commence tous à en avoir assez, mais il faudrait tout de même renouveler, parce que c'est pas comme ça qu'ils vont se forger une critique littéraire ces petits. (J'ouvre ici une parenthèse pour dire aux Fatals Picards qu'ils peuvent réécrire les paroles de la Sécurité de l'Emploi : il n'y a même plus besoin de Marc Levy, Stephenie Meyers fait très bien l'affaire!)

Mais au milieu de tout cet étalage, un ouvrage vampirico-fantastico-urbain est sorti du lot : Envoûtement, de Carrie Jones. Ce n'est pas la couverture aux réminiscences true bloodesques qui nous a attirée (elle fait preuve d'autant d'originalité que la première version de site internet de Ségolène), mais le bandeau, d'un rouge profond, et occupant un bon tiers de la couverture, et qui nous dit ceci :
Un superbe roman qui a de l'ADN de Twilight.
Alors en plus de décrédibiliser totalement ce roman qui aurait potentiellement pu avoir une once d'intérêt, cette accroche peut tout à fait être une injure pour l'auteur! Qui sait ? Est-ce que quelqu'un a été lui demander à cette pauvre dame si elle souhaitait que l'œuvre de sa vie soit comparée à Twilight ?

Donc Madame Jones, si votre livre se veut quelque peu intéressant, ce qu'on vous souhaite de tout cœur, nous somme avec vous dans cette passe douloureuse.

Lo, qui est ravie d'avoir pu taper sur Twilight, ça lui avait drôlement manqué!

mercredi 23 septembre 2009

Pique-Nique de rentrée à l'Ecole du Louvre


Ca y est, c'est officiel, c'est la rentrée. Aujourd'hui a eu lieu le pique-nique de rentrée du BDE.

Au programme des festivités, des ballons à gonfler, des parrains à trouver, des chips à grignoter, des adhérents à encaisser, des places de ciné à acheter, et des quiches à manger. Et je profite de cette tribune qu'est le blog pour vouer un culte à la quiche lorraine de Maude, véritable oeuvre d'art. Rien que ça.

Du coup, le BDE est bien lancé, nous avons plein d'adhérents, et tout va très bien. La crise ? Quelle crise ?

Lo, a mangé plein de cochonneries

mardi 22 septembre 2009

Revue de presse : Grazia

Depuis trois semaines, j'achète Grazia, nouveau magazine de fille pas cher et avec plein de pages. Moins gamine que Glamour, un peu plus people que Cosmo, mais très mode. Mode pas abordable pour le commun des mortels s'entend.
C'est d'ailleurs pour ça que je me suis décidée à l'acheter. Parce que en plus de prédire du people haut de gamme (le numéro deux dressait un portrait de Ted Kennedy, le dernier celui de de Villepin), les pages mode, mode et remode allait : 1/ faire de moi une virtual modeuse (parce qu'il faut bien le dire que JAMAIS je n'aurais les moyens de me payer ce qui est présenté dans les pages) et 2/ calmerait mon envi de Gossip Girl... Même pas honte de l'avouer !

Oui, mais voila... En lisant le numéro de cette semaine dans le métro ce matin me conduisant Où-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom, je me suis dit qu'il fallait que cela cesse...

Parce que continuer à voir du léopard à toutes les pages, de toutes les couleurs (oui madame, cette année nos amis à fourrures sont passés par la case teinture) et appliqué à toutes les formes, non.

Parce que vouer un culte au grand retour des épaulettes, non.

Parce que sur la même double page vous dire que "Youhou le Grunge est de retour" (ça veut dire au revoir les 80's ????) et dire que le must c'est la bottine à talon de 10 centimètres OUVERTE sur les orteils, non.

Parce que l'article sur le maaaaalheur des futurs tradeuses qui OOOOOOOOOOOOH non je suis en staaaaaaaaaaage pour 3 mois et pas tout de suite en CDI à 15 000€/mois! Non. Et pourtant, elles, je suis sure qu'elles sont capable de calculer 30%.

Et surtout parce qu'il est temps que les magazines de mode se contentent de la mode, et évitent le culturel. Certes, la haute couture est un art, en témoigne la spécialisation en histoire de la mode et du costume à l'Ecole du Louvre, mais il y a Haute Couture et Magazine de Mode! Alors quand on vous dit que les jeunes d'aujourd'hui sont la génération des groupes de rock en "The" (je ne sais pas si vous connaissez les tout nouveaux groupes que sont THE Rolling Stones, THE Beatles, THE Who, THE Doors, THE Beach Boys... Je m'arrête là ?), on se demande si le journaliste sait de quoi il parle...
Par contre, mention spéciale à l'auteur de l'article sur le Rockabilly qui a su citer Gene Vincent et les Stray Cats (THE Stray Cats d'ailleurs...). Bon, par contre, je ne suis pas certaine que les lecteurs de Grazia connaissent l'existence de ces rockeurs...

Bon... Malgré tout ça... Je vais continuer à l'acheter hein... Parce que bon, j'ai besoin d'une bonne dose de choses futiles de temps en temps. Et puis c'est tellement bon de critiquer les nouveautés à la mode totalement affreuses et non-portables, de relever les erreurs dans les articles ou de se moquer des people haut de gamme...!
... Et puis merde, je suis une fille. Et ça, ça devrait suffire comme excuse.


Lo, qui est tout de même abonnée aux news du site internet

lundi 21 septembre 2009

H1N1 : 15 000 000 - 30 000 000 : Lo > victoire par K.O.

Ce matin, j'ai fait mon grand retour à l'Ecole. Et j'ai survécu à cette journée passée entre le BDE et la cafet. Un exploit. La grippe est venue, mais je l'ai vaincue.

Cependant, de petits changements ont fait suite à mon absence ...



Tout un tas de nouvelles affiches placardées un peu partout dans l'Ecole sur le comment de qu'il faut se moucher et se laver les mains. Ah vous aussi vous l'aviez appris à trois ans ?

Lo, vainqueuse!

dimanche 20 septembre 2009

soirée vampire : Arte sauve le cinéma


Alors que Twilight vient d'être désigné par les internautes comme "film à sauver en cas de fin du monde en 2012" (si si je vous jure... ), Arte organisait ce dimanche soir un théma Vampire. Avec que du beau monde : deux des meilleurs films de vampires qui soient.
Entretien avec un Vampire, de Neil Jordan, et Nosferatu de Murnau.
Deux chefs d'oeuvre.
Additionnée à la récente saison 2 de True Blood, cette soirée est la chose parfaite pour vous réconcilier avec les histoires de vampires!

Enfin seul petit problème, les ados de quatorze ans, ça ne regarde pas Arte, et encore moins un dimanche soir...

Lo, merci Arte!

H1N1 : 15 000 000 - 3 : Lo > le début de l'offensive

1er but : avoir réussi à se laver les cheveux sans s'évanouir sous la douche
2e but : avoir enfilé des vêtements décents
3e but : être sortie faire des courses (parce que la soupe y en a marre)

Lo, sur le chemin du retour

samedi 19 septembre 2009

True Blood - Saison 2


Cette semaine s'est terminée la saison 2 de True Blood, dernière œuvre de Alan Ball, papa de Six Feet Under.

Pour tous ceux qui seraient passé à côté du phénomène basé sur les romans de Charlaine Harris, True Blood raconte la vie dans la paisible ville de Bon Temps, perdue au fin fond du bayou de Louisiane. C'est une histoire de vampire me direz-vous, il est donc fort logique que ça se passe dans cette partie du globe!
A Bon Temps cohabitent donc humains, vampires, et autres créatures en tout genre. Ça, c'était principalement la trame de la première saison, adaptation du premier roman, Dead until dark.

La saison deux, elle, est bien plus complexe, et bien supérieure à un grand nombre de séries fantastiques.
Plus complexe tout d'abord parce qu'elle multiplie les intrigues. Les conflits entre humains et vampires, gérés par Sookie et Bill ; les intégristes religieux désireux d'exterminer la population vampirique de la surface du globe, qui embrigadent de façon plus ou moins consciente Jason ; les retours des créateurs de Bill et Eric, et l'arrivée d'une Reine ; les problèmes existentiels de Sam ; le trip mystico-mythologico-orgiaque de Maryanne, qui entraine derrière elle la totalité de la population de Bon Temps ; l'amour naissant entre Jessica, nouvellement vampirisée par Bill à la fin de la saison 1, et Hoyt, collègue de Jason qui a trente ans vit toujours chez sa mère.
Beaucoup d'intrigues qui se recoupent plus ou moins, mais qui rendent cette saison extrêmement riche et intéressante.
Mais plus complexe surtout parce que les personnages ont de plus en plus de consistance. Jason campe le parfait idiot, mais tellement brave et fidèle qu'il en devient très attachant (bien qu'on lui foutrait trois claques de temps à autre...) ; Lafayette devient un personnage important, et ce dès le premier épisode (et sa présence dans le dernier épisode veut à elle seule de regarder la saison) ; quant à Maryanne, Ménade vouant un culte à son futur époux Dionysos réalisant des plats mijotés au four à base d'organes humains, on aurait presque envie de faire d'elle un personnage récurant!
Côté vampires, la panoplie de personnages est sérieusement agrandie, avec notamment l'arrivée de Godric, sherif du comté et créateur d'Eric, de Jessica, jeune vampire de 17 ans, et de la Reine des Vampires Sophie-Anne, jouée par Evan Rachel Wood, pour qui il n'y a rien de mieux que de jouer aux dés, si ce n'est de regarder deux hommes ensemble. Mais c'est surtout Eric qui prend de l'importance (et une nouvelle coupe de cheveux), occultant purement et simplement le personnage de Bill. D'ailleurs, les performances d'acteurs y sont pour beaucoup! Quant à Bill et Sookie, très présents dans la première moitié de saison, ils ne sont clairement plus au centre de l'action dans les derniers épisodes, Maryanne prenant le devant de la scène.

Comme pour la première saison, l'action est bouclée dans les vingt premières minutes du dernière épisode, avant de laisser le temps aux choses de revenir à la normale... Pour repartir sur de nouvelles catastrophes. C'est bateau comme scénario, mais on s'en fout, ça marche. Du coup , on sera là pour la troisième, et si ça continue en s'améliorant, ça sera grandiose.

Lo, qui profite d'un regain de vitalité pour rattraper son retard de blog

H1N1 : 15 000 000 - 0 : Lo > bilan

Attention, ce qui va suivre est susceptible de heurter les plus sensibles d'entre vous. Mais je me dois de vous informer sur ce qu'est réellement la grippe A...

Aujourd'hui, samedi 18 septembre à 11h15, je suis passée de la position couchée dans laquelle je me trouvais depuis près de 48h, à assise, histoire d'arrêter de mettre des miettes de toast, seule nourriture solide capable de rester dans mon estomac, partout sous la couette.
Parce que après avoir passé une journée de mercredi à peu près normale, et une journée de jeudi dans un état comateux, vinrent la nuit de jeudi à vendredi et la journée de vendredi. Et ce qu'on ne nous dit pas avec la grippe, c'est que plus ça va, moins ça va. Le "ça ira mieux demain", FAUX! Le "prends tes médicaments ça va passer", FAUX! Et le "faux manger pour prendre des forces", FAUX!

Ils sont bien gentils au ministère de la santé, à nous expliquer comment se laver les mains 50 fois par jour avec des serviettes à usage unique alors qu'on prend tous le métro plusieurs fois par jour, mais pourquoi ne pas nous dire ce que ça fait d'avoir la grippe A ? Parce que ça ressemblerait au nouveau Romero ? Ben oui, mais c'est ça la grippe A.
Revenons sur ces deux derniers jours et leur scénario d'horreur.

Donc la grippe A, au début, tu vas plutôt bien. Tu prends sagement tes médicaments, tu notes quelques effets indésirables, mais tu encaisses. Puis petit à petit le virus se rebelle contre cette tonne de truc biochimique que ton organisme ingurgite, et ordonne à ton estomac de ne pas accepter de nourriture solide. Pas courageux pour deux sous, le dit estomac obéit, et se dit qu'un régime à base de danette serait parfait. Donc histoire d'aider ton organisme, tu continues à prendre ton traitement à un rythme régulier. Oui, mais non! Grippe A décide de passer à l'offensive, à coup de fièvre, de nausées, de migraine, et de tout un tas de choses qui font que la position allongée avec un gant de toilette sur le front soit la meilleure chose qui ne vous soit jamais arrivée.
Le lendemain, une fois la bataille terminée et visiblement remportée par mon organisme à moi (je suis encore vivante, donc je me dis que j'ai finalement gagné), les troupes sont lessivées, et passent leur journée sous la couette à alterner entre semi-éveil et sommeil profond. Sommeil profond qui dure quand même une bonne douzaine d'heures.
Mais visiblement, ça n'est pas assez, parce que là, je n'ai qu'une envie, aller dormir!

Donc en gros, la grippe A, c'est pénible, ça fait mal partout, mais à deux côtés positifs : vous perdez des kilos à ne manger que de la soupe et des danettes, et vous rattrapez cinq années de sommeil en retard.
Par contre, si jamais vous êtes atteint, prévoyez tout à portée de main : téléphone, bouteille d'eau, linge humide, aspirine, télécommande, vous aurez un mal fou à vous levez!

Lo, lessivée

jeudi 17 septembre 2009

H1N1 : 4 - 0 : Lo > la paperasse

Alors quand on vous dit que ça ira mieux demain, FAUX! Ca ne va pas mieux, au contraire, ça empire! Parce qu'après avoir réussi à dompter mon estomac et à lui faire comprendre que Tamiflu = gentil, je m'étais vaguement dit "Chouette, demain je vais pouvoir aller promener mon virus dehors et jouer à Laura Ingalls dans les prés!".
Et ben nan.
Ce matin, c'est pire. C'est avec une grande difficulté que j'ai réussi à mettre deux pieds en dehors de la couette, j'ai abandonné l'idée de tenter de me coiffer, et lever les mains au dessus du clavier est une chose totalement inconcevable à cet instant, alors aller faire la vaisselle...

Du coup, je me dis que j'ai été bien inspirée de remplir ça hier :

Les papiers pour la sécu, la mutuelle, et l'arrêt de travail. Oui parce que tomber malade quand on va à l'école, c'est cool, quand on bosse, c'est tout de suite plus complexe.
Donc après avoir appelé ma maman au secours (comme si je pouvais avoir ne serait-ce que la moindre petite idée de ce qu'il fallait mettre dans les cases!), et fouillé après tout les papiers nécessaires (je me voyais déjà jouer à Zezette épouse X), j'ai réussi à remplir les cases. Ce fut long, éprouvant, mais fait.
Et heureusement, parce que ce matin, ça aurait dépassé...

Lo, "Et pourquoi pas ramasseur de poubelles ?"


P.S. Merci à Gael pour son message!

mercredi 16 septembre 2009

H1N1 : 3 - 0 : Lo > le traitement

Habituellement, quand je vais mal, je me contente d'attendre que ça se passe. Dans le pire des cas, je prends de l'aspirine. Sauf que là, c'est la grippe, le truc qui file les chocottes à tout le monde, qui est méga contagieux, pire, qui vous oblige à rester chez vous! Et il est hors de question que je prenne le moindre risque : lundi, je sors!
Je suis donc sagement allée chercher mes médicaments à la pharmacie du coin, munie de ma jolie petite ordonnance longue comme le bras remplie par mon gentil médecin. "Ils vont être contents à la pharmacie en vous voyant arriver!"

Et ils l'ont été.

Quand je suis arrivée avec ma tête de déterrée et mon look à faire peur, il y a d'abord eu concertation entre les pharmaciens pour savoir qui allait me servir. Manque de bol, c'est tombée sur la nouvelle/stagiaire/apprentie. Vague regard sur l'ordonnance, une fois, deux fois histoire d'être certaine de ce qu'elle a lu, petits pas rapide vers la réserve, regards appeurés vers le pharmacien chef, et retour devant le comptoir histoire de refiler le bébé à une supérieure.
Et quelle supérieure! Tout dans le professionnalisme et la retenue!
"Ah! Vous l'avez ?"
"Ben oui..." Non non, je me dis que c'est vachement cool de faire payer à la sécu 70€ de médicaments pour le plaisir!
"Ah et puis y a pas que ça!"
"Non non, y a aussi une angine et une trachéite"
"Ah quand même! Oh, autant tout faire d'un coup hein!"
Ben voyons...
"Vous avez votre carte vitale et votre mutuelle ?"
"OUI!"
Et heureusement... Parce que c'est que ça coute cher toute cette connerie! Enfin il faut dire que c'est un traitement choc. Très loin du Doliprane 1000 de Camille, moi j'ai droit à du Kétek et à du Tamiflu! Oui ma bonne dame! Je fais les choses en grand! Et le grand coûte environ 70 €.

Alors voici les bêtes :


cocktail médicamenteux spécial grippe A / angine / trachéite


Tamiflu


Kétek

A 14h, je les ai tous essayé. Rien à dire sur le Doliprane, qui n'a pas de gout, et le sirop, qui comme tous les sirops pour la toux à le gout de caramel, alors passons directement aux anti-viraux et antibiotiques.
Le Kétek est cette petite chose orangée qui laisse un arrière goût d'hôpital dans la bouche... Assez désagréable!
Le Tamiflu par contre, c'est une tout petite gélule, ça passe tout seul! Jusqu'à l'arrivée des effets secondaires, dits proprement "indésirables" sur la notice. Parce que oui, le Tamiflu provoque nausées, vomissements, maux d'intestins et de tête. Pour les plus fréquents. Et comme de bien entendu, je n'y ai pas coupé. C'est pourquoi je tenais à remercier tout particulièrement ici le laboratoire Roche pour avoir mis au point un médicament me rendant encore plus malade que je ne l'étais avant!
Comme quoi, le repos, il n'y a que ça de vrai...

Lo, amorphe

H1N1 : 2 - 0 : Lo > le diagnostique

Journaliste d'investigation, je me devais d'attraper la grippe A pour pouvoir témoigner le mieux possible de cette douce maladie devenue un véritable phénomène de mode. Et bien figurez vous que c'est chose faite, et médicalement confirmé par un gentil médecin, qui en plus de ça a aussi trouvé une angine et une trachéite. Sympa non ? Parce que oui, quitte à être malade une fois tous les six ans, autant que ça soit pour de vrai!

C'est donc à 9h15 que le gentil médecin a frappé à ma porte, pour découvrir une véritable loque, emmitouflée dans un jean trop grand et un gilet de base ball doublé de polaire, à peine coiffée et caféinée. De toutes façons, c'est un toubib, il a surement vu pire.
Après lui avoir raconté mes symptomes, ma proximité avec Camille, et montré ma gorge, il m'a dressé un petit bilan de santé de ma jolie personne : "Donc vous avez la grippe hein, ça vous vous en doutiez..." Oui, parce que bon, c'est pas pour un mal de gorge que j'appelle le médecin moi. "... Et puis vous avez aussi attrapé une angine par dessus, qui se transforme doucement en trachéite au fond de la gorge!" Ah oui quand même!
"Non mais comme ça, vous allez développer d'excellents anti-corps, et vous n'aurez très certainement rien de l'hiver!" Ah ben oui, vu sous cet angle, c'est beaucoup mieux! J'ai donc prévu d'ouvrir une agence de garde malade regroupant d'ancien porteur de H1N1, et pourrais apporter soupes, couvertures et autres polycopiés de cours aux futurs malades! Un moyen de tirer profit des multiples crises qui nous assaillent de toutes part, et de passer l'hiver!

Lo, malade donc

mardi 15 septembre 2009

H1N1 : 1 - 0 : Lo ?

C'est là toute la question du jour.

Alors que ce matin je suis tombée en arrêt devant les écrans d'information de l'Ecole parce que 1/ on y voit notre belle affiche pour la première séance du CinéClub, et 2/ on y voit aussi la belle affiche du ministère de la santé sur les gestes à faire contre la grippe, ce midi je suis tombée de fatigue la tête la première sur la table de la cafet. A deux doigts de tremper ma magnifique chevelure dans la sauce frites de chez McDo.

Parce qu'après avoir passé une journée avec Camille grippée, et trois demi-journées dans des amphi où il était de bon de tousser et éternuer à tout va, j'ai commencé à avoir mal à la tête... puis à la gorge... puis à tousser... puis à avoir de la fièvre... pour finir par avoir mal absolument partout, à tel point qu'il faut du temps pour taper sur le clavier de l'ordinateur. Même ma mère qui ne se sert que de quatre doigts, les deux mains confondues, tape plus vite que moi en ce moment...

Bon, avant de crier "Au Loup!" trop vite, "A A!" en l'occurrence, mais ça fait vraiment trop con, je tiens à préciser que je ne suis pas encore allée chez le médecin, mais que Infirmière Camille m'a refilé tout son attirail, Doliprane 1000 à soigner un éléphant et masques à costumiser quand je serais capable de tenir une paire de ciseaux. Donc j'ai de quoi passer une bonne nuit de sommeil.
Bon, par contre, je ne me fais pas trop d'illusion... Il n'y a pas de grippe saisonnière mi-septembre, donc il y a tout un tas de chances pour que ça soit la bonne... Donc chers élèves de l'Ecole du Louvre qui avez fréquenté les lieux entre jeudi 10 septembre et mardi 15, chers habitants de Saint Mandé que j'aurais pu croiser à la braderie samedi, et chers milliers de personnes qui avez pu prendre les mêmes métros que moi... Zavez de l'aspirine chez vous ?

Enfin au moins, mieux vaut l'avoir maintenant qu'en plein hiver, j'aurais une chance de le passer!

Lo, qui va - pour une fois - aller chez le médecin...

I've the time of my life


Je n'ai plus qu'à regarder Dirty Dancing pour me remettre de ma grippe maintenant...

Et ce soir, merci CinéLive!

lundi 14 septembre 2009

Il y a un an...

... naissait la crise!!!

JOYEUX ANNIVERSAIRE LA CRISE!


*jingle crise*

Actu ciné : Tim Burton au boulot!

Pour ne pas changer de d'habitude, la sortie d'une nouvelle bande annonce de Twilight a entraîné tout un tas d'articles dans la presse ciné, alors que, avouons le, le seul intérêt de cette vidéo est de voir Robert Pattinson à demi-nu.
Mais! au beau milieu de cette étalage de choses aussi futiles qu'inutiles, on parvient à tomber sur une pépite. Et c'est Première qui nous la livre : l'intégralité de Frankenweenie, l'un de ses premiers court-métrages. Si le film est visible , Première insiste surtout sur le remake de Frankenweenie, tout en animation, demandé par Disney pour 2011.
Au moins, avec deux Tim Burtton prévus pour les deux années à venir, on peut être sur d'avoir deux bons films au cinéma!

Lo, a hâte d'y être

dimanche 13 septembre 2009

Doctor Who - Saisons 1 et 2

Je crois avoir bassiné à peu près tout le monde avec cette série et son "Oh Merlin c'est génial il faut absolument regarder!!!", alors du coup je me suis dit que je pouvais le faire à grande échelle. Pas que j'ai la prétention de dire que ce blog est à grande échelle... Mais si en fait. Que voulez vous, on est modeste, ou on ne l'est pas!


Doctor Who donc! Série de science fiction britannique so british née dans les années 1960, qui connait une renaissance depuis quatre ans, Doctor Who raconte l'histoire du Doctor, dernier Seigneur du Temps vivant, qui parcourt le temps (on croise quand même la Pompadour et la Reine Victoria...)et l'espace à bord du TARDIS, jolie petite cabine téléphonique bleue, à la recherche de petites choses à faire. Parce que forcément, quand on est un Seigneur du Temps, on rechigne à mourir, et très vite on s'ennuie Son activité favorite : sauver une planète de l'anéantissement total par un groupe d'extraterrestres quelconque.
Car Doctor Who c'est ça, un étalage d'aliens en tout genre, dont la plupart ressemblent à des boites de conserve géantes, ou a des Télétubies mutants. C'est sur, c'est kitsch, mais ça reprend la mythologie de la série du début, quand le tout numérique était loin d'exister, et que les cyborg faisaient hurler de peur. Alors que aujourd'hui, les robots s'achètent chez Toy's R Us à Noël...
Mais une fois que l'on a accepté le fait que les Daleks, espèces de R2D2 en cuivre, puissent-être plus méchants que Dark Vador et Voldemort réunis, regarder Doctor Who est un vrai régal. Car il faut bien avouer que l'on ne peut que rire devant l'apparence des aliens/monstres/ET ou autres créatures. A ce sujet, la série commence fort : les premiers mutants que l'on croise son des mannequins de supermarchés. Difficile de prendre la série au sérieux après ça.

Doctor Who est une série familiale, donc volontairement drôle. Les personnages, dont le Doctor lui même, sont drôles, et rares sont les répliques dans la première saison à ne pas vous donner le sourire. D'ailleurs rien que la tête de l'acteur suffit à faire sourire.
La saison 2 est elle un peu plus sombre, du notamment au changement d'acteur. Non, il ne s'agit pas de caprice de stars, mais d'un astucieux moyen pour les scénaristes de la première série de faire face en cas de désistement de l'acteur principal : le Doctor a la possibilité de se régénérer, et donc de changer de corps. C'est ainsi que David Tennant obtint le rôle pour trois saisons et plusieurs téléfilms... pour notre grand bonheur. Parce que même si la saison 1 est bien réussie, voir le Doctor en costume trois pièces et Converses courir dans tous les sens, une paire de lunettes à vision 3D sur le nez est un bonheur. Mais Tennant apporte également une touche plus dure au personnage du Doctor, le rendant moins compatissant, ce qui peut toujours servir quand on doit négocier avec le Mal en personne...

Doctor Who c'est aussi tout une série de personnages plus ou moins secondaires, car le Doctor ne voyage jamais seul, mais toujours accompagné. Et c'est souvent une jeune femme qui s'y colle. Logique, c'est bien connu, les duos homme/femme fonctionnent beaucoup mieux. Au cours de ces deux premières saisons, c'est Rose Tyler, jeune londonienne de 19 ans jouée par Billie Piper, qui suit le Doctor dans ses aventures.
On découvre ou retrouve également d'autres personnages importants de la série. Ainsi, c'est au cours de la première saison qu'est introduit Jack Harkness, que l'on retrouvera, beaucoup mieux coiffé et habillé à la tête de l'équipe de Torchwood, et c'est dans ces épisodes que l'on découvre le pourquoi du comment de l'immortalité de Jack. Dans la saison 2, c'est Sarah Jane Smith, ancienne compagne du Doctor dans la première série, qui fait son come back pour un épisode, accompagnée d'un magnifique chien-cyborg. Oui oui.

Bon, par contre, niveau histoire d'amour... Va falloir se contenter de celles entre extraterrestres hein! Parce que ici, pas de brunch à Regent Parc en amoureux, ou de diner aux chandelles sur le Satellite 5. Mais bon, y a des aliens, et c'est drôle, alors ça nous suffit amplement!

Enfin pour ceux que j'aurais convaincu, ou au moins rendu curieux, je conseille fortement la version originale, parce que David Tennant et son "Allons y!" avec un accent anglais adorable, c'est beaucoup mieux!

Lo, Allons y!

Vide grenier de Saint Mandé : le coin des bonnes affaires

Hier après midi, histoire de tromper l'ennui et de propager mon rhume, je suis allée, accompagnée de Liz, au vide grenier de Saint Mandé. A défaut de marée humaine et de marmite de moules frites à la braderie de Lille le week end dernier, c'était les étals des particuliers de l'Est parisien. Tout de suite, ça n'est pas la même ambiance...

Quand chez nous on étale le maximum de chose à même le sol, sur les parterres de l'esplanade le long de la Deûle (mais si... vous avez tous vu La Vie est un Long Fleuve Tranquille), qui devienne très rapidement boueux (parce que avouons le, une Braderie de Lille sans une petite averse, n'en est pas une), quand chez nous les fringues sentent les frites au bout de deux rues, et quand chez nous on marche deux jours durant sans s'arrêter une seconde, à Saint Mandé, on fait dans le classe.
Ici, les étals sont délimités au centimètre près, couverts, et munis de table. En gros, pas question de venir avec sa voiture réserver son emplacement une semaine à l'avance. Côté odeurs, pas la moindre, les seuls aliments que l'on peut acheter sont les pains au chocolat de la boulangerie. Et à Saint Mandé, la braderie a lieu un samedi (quelle drôle d'idée!), s'appelle un vide grenier, et se termine à 19h pile.

Cela dit, ça reste une braderie. Tout le monde est là pour acheter tout un tas de choses inutiles vendues par des personnes qui les jugent encore plus inutiles, mais personnes ne marchandent. Ils sont soit trop polis, soit trop riches à Saint Mandé. Au choix.
D'ailleurs, à regarder les objets, rien de vraiment kitsch, si ce n'est une magnifique veste entièrement brodée de paillettes argentées, que Liz m'a empêchée ne serait-ce d'approcher... Parait qu'elle avait pitiée pour les personnes qui allaient me croiser plus tard, allez comprendre! Donc rien de kitsch disais-je, mais tout un tas de trucs qui auraient entièrement leur place aux ATP. Je proposerais bien au musée de vendre tout ce qui n'a pas de numéro d'inventaire, ça serait un très bon moyen de renflouer les caisses!

Mais à la braderie de Saint Mandé, on parvient quand même à faire de très bonnes affaires. Je passerai très rapidement sur l'achat d'un lot de revue de la caisse des Monuments Historiques acquis pour 1€, pour me concentrer sur deux choses : Gossip Girl et une table.


Oui, j'ai acheté un roman de Gossip Girl, et non je n'ai pas honte. Parce que si je l'ai fait, c'est pas conscience professionnelle, pour pouvoir témoigner de ce que ça vaut, et vous en faire une critique objective. Rien que pour vous je vous dis!
La table, c'est une autre histoire. Elle s'est retrouvée lâchement abandonnée sur le bord de la route à la fin de la braderie, et je n'ai pas eu le cœur à la laisser là. Du coup, ben elle traine au milieu de l'appart, parce que forcément, je n'ai pas de place pour la ranger... Au moins, elle ne m'aurait rien couté!

Lo, Gossip Girl

vendredi 11 septembre 2009

HGA 2 - étude de la population étudiante de 2e année de l'Ecole du Louvre

Une semaine après l'HGA 3, me voici de retour pour surveiller les examens de l'Ecole. Sauf que c'était ceux de 2e année. Bien entendu, qui dit promo différente, dit sujets différents, mais surtout, faune différente. Et que de différences! Ces quelques cinq heures passées dans l'amphi m'ont permis de procéder à une étude assez complète de ce qu'est un Deuxième année.

La principale caractéristique de l'élève de Deuxième année est la suivante : il est pré-vo-yant.
En ce vendredi 11 septembre, le Deuxième année est parfaitement conscient de vivre dans une époque dangereuse, où il pourra lui être demandé de tenir un siège à tout instant. Tout d'abord, le Deuxième année comprend qu'il faut poser sa bouteille au sol, là où la température est la plus fraîche, de façon à garder de l'eau fraîche un certain temps.
Le Deuxième année a donc prévu tout ce qu'il faut pour se nourrir et survivre dans l'environnement hostile de l'amphi. Les tablettes se transforment en étagères de cuisine, et on trouve de tout, du sandwich oeuf-concombre de Monoprix aux oréo, en passant par les classiques Gerblé du distributeur. Côté boisson, le Deuxième année sait aussi qu'il lui faudra tenir plusieurs heures, en privilégiant le Coca Zéro plutôt que la bouteille de Volvic.
Le Deuxième année a aussi pensé à apporter la pharmacie, de façon à faire face à tous les petits tracas qui peuvent survenir au cours de ces cinq heures. Dafalgan, Eferalgan, Spasfon, goutte pour le nez, les yeux, les oreilles... Et balle anti-stress, histoire de calmer les nerfs.
Mais surtout, le Deuxième année est un citoyen responsable, et sait que le pic épidémique a été passé il y a deux jours! C'est donc consciencieusement que le Deuxième année dispose sur sa tablette un flacon de solution hydroalcoolique!

Côté épreuve, le Deuxième année ne rechigne pas à faire partager ses opinions.
A l'annonce de la première épreuve de clichés Byzance, des protestations d'indignation se font faites entendre. Le Deuxième année aime Maximilien, mais en dissert.
A l'annonce de la deuxième épreuve de clichés Amériques, se sont des cris d'angoisse et de désespoir. Le Deuxième année n'aime pas la Chine en dissert...
D'ailleurs, lors de l'épreuve de dissertation sur la céramique chinoise ou japonaise, au choix, le Deuxième année a bien fait sentir son mécontentement. Il se tait. Même pire, il arrête de bouger. Non, les sujets n'ont pas plu. Et pour tromper l'ennui, le Deuxième année est plein de ressources! Il fait une sieste, écrit une lettre d'amour à son chéri, rempli les ronds des e, des o et des p de son sujet, et dessine. J'ai d'ailleurs vu se dessiner devant moi la prochaine collection printemps/été de l'Ecole.

Ces différentes constatations nous mènent donc aux conclusions suivantes : le Deuxième année est d'une nature angoissée. Génération post-11 septembre, il ne se sépare jamais de son frigo ni de sa trousse à pharmacie, afin de parer à toutes catastrophes. La porcelaine chinoise en étant une, il a donc pu faire face à ce défi... Ou pas.

Lo, a qui on a dit qu'elle était une gentille surveillante

jeudi 10 septembre 2009

Visite de l'espace chaussure des Galeries

En partant mardi soir du vernissage, je suis partie des Galeries Lafayette avec le magazine féminin du magasin sous le bras. Le thème des Galeries ce mois-ci : Femmes d'influences. Audrey Hepburn, Agnès B, Carole Bouquet et autre Joséphine Baker. Au sommaire, photos de mode, focus sur les essentiels de la saison, panoplie pour ressembler à ces vraies femmes, tout ce qu'il faut pour être une fille in cet automne.

Mais ça, on s'en fout.

Non, ce qui compte, c'est que j'ai décidé de tester tout ce que le magazine peut présenter. Et j'ai commencé par le nouvel espace chaussure.
Le nouvel espace chaussures et souliers, c'est 3000 m² au sous-sol des galeries rempli de bottes, de boots, de souliers, d'escarpins et salomés, en cuir, en daim, en peau et en plastique, noir, marron, violet ou gris. 3000 m² de pur bonheur. Sauf que c'est un peu trop... Parce qu'après avoir flâné entre l'ensemble des rayons, on ne parvient qu'à une conclusion possible : comment peut-on choisir UNE paire de chaussures plutôt qu'une autre ? Chez Eram, c'est plus vite fait...

Niveau modèle, la tendance est résolument à la botte. Celle-ci se porte de la boots aux cuirasses, en passant par le caoutchouc, le matelassé, le cuir et le clouté. Côté motifs, le léopard gagne de plus en plus de terrain, et le clou est le must de la saison. A notre grand désespoir.
Nous avons aussi droit à pas mal de violet, de mauve, de parme et d'aubergine, mais l'hiver sera résolument en noir et marron. Enfin un peu de repos pour nos yeux dans cette saison de dingue!

Est-ce que j'ai trouvé mon bonheur ? Non. Trop de chaussures, et un peu trop de zéro...

Lo, la prochaine fois se fera l'étage luxe

La grippe, c'est chic

Six bons mois qu'on en entend parler, et à six jours de pic épidémique, c'est la course pour déterminer qui de nous sera le plus in et donc le premier à chopper le virus.

Et c'est chose faite.

Notre très chère Camille est officiellement atteinte de la grippe. Cependant, des doutes planent toujours quant à la nature de cette grippe. Alors non, Camille n'est pas à la pointe de la mode, n'est pas l'élève la plus branchée de l'Ecole, mais n'en reste pas moins sur la bonne voie.
En attendant, elle est gentiment confinée chez elle en quarantaine jusque dimanche.

Le décompte des personnes de mon entourage contaminées est donc à 1.

Lo, l'aura, l'aura pas ?

mercredi 9 septembre 2009

Serbie-France : soirée foot entre mecs

Ce soir, mon appartement s'est transformé en repère de supporters. Cartons à pizza en équilibre précaire sur la table, alcool plus ou moins douteux, quatre mecs alignés sur le fauteuil, tout était prêt pour le match. Sauf les joueurs, mais ça, on s'en fiche.

Le truc, c'est que c'était une soirée entre mecs. Au bout de dix minutes, d'un carton rouge et d'un pénalty, ils avaient déjà oublié que je n'ai pas de chromosome Y.

Lo

mardi 8 septembre 2009

David Lynch expose aux Galeries - Vernissage

Ce soir, Audrey m'a emmenée à un vernissage. Et pas n'importe lequel. Celui de l'exposition de David Lynch à la Galerie des Galeries Lafayette, en présence de l'artiste. LE David Lynch, en vrai, en chair, en os, en costume et en cravate jaune. Et afin de vous faire partager ce grand moment de poeplerie culturelle, procédons de façon chronologique.

20h30
Arrivées bien sapées devant les Galeries et les vitrines du Maitre de la réalisation. Et devant ces vitrines renfermant des installations toutes plus étranges les unes que les autres, un tapis rouge, une barrière, et une foule d'invités armés du précieux sésame. Forcément, en arrivant à 20h30, on se retrouve à l'autre bout de la file. Ce qui permet de croiser David Lynch.
Dans cette foule se trouve une faune très variée. On croise des lycéennes révisant leur cours de maths en vue de la prochaine interrogation écrite, des gens hype à la pointe de la mode, et des moins bien habillés que nous (je précise que pour l'occasion je porte un pantalon noir droit, première du genre), et des pour qui vernissage rime avec champagne, et tentent donc de trouver des cartons d'invitation.

21h, entrée dans les Galeries
Et entrer dans les Galeries, bien habillée, à 21h, pour se diriger immédiatement à l'étage haute couture, c'est classe. Et pendant que Audrey et moi empruntons les escaliers, d'autres vraiment très bien habillées (Prada?) font du shopping à la bagagerie.

21h15, discours
Après un discours du président des Galeries (?), de François Pinault et de Lynch himself, après avoir croisé tout un tas de stars devant l'entrée de la Galerie, après d'être pris des coups de caméra en pleine tête, bref, après tout un tas de choses habituelles pouvant se dérouler dans le mètre carré où cohabitent un monstre du cinéma, un journaliste, et ma pauvre petite personne, nous sommes entrées dans l'exposition.
A ce moment là, instant de forte tension émotionnelle : nous croisons une personne connue. Parce que si il y a bien une chose horripilante dans ce genre d'événement, c'est que tout le monde connait tout le monde, à tel point que vous finissez par vous demander si l'invitation vous était bien destinée. Alors imaginez ma joie quand j'ai pu lever le bras pour m'écrier "Valentine!"
Puis vint l'exposition, cœur de l'événement. Une exposition de lithographies de Lynch vraiment magnifiques, pour la plupart en noir et blanc, contemplée entre Mia Frye et Chantal Thomas.

21h30, buffet
C'est là que je suis ravie d'être avec Audrey, qui en trente secondes chrono, réussit à nous chopper deux coupes de champagne (bon, il ne restait que des verres à jus d'orange, mais en fin de compte, il y a plus de contenu!), et des petits fours. Et là, début de trois quart d'heure de classe totale. Imaginez un instant déguster une coupe de champagne et des petits fours (mini hamburger à la crevette, bonbons de foi gras chaud ou encore nems à la tapenade) à côté de Marie Gilain, et au beau milieu des robes Prada et Versace. Très très classe.

22h22, retour
Probablement l'instant le moins glamour de la soirée, quant à la sortie des Galeries derrière un ponte de l'industrie française, vous vous posez la question "Tu prends quelle ligne toi?".

Lo, wah

Journal d'une babysitter - le porte-bébé

Ce soir, j'ai eu la chance de pouvoir expérimenter l'une des hantises de tout babysitter : le porte-bébé. Chance parce que sans ça, je n'aurais pas eu l'occasion de vous raconter ce grand moment (et vous de vous payer une franche rigolade...)

Le porte-bébé, kezako?

D'aspect extérieur, ça ressemble à un charriot pour faire les courses, ces petites choses à roulettes, recouvertes jadis d'un horrible tissu écossais, et tellement hype aujourd'hui en vinyle jaune fluo. Sauf que sur le porte-bébé, il n'y a pas de roues, mais des pieds. Première raison : si on porte le porte-bébé, à quoi peuvent bien servir les roulettes, à part faire des taches sur le pantalon, au niveau des fesses ? Deuxième raison, quand on pose le porte-bébé pour ôter bébé de cette chose, si il y avait des roulettes, il y a fort à parier que bébé se ferait la malle avant que vous ayez eu le temps de vous retourner. Donc pas de roulettes, mais un ingénieux système de pieds semblables à des barreaux de chaise pliable.
Ensuite, le tissu n'est ni écossais ni gallois, il est rembourré, certifié conforme toutes normes européennes, françaises, homologué super-maman. D'un bleu immonde, certes.
Des trous sont également ménagés afin que bébé puisse y passer ses deux guiboles chaussées de sandales Kikers ayant gambadé dans le sable, et donc parfaitement adaptées à laisser de jolies traces de chaussures sur vos fesses.
Sur le porte-bébé, pas de sangles ni de rabat pour fermer le dessus, le babysitter aura bon gout de laisser la tête blonde et bouclée de bébé à l'air libre, un bébé, c'est comme un humain en miniature, ça a besoin de respirer.
Et enfin, tout un tas de sangles, dedans, dehors, partout, à se demander si le parachute n'est pas intégrer à l'affaire!

Donc ça, c'est l'engin.

Après, il faut apprivoiser l'engin. La première étape consiste à y mettre bébé. "Elle a l'habitude" a dit la maman. Et effectivement, la petite est beaucoup plus à l'aise que moi face à ce monstre de technologie, et serait presque grimpée dedans toute seule.
Une fois installée sans avoir eu les jambes tordues, il faut sangler l'enfant. Juste au cas où il vous prendrait l'envie d'aller escalader l'Evrest avant de la raccompagner chez elle. La première chose consiste à trouver les bonnes sangles, à les sangles aux bons endroits, à détacher celles qui ne vont pas ensemble, et à décoincer les doigts de bébés pris entre deux.
Bébé paré. Reste la chose la plus ardue : le port du porte-bébé. Et là, vous allez rire. Parce que face à bébé gentiment installé dans ce truc sorti de la tête d'un crétin fini, vous restez con. Comment est-ce que je vais faire pour porter bébé et ses dix kilos plus ceux du porte-bébé et le mettre sur mon dos ? Parce que là, même un sac à dos de randonnée de 20 kilos c'est plus facile! Le sac à dos, si vous lui foutez la tête à l'envers, si il se prend trois murs, aucun problème! Bébé, lui, il risque de ne pas apprécier! Donc vous attendez... vous attendez que les gentilles dames de la crèches viennent vous charger comme un mulet, vous foutent bébé sur le dos, et vous tendent votre sac à main, parce que de toutes façons vous n'osez pas vous baisser pour le ramasser...

Après, vous n'avez plus qu'à rentre joyeusement à l'appartement, à grimper les six étages, à déposer bébé sur la table, à l'enlever de votre dos, à poser bébé par terre, à dessangler bébé, à sortir bébé, et à aller soigner votre torticolis, tout en priant le dieu des babysitter pour cette fois fut la seule et unique.

Lo, à très mal au cou

lundi 7 septembre 2009

Princesse Monique fête son anniversaire chez les caribous

Martine allait à la plage ou à la ferme, Princesse Monique elle est allée au Canada, donner à manger aux caribous. Princesse Monique, qui est partie jouer à Davy Crocket dans les grands espaces depuis déjà plus de deux mois nous manque. Et Scott a voulu lui souhaiter un joyeux anniversaire.



La bougie fut allumée par mes soins, on ne laisse pas des enfants jouer avec des allumettes.

Ecole du Louvre - Saison 6, Episode 1

La semaine dernière était un galop d'essai, à tous les niveaux.

Tout d'abord, le trafic était perturbé sur la ligne pour cause d'incident technique. Il faut bien avouer que ça nous avait manqué, et que la semaine dernière avait un petit goût de non fini. Mais le point positif est ce trajet rallongé fut l'occasion de vérifier les constatations de Monique à Montréal : dans le métro, le Parisien laisse volontiers sa place à la Parisienne.

Puis le véritable rentrée du BDE de l'Ecole avec la présentation de l'association aux nouveaux élèves de 1ère année. Le bilan de cette première journée à propagander dans les couloirs et en enrôler ces petits nouveaux à la personnalité encore malléable n'est pas négatif. Mais ça n'est pas non plus Byzance...
La tendance cette année est au sourire poli. Le nouveau aura pour habitude de sourire à vos remarques légères sur la vie de l'Ecole, de hocher la tête à l'annonce des dates importantes de cette rentrée, et de baisser les yeux à la mention du prix d'adhésion. En d'autres termes, le nouveaux est frileux.
Il peut également arriver que le nouveau ne capte pas le sens de vos propos, et qu'après un petit speach d'une demi douzaine de minutes, au demeurant très clair, vous pose cette simple et unique question "mais concrètement, quel est le but de votre association?" ... à faire du tricot ...
Le nouveau cet année est très intéressé par la spé iconographie, et, oh joie oh bonheur, arts des Amériques.
Je dirais bien que le nouveau est cette saison radin du porte monnaie, mais je préfère leur laisser le temps de venir nous voir pour adhérer au BDE, et compte bien sur la rentrée des icônes de l'Ecole pour attirer les foules!

Lo, a vu plein de nouveaux

dimanche 6 septembre 2009

Sous le soleil exactement

Nous avons beau être au mois de septembre, les cartables fleurissent à tous les coins de rues, et je suis en train de tricoter une écharpe pour cet été. Oui, ça sent l'automne, ses feuilles mortes et ses averses. Mais en ce dimanche d'été, le soleil brille, le ciel est bleu, et derrière le bruit des scooter, les oiseaux chantent.
Donc j'ai décidé après une semaine à ne dormir que quatre heures par nuit, de profiter de ce temps radieux, et d'aller m'aérer la tête. Rue de Verneuil.







Lo, en Melody

samedi 5 septembre 2009

90210 - deuxième claque


M6 vient de diffuser le premier épisode de la nouvelle version de la série qui nous a tous marqués : Beverly Hills. Baptisée 90210, cette série raconte toujours la même chose, à savoir la vie des lycéens de West Beverly Hills High. Sauf que ça se passe en 2009. Et que forcément... ben on se dit encore et toujours qu'on est vieille.

Non parce que l'épisode en soi n'avait pas grand intérêt. C'est une série pour ado, bien dans son époque (ça se taille des pipes au bout de 2 minutes 30, et ça se drogue au bout de 6)qui vous montre la jeunesse friquée californienne. Aucune intérêt j'ai dit!

Par contre, à regarder, c'est très drôle. Surtout quand à 6ans, on voulait d'appeler Kelly. Les acteurs ne sont pas crédibles et doivent avoir cinq à dix ans de plus que leurs rôles, les histoires beaucoup trop poussées, et le nombres d'informations totalement excessif, même pour un épisode pilote.
Mais on se dit aussi que nous, on est vachement intelligente, qu'on ne porte pas de bustier vert pomme en satin, et qu'on ne propage pas de potins à coup de textos. Enfin on ne le faisait pas à 15 ans.

Il faudra sûrement regarder d'autres épisodes pour se faire un avis sur cette nouvelle série. Et je pense que je ferai ce sacrifice juste pour vous.

En attendant, je vais aller mettre ma crème anti-rides...

Lo, presque 20 ans de plus!

Convention Twilight : ALERTE

* jingle crise *

La nouvelle est tombée hier sur le site de Première. La Convention Twilight aura bien lieu, mais seulement le 11 novembre, soit un mois plus tard que prévu.

Bien entendu, je tiens toutes ces informations de cet article, jamais je n'avais eu la moindre petite idée de m'intéresser à ce genre de phénomène, et pourtant je tente d'être toujours sur les plans culturels. Mais justement, là ce n'est pas le cas.
Ceci étant, cette déclaration a suscité plusieurs réactions de mon entourage et de ma petite personne allergique.

Tout d'abord, pourquoi est-ce que eux, le eux désignant les choses hystériques agitant bras et jambes en tous sens à la vue, même en photo, de R-Patz (oui parce qu'en plus il a un surnom débile...), ont droit à leur convention, organisée par M6 ? Pourquoi une chaîne de télé organise ça, alors que tous les fans de Harry Potter doivent se contenter de la Japan Expo, dont ce n'est d'ailleurs par le but premier, ou de festivals en Belgique ? Reste une seule vengeance pour les amoureux de J.K.R., Harry Potter, lui, il va avoir un parc d'attractions. Na.

Ensuite, vint le sentiment d'avoir un devoir civique à accomplir. Celui d'alerter la population : EVITER GRANDS BOULEVARDS. L'événement se déroulant au Grand Rex, il est FORTEMENT recommandé de ne pas emprunter le boulevard Poissonnière, le boulevard Montmartre, et les lignes 8 et 9 de manière générale, au risque de devoir subir une foule en délire. Et donc d'avoir envie de distribuer des paires de claques à tout va, ce geste étant considéré malheureusement comme une agression, et passible d'amende et de peine de prison.

Et pour finir, petit bonus : un message laissé par un fan en réaction à ce report
EN UN MOT DEGOUTER !!!!
DEGOUTER ET JE NE SUIS PAS LA SEULE !!!
JE SUIS SUR LE CUL DEPUIS QUE JE SAIS SA !!!!
MAIS J'ESPERE QUE SA SERRAT EN WEEK END JE PEUX PAS VENIR A PARIS EN SEMAINE !!!
Moi je suis pour empêcher ce genre de personne d'avoir un ordinateur, ça nous évitera de devoir faire des efforts pour déchiffrer ce qu'ils écrivent!

Lo, va s'exiler le 11 novembre

vendredi 4 septembre 2009

HGA 3 - XVIIe XVIIIe

Ce matin, à 7h30 tapante, j'étais la première à franchir les portes de l'École pour surveiller les épreuves de XVIIe et XVIIIe.

La matinée débuta par l'épreuve de clichés de XVIIe. Et ce fut l'enlèvement de Proserpine berninèsque qui déchaina les passions, face à une descente de croix flamande, une Nativité espagnole et une gravure française. Ce dernier cliché vit alors se pratiquer pour la première fois le précieux conseil de Denis Bruna : "Prenez deux minutes pour regarder l'œuvre avant de plonger le nez dans votre copie". C'est dire le cliché...

La dissertation elle fit l'objet d'un match acharné entre deux légendes du XVIIIe siècle : l'art rocaille français contre l'architecture et la sculpture en Italie. Après trois coups de pied arrêtés plutôt bien maîtrisés par Louis XV, le rocaille l'emporta par 12 buts à 9. Oui, ça c'est sur, c'est pas un match de ligue 1 hein...

Comme mercredi, quatre heures, c'est long. J'ai donc continué mes observations.
- 4 gauchers étaient alignés sur la même rangée.
- 50% des élèves sont sortis pendant l'épreuve.
- le dessin de Quasimodo et Esméralda est toujours sur la table de la troisième rangée en partant du fond, et même que Esméralda a changé de coiffure.
- sur l'une des première table est écrit "16h". Là, des questions se posent. Est-ce le nombre d'heure que l'élève à l'agonie à tenu face aux cours de médiation ?

Et pour finir, je voudrais saluer le courage et le sang froid des élèves de 3e année présents dans cette salle face aux nombreuses quintes de toux qui ont ponctué ces quatre heures de dur labeur. Par amour pour le XVIIIe français, ils ont tous sans la moindre exception accepté de prendre le risque d'être contaminé par la grippe. C'est beau le dévouement que l'on acquiert à l'École du Louvre tout de même.

Lo, peut-être contaminée, qui sait

Une rentrée de plus...

En septembre, c'est toujours le même refrain. Le nouveau bouquin d'Amélie Nothomb, l'achat du cartable, et le renouvellement de la carte imagineR. Et la rentrée des classes qui avait lieu aujourd'hui. Ce grand événement apporte de façon annuelle et inconditionnelle son lot de petites choses qui ont le don de vous ravir. Ou de vous pourrir la vie. Et pour moi, la rentrée coïncida avec mon deuxième jour là où-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.

Le premier impact sur la vie quotidienne qu'a la rentrée, je l'ai ressenti et vécu à 7h47 exactement, quand en sortant de chez moi j'ai couru après le bus. Parce que après cinq semaines à devoir effectuer le trajet entre le zoo de Vincennes et Saint Mandé Tourelle à pieds, les travaux d'urbanisme-aménagement des bacs de fleurs ont eu le bon gout de se terminer la veille de la rentrée, histoire de permettre à nos chers petiots d'arriver à l'heure à la réunion de rentrée. Et qu'y a t-il de plus représentatif d'une année scolaire que de courir après un bus ?

Durant le trajet qui mène d'un bout à l'autre de Saint Mandé, on croise un collège. Et là, pour ceux qui auraient par bonheur loupé les reportages quotidiens depuis dix jours portant sur le coût de la rentrée, le poids des cartables et l'essayage de jogging, le doute n'est plus permis : c'est la rentrée. Avec une preuve flagrante, le doux son mélodieux produit par un groupe de gamines de quatorze ans, bronzées et brusshinguées à outrance, le dernier modèle de Lancel au creux du coude, et un t-shirt trop hype par dessus un legging (merci, la mode des 80's n'a pas franchi ce côté-ci du périph!) Pour ceux pour quoi cette faune sauvage serait totalement étrangère, laissez moi vous proposer un exemple de leur cri en cette période de rentrée, retranscrit de façon phonétique : "hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimachériiiiiiiiii! Cafétropléziiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir! tatrobronzééééééééééééééééééééééé!!!" Conclusion de cette constatation : l'ado de quatorze ans ne survit que difficilement plus d'un mois loin de la meute, en témoigne ces graves lésions neurologiques.

Pour se rendre de l'autre côté de Paris, le choix RATPien est mince : se taper la ligne 1 d'un bout à l'autre sans broncher, parce que de toute façon c'est ça ou rien. Premier jour de rentrée rime donc avec cartable, pluie et ralentissements dans le métro (aussi sur le périph, mais moi je n'ai pas de voiture, alors je m'en fous) Après un mois d'août de vacances, d'absence de Parisiens dans le métro et d'inexistence d'heure de pointe, les conducteurs ont donc repris leurs bonnes habitudes en rallongeant le temps de trajet de quinze minutes. Ca tombe bien, je trouvais que 6h de sommeil par nuit c'était encore trop dis donc!

Arrivée à Neuilly (la clause ne concernait que le nom de la société et le type d'activité) avec tout de même quinze minutes d'avances, je me suis décidée à visiter le quartier et à faire le tour du cimetière. En passant devant l'entrée et ayant la ferme intention de le traverser pour rejoindre la boîte, je fut à deux doigts de me raviser. Devant moi se tenait un spectacle déchirant. Trois jeunes femmes pleurant à chaudes larmes. Troublée à l'idée de passer devant des funérailles de si bon matin, je ralentis le pas. Et fis une découverte. Pour ceux qui ne connaitraient pas non plus la configuration du plan orthonormé de Neuily sur Seine, apprenez que la grille du cimetière fait face à celle d'une école maternelle.
Alors enterrement aux aurores ? Que nenni. Juste l'entrée de leurs chères têtes blondes à l'école. Maintenant une question de la plus haute importance se pose. Quelle était la nature de ces larmes déchirantes ? De l'émotion de voir leur progéniture pénétrer dans le monde des dictées et de la règle de 3 ? Ou le soulagement à l'idée d'avoir 300 jours devant soi sans choses miniatures et collantes dans les pattes ?

Bref, une rentrée bien comme les autres, contre lesquelles on râle, mais qu'on répètera inlassablement dans un an.

Lo, dédicace au magret de canard et fondue de poireaux

mercredi 2 septembre 2009

Rattrapages HGA 3 - de l'autre côté du miroir

A 13h, j'étais devant l'amphi, à attendre la première épreuve de la session. Sauf que moi j'étais là en surveillante.

Être pionne dans l'École que l'on habite depuis cinq longues années, c'est jouissif. Parce qu'après avoir été assis sur ces mêmes bancs plusieurs fois, on est ravi de regarder les autres plancher. Mais on ne peut s'empêcher de ressentir un peu de compassion pour les pauvres élèves qui repassent septembre...
Surtout que l'examen au lieu à Michel Ange, et que ces pauvres élèves n'y ont pour beaucoup jamais foutu les pieds, et ne connaissent pas les subtilités de la clim... Moi, j'avais prévu ma petite laine.

Première constatation assez troublante : il reste encore des élèves qui posent leur bouteille sur la table. Parce que si il y a bien une phrase que l'on entend une bonne cinquantaine de fois au cours de notre scolarité à l'École du Louvre, c'est la suivante : "Afin d'éviter tout risque d'inondation, posez vos bouteilles fermées sur le sol.". Et bien pour certain, c'est comme pour les antibiotiques, ça n'est pas automatique.

Aujourd'hui, technique de création et iconographie. Et bien la vingtaine d'élèves présent a été bien plus inspirée par Renaud, Armide, Ganymède et Horace 1, 2 et 3, que par une photographie du chantier des entrepôts Hennebique (oui oui, c'est technique de l'archi).
Ensuite, on passe à Initiation à la muséologie. Là, j'entends les puristes s'offusquer. Par Denon, Jaujard et Pei! Mais où est passée l'histoire des collections, le Grand Louvre et les horaires d'ouverture du Musée du Luxembourg ? Pas d'inquiétude, il s'agit toujours du même cours, toujours de Françoise Mardrus, merci Merlin, c'est juste une fantaisie de vocabulaire...

Par contre, les sujets ne sont pas très fantaisistes...
La galerie espagnole de Louis Philippe ou Quelle définition faites vous de la muséologie ?
Instinctivement, j'aurais pris le deuxième sujet, après avoir passé deux ans avec Poulot, Rivière et Choay, les questions de muséo, je maîtrise. Mais avec le cours d'histoire des collections... Je ne vois pas... Cela dit, à mon grand étonnement, ce sujet fut le plus traité!

Bon, surveiller les exam, c'est long. Une demi-douzaine d'heure à piétiner entre les allées d'un amphi. Du coup, on s'occupe comme on peut. Par exemple on compte les secondes (j'ai tenu un quart d'heure!) ou on fait des statistiques. Et ça donne :
- un quart de l'amphi est gaucher
- un quart de l'amphi est de sexe masculin
- un cinquième a les cheveux clairs

Lo, qui rempile vendredi

OUI fm, la radio plus libre, mais plus du tout rock


C'était la crainte de l'année. Lorsque les auditeurs ont appris en janvier l'achat de OUI fm par notre Arthur national, tout le monde a craint pour la radio rock. Et elles étaient fondées les craintes...

Oh, ça a commencé gentiment, par l'adoption d'un nouveau jingle, "plus libre, plus rock", histoire de montrer que ce n'est pas parce qu'on présente des jeux débiles à la télé et qu'on est marié à une femme tellement qu'elle est belle tellement qu'elle est mannequin, qu'on ne peut pas gère la seule radio capable de vous programmer 48 heures de rock américain de 1967.

Mais ce pseudo soulagement fut de courte durée.

Très vite, on a vu débarquer dans la matinale des animateurs qui ne devraient avoir leur place que sur fun radio, et encore, c'est méchant pour fun radio. Pendant six mois, je n'ai pas entendu le moindre point info trafic.
Le début de la fin fut le changement d'horaire de l'Odyssée du Rock. Véritable institution musicale, l'émission avait déjà été ratiboisée, passant de 4h à 3h hebdomadaire. Voila que de 10h-13h, on nous la balançait de 17h à 20h. Le seul moyen d'entendre les rubriques de Giles Verlant étaient alors d'écouter les podcasts au boulot...

Avec la rentrée, on pouvait espérer du mieux. Donc en entendant le retour de Johan Roques à 7h, j'ai sauté de joie. Exit l'info trafic de merde et les blagues vaseuses au saut du lit. Pris d'un fol espoir, je me suis branchée sur le ouifm.fr afin de voir ce qu'ils avaient fait de ma Bible Rock.
Disparue.
Comme les Kachinam au quai Branly, rien.
Plus d'info, plus de podcasts, rien. Même mon ami Google ne me fut d'aucune utilité.
Ajoutez à ça le fait qu'en plus de 2h de temps, le morceau le plus vieux diffusé fut un du premier album de The Gossips. Il est où le rock ?

Dans les années 70 on avait Video killed the Radio Star, en 2009 on a Arthur killed the Radio Rock.

Lo, va aller se consoler avec Hendrix

mardi 1 septembre 2009

Grippe A - quoi faire que faire quand faire comment faire

Ce matin, lors de ma première journée dans la Société-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, la chose la plus palpitante ne fut pas ce que j'ai pu y faire, mais l'entrée dans une entreprise qui se prépare à une pandémie de niveau 6.

Bien avant d'entrer dans les locaux, à la frontière entre le trottoir et le comptoir d'accueil, une borne. Même si ils n'avaient pas eu peur de se la faire voler, elle serait carrément sur le trottoir d'en face... Et sur cette borne, une bouteille de solution hydro-alcoolique. Vi madame, une bouteille de désinfectant, parce que avant d'entrer dans les locaux, on est prié de laisser nos bactéries à la porte merci bien.
Bon, déjà, on ne se sent pas mal à l'aise, nooooooooon, on ne sent pas montré du doigt de venir de l'extérieur, noooooooooon. Mais par contre, on se marre franchement en voyant la petite affichette qui explique comment que ça marche ce truc. "Actionnez le manche à l'aide de votre coude". De quoi briser la glace devant vos nouveaux collègues : vous avez tous l'air plus con les uns que les autres.

Ensuite, première réunion, qui démarre par le désormais traditionnel "ne vous inquiétez pas, personne ne va mourir". Sauf que si l'on en croit les mesures de sécurité (et le trou dans le budget causé par l'achat de litres et de litres de savon liquide), ainsi que la documentation de 6 pages imprimées en couleur sur papier glacé ( ou comment avoir un exemple clair et précis de ce que taxera la taxe carbone).
Alors petit pot-pourri des choses à faire ou pas pour ne pas mourir cet hiver, ou éviter de contaminer tous vos chers voisins :

Eviter les contacts avec d'autres pauvres bougres se trouvant dans la même situation que vous. On ne touche pas, on n'embrasse pas, et plus si affinité... Et l'on pressent une forte baisse de la natalité dans neuf mois...

Privilégier les échanges utilisant les nouveaux moyens de communication : courriel, téléphone. Et ce même si vous êtes dans la même pièce. Mesure de prévention qui aura au moins le mérite de faire débloquer les accès à hotmail et autre facebook depuis les postes professionnels!

Après chaque éternuement, laver vous les mains pendant trente secondes puis sécher les avec une serviette à usage unique. Donc alors, déjà, si il faut s'arrêter de vivre à chaque fois que l'on éternue, on ne va jamais s'en sortir. Imaginez trente secondes qu'un conducteur de la ligne 1 choppe un rhume cet hiver ? Ensuite, calculer le nombre de serviettes à usage unique qu'il va falloir pour essuyer les mimines de la population française ? Zont pensé à la forêt amazonienne avant de pondre une mesure pareille ?

Bref jeunes gens, à partir du 15 septembre (puisqu'il a fallu donner une date à l'entrée du virus en France...) on ne parle plus, on ne voit plus personne, donc on reste chez soi, voire on ne respire plus, faudrait pas prendre des risques inutiles non plus!

Seul bon côté, étant donné que l'on prévoit 50% de la population touchée, on peut espérer une baisse du chômage au printemps!

Lo, serait ravie de voir sa boîte fermée tiens!