vendredi 29 janvier 2010

Cuisine flamande

Histoire de me sortir de la maison, et de me faire avaler autre chose que des restes réchauffés, on a décidé ce midi de m'emmener déjeuner dans un restaurant à la frontière. Belge, la frontière. Sauf qu'on avait oublié de me dire une chose : qu'on m'emmenait déjeuner dans un restaurant gastronomique flamand.
Cela signifiait deux choses : j'allais manger des harengs, du chou, de la vergeoise, des patates et de la chicorée, et surtout en petites quantités.

Alors les bons petits resto belges de la frontière sont perdus au milieu de nulle part, au bord d'une route (et non d'une rue, j'insiste sur ce fait), coincés entre deux champs et un bosquet. Bien que la route pour accéder de ici à de là ne prenne que 20 minutes, on a l'impression de mettre beaucoup plus de temps que pour faire Vincennes-Palais Royal. Oui, le métro parisien me manque.

Ensuite, on rentre dans le gastronomique. Rien qu'à l'aspect du parking, faussement envahi par des herbes sauvages mais pas trop que même Question Maison ne pourrait pas faire pareil, on sait que c'est gastronomique.
Les serveurs ont aussi une allure gastronomique. Costume trois pièces amidonné, long tablier en lin de la même couleur que la peinture des soubassements, coiffures laquées... Le must.
Et le menu... Je rappelle gastronomique flamand. Donc plein de trucs aux noms incompréhensibles. Mais au milieu de tout ça, des filets de lotte. Parfait, j'aime la lotte... et c'est le seul plat dont je savais la composition! Donc va pou la lotte.

Oui, mais gastronomique!
La demie-heure qui a précédé l'arrivée de mes bouts de poissons fut peuplée de petits amuse-bouches. Tout d'abord, des chips d'oignons. Nous étions deux, donc deux chips. Gastronomique. Puis deux petites bouchées de rillettes, deux chips d'huitre, deux toasts de poulet grillé et deux assiettes de velouté de potiron grillé à la mimolette. Là, je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire. Deux grandes assiettes, aussi larges qu'un 33 tours, dans laquelle un petit trou pouvant accueillir... Une cuiller de soupe.
Bon, la lotte, c'était moins drôle. Deux filets de poisson, caramélisé, une petite salade de mâche et d'épinards, et une cuiller de purée, pardon, de mousseline de pommes de terre.
Le dessert par contre était très drôle : une dame blanche, en kit. Un ramequin de glace à la vanille, un ramequin de chocolat fondu, un ramequin de crème fouetté.
Gastronomique vous dis-je.

Donc de cette expérience culinaire belge, on retiendra le velouté de potiron, délicieux, qui pourrait très bien être servi en plat, et la lotte caramélisée. Ceci-dit, je cherche encore les saveurs régionales là dedans...

Lo, a envie du riz d'Uncle Ben

mercredi 27 janvier 2010

Cuisine campagnarde

La convalescence. Il y a le côté je ne fous rien de mes journées et c'est vachement bien. Et celui je suis toute seule chez ma maman à la campagne donc je fais la cuisine.
Faire la cuisine à la campagne dans une maison de quatre personnes, c'est tout un rituel.

Tout d'abord, il faut choisir le menu. Alors déjà que lorsqu'on est une étudiante on a tendance à faire pâte-soupe-salade, trouver une idée qui convienne à quatre personnes relève de l'exploit. Une fois l'idée trouvée, elle est rare, mais elle existe, vient le rassemblement des ingrédients.
La viande, il y a la boucherie de Shopi à trois kilomètres (oui, c'est la campagne, il n'y a pas de Monoprix à tous les coins de rues puisqu'il n'y a pas de rue). Pour les légumes en revanche, il y a le potager.
Le potager. Ce truc marron qui jouxte le jardin, dans lequel pousse des trucs verts aux parties sporadiques, utiles en cas de combat à mains nues. Et qui se mangent.
Bon, heureusement, nous sommes en janvier, et les légumes ont été rentrés il y a un bout de temps. Sauf que du coup, ils sont entreposés un peu partout dans le garage... Alors comme à Pâques, une fois l'idée en tête, on s'arme d'un panier en osier, et on va faire son marché. Pommes de terre, carottes, oignons, pommes, échalotes... Tout un tas de petites choses qu'il faut ensuite préparer.
Et éplucher.
Des oignons.
Des patates.
Pour quatre personnes.

Alors plusieurs observations.
Tout d'abord, il est nettement plus simple de se faire un bol de soupe avec un morceau de fromage que n'importe quel autre plat mijoté pour quatre personnes.
Ensuite, quand on se retrouve dans une cuisine équipée, les talents culinaires font surface avec une facilité déconcertantes.
Mais surtout... éplucher des légumes frais pour quatre personnes pendant trois jours, ça donne de merveilleuse cloques au creux de la main!

Lo, en rentrant, McDo

BSG - The Resistance


Pour les Américains, le must de la série télé est britannique. Mais pour nous autres pauvres français qui ne sommes pas fichus de regarder de l'autre côté de la Manche, rien de vaut les Etats-Unis. En fait, rien ne vaut n'importe quoi, tant que ça ne se passe ni au Mistral, ni à Saint Trop, ni dans le commissariat du 14e. C'est donc avec une certaine admiration que l'on découvre le phénomène de la Websérie.
Comme son nom l'indique, la websérie a pour but d'être diffusée sur Internet, entourée d'un buzz de plus en plus important. Les saisons sont relativement courtes, de 6 à 10 épisodes, pour des épisodes ne dépassant que rarement les 6 minutes. Bref, un rythme très particulier qui passe très bien, ou pas du tout. Par exemple voir Perceval jouer au cul de chouette pendant 3 minutes 40 ne perturbe personne, Thomas servir des cafés sur la terrasse du café de son papa, c'est déjà autre chose.

Genre à part entière, la websérie sert également à faire patienter les téléspéctateurs entre deux saisons. Nous en France, on a juste droit à une rediffusion d'une vieille saison, et pas dans l'ordre s'il vous plait. Mais passons.
Tout ça pour dire que Battlestar Galactica a eu droit à sa websérie, entre la saison 2 et la saison 3. Cette saison 2 bis appelée The Resistance de 10 épisodes, pour une durée totale d'environ 30 minutes, raconte quelques uns des événements survenus sur New Caprica après l'invasion des Cylons. En fait raconte la mise en place du mouvement de résistance, mené par le Chef Tyrol, Cally nouvellement Tyrol, et le Colonel Tigh.
Car contrairement à ce qu'on pourrait attendre, pas la moindre petite apparition de Starbuck ou de Halo. La websérie met l'accent sur des personnages secondaires, voire encore moins importants, Jammer, Duck, et le Cylon Number Five.
Fondamentalement, on n'apprend pas grand chose, et si l'on en croit les articles écrits au sujet de cette saison, voir ou non The Resistance n'empêche pas la compréhension de la saison 3. Par contre, c'est franchement bien pour faire passer le temps.

Alors non, les wébisodes n'ont jamais été diffusés en France, mais sont dispo un peu partout sur le net. Et même pas difficiles à trouver en plus. Et ça fait toujours passer le temps.

Lo, toujours au repos

mardi 26 janvier 2010

L'Aliéniste - Caleb Carr


La campagne permet également de dévorer des polars au fond de son canapé, avec trois couches de couvertures sur les genoux, une tasse de thé dans chaque main. Quoi que l'aliéniste, je l'aurais dévoré n'importe où.
New York, 1896. C'est le cadre de cette enquête à la Sherlock Holmes que décrit Caleb Carr sur plus de 500 pages. 500 pages d'investigations, d'interrogatoires, de meurtres, d'archives, de voyages aux quatre coins de l'Etat. Et de quelques passages assez écœurants.
En bref, le bouquin réunit tout ce qu'il faut à un bon polar : des personnages intéressants et passablement marginaux, une sacrée dose de psychologie à la Starling, une écriture assez rapide à la première personne, des chapitres courts, une intrigue bien ficelée, des passages haletants, et une certaine véracité historique.
Et des Indiens.

Oui. Alors que Sara fouinait dans des archives du Times, que John partait interroger le patron d'une boîte quelconque, je me suis fait la réflexion qu'en fin de comptes, mener une enquête policière, et des recherches pour une thèse, c'était à peu de choses près la même chose. Sans les cadavres. Quoi que mes hommes à moi sont morts.
Et en voyant apparaître les mots "Ouest", "guerres indiennes", "Plaines", je me suis dit que je n'avais pas tort.
Quand enfin les enquêteurs se sont rendus au Muséum d'Histoire Naturelle de New York pour interroger Franz Boas et Clark Wissler, importants anthropologues ayant étudiés les Amérindiens du Nord Ouest pour l'un, des Plaines pour l'autre, je me suis dit que c'était carrément la même chose. Et que bizarrement, je ne suis plus étonnée de voir surgir des tipis à toutes les sauces. Cependant il faut bien reconnaître que Carr fait preuve d'une grande précision quant aux deux scientifiques, et au contexte idéologique de l'époque. Une page de plus et j'aurais eu l'impression d'être en cours.

Donc finalement, je me demande une chose : est-ce que ma thèse ne serait pas plus intéressante si au milieu des céramiques et des bouts de cailloux je ne casais pas un, voire deux cadavres mutilés ? Parce que ce livre était quand même bien plus intéressant à lire qu'un inventaire d'objets...

Lo, enquête

lundi 25 janvier 2010

Elles sont de retour!


Alors que la prochaine soirée We are the 90's se profile à l'horizon, une nouvelle fait le buzz de la journée sur Internet... : Les Spice Girls sont de retour.

Oui, j'avais déjà annoncé la même nouvelle il y a trois mois. Sauf que là, il ne s'agit pas d'une énième tentative raté de filmer la formation musicale, ni d'un prochain concert, mais de mieux. Une comédie musicale.
Après Roméo, Quasimodo, Moïse, Simba, voici Geri & Co, icônes mondiales de la classe, seront sur scène. Le tout orchestré par le créateur de Pop Idol et de la productrice de Mamma Mia! Du lourd donc.

Qu'il est loin le temps où c'est du Léonard Bernstein que l'on entendait sur les planches...

Lo, va aller écouter West Side Story

BSG - Saison 2

La convalescence forcée chez sa maman au fin fond du monde connu, à deux pas du monde sauvage, oblige à certaines choses. Manger, dormir, glander...
Et histoire de tuer le temps, j'ai pu finir la saison 2 de Battlestar Galactica.
La saison fait directement suite à la première, après la tentative d'assassinat sur Adama, l'arrestation de Roslin, l'arrivée de Starbuck sur Caprica.
Mais alors si la saison 1 commençait à bien être chargée, la deuxième, c'est carrément le bordel... Tout un tas de nouveaux personnages, avec l'arrivée de l'équipage du Pegasus, celle des résistants de Caprica, l'importance que prennent les habitants des autres vaisseaux, et la multiplication des Cylons-humains.

Le Pegasus. Vaisseau de combat, équivalent du Galactica, perdu lors de l'attaque Cylon. C'est surtout l'occasion de voir arriver Michelle Forbes, la Maryann de True Blood, dans la distribution de BSG. Mais touché par la même malédiction que le poste de professeur de Défense contre les Forces du Mal, le Pegasus voit se succéder les commandants, et donc les personnages... Ce qui, il faut bien le dire, rend les choses un peu compliquées.
Les résistants de Caprica. Parce que bizarrement, l'attaque nucléaire n'a pas anéanti toute la population de la planète. Des personnages en plus, certes, mais qui permettent surtout le scénario d'un épisode assez intéressant consacré aux Cylons.
Bon, les habitants des autres vaisseaux servent surtout à monter tout un tas de complots plus ou moins politiques, complexes et pas franchement drôles. Oui, dans un complot politique, il y a rarement des batailles au sabre laser...
Quant aux Cylons, chacun d'eux prend en consistance, rendant les Sharon, les Numéros 6, les Lucy "Xena" Lawless, les hybrides et tout ce qui en dérive, de plus en plus intéressants... et attachants.

Le fond de l'histoire est sensiblement le même que dans le téléfilm et la première saison : rechercher la Terre et ne pas se faire griller par les Cylons. Le point fort reste une fois de plus les relations entre les personnages et leur complexité. Mais des personnages qui se tapent un peu plus dessus qu'avant...
Cependant, la fin de la saison est très différente, et présage tout un tas d'autres choses pour la suite : La flotte finit par trouver une planète habitable, sur laquelle s'installent les rescapés, loin de toute attaque cylon. Ou pas...

Lo


mercredi 20 janvier 2010

Museum Expression : le Disneyland des musées

Ce matin je me suis rendue au Salon Museum Expression, Porte de Versailles. Museum Expression, c'est le salon des produits dérivés destinés aux boutiques des musées... Autrement dit, le Disney Store de la culture.

Dans ce salon, plein d'allées pleines de stand, on trouve de tout. Du puzzle en mousse, au style en fourrure, à la reproduction de céramiques archéologiques, au t-shirt, en passant par le bain moussant. Non, nous non plus on n'a pas compris ce que lui venait faire là.
Mais la star du salon, LE truc phare que tout musée se doit d'avoir : le magnet. Oui, le même que l'on collectionnait dans les boîtes de Vache Qui Rit lorsque nous avions cinq ans, qui encombraient le frigo, et qui faisait hurler nos mères tellement que ce truc c'était moche. Ben le magnet, il revient en force. A tel point que je suis rentrée du Salon avec une bonne trentaine d'échantillons... En marque page, en mousse, en bloc note, en bloc note à lignes, en rond, en carré, découpé, pas découpé... De quoi recouvrir mon propre frigo.

Oui, ce salon, c'était assez drôle, on vous saute littéralement dessus quand on lit "Louvre" sur votre badge (personne ne remarque qu'il y a "Ecole" devant), on vous jette tout un tas d'échantillons dans les bras, on vous tient la jambe..
Sauf que ce grand moment fut gâché par la nouvelle du jour : la mort de Super Nany. Là, forcément, il est temps de rentrer, et de partager le deuil avec le reste de l'Ecole.

Lo, a plein de magnets

dimanche 17 janvier 2010

Quand Obispo se prend pour le Roi de la Pop

Alors que je tentais pour la quinzième fois de regarder le Pacte des Loups, (et que décidément ce film est trop nul pour se laisser regarder...), que je restais dubitative devant un Mark Dacascos (je rappelle qu'il s'agit d'un acteur philippin de kung fu) interprétant un chaman iroquois (je rappelle qu'il s'agit d'une tribu du Nord Est des Etats-Unis), que je ne comprenais pas ce que Monica venait faire là... Bref, pendant que la télé restait allumée, je me suis mise à flâner sur Internet.

Et j'ai trouvé ça :

Pascal Obispo reprend Michael Jackson


Cet article raconte comment Pascal Obispo, entré dans une phase de schizophrénie sévère, jouait à Cap'taine Planète en chantant Heal the World.
Et qu'en plus, il y a la vidéo.

Alors désireuse de garder ce qu'il me reste de santé mentale, je ne suis pas allée visionner la vidéo. Si certains d'entre vous se sentent une âme vaillante et courageuse...!

Lo, pas courageuse

samedi 16 janvier 2010

Eddy m'a tuée

Anéantie. Non je ne fais pas référence à une quelconque chanson de Damien Saez, mais bien à l'état mental dans lequel je me trouve actuellement. Pourquoi ? Parce que je viens de découvrir ça :



Cette petite choses, Mesdames et Messieurs, est un bracelet en argent, agrémenté d'une turquoise. Tout ce qu'il y a de plus conforme à la tradition de la bijouterie navajo. Les Navajo, tribu du Sud Ouest des Etats-Unis vivant dans une réservé de l'Etat de l'Arizona, ont deux sources de revenus : les casinos, et l'artisanat touristique. Ce dernier est basé sur le textile, les très célèbres couvertures navajo, et la bijouterie. Développé à la fin du XIXe, le travail de l'argent se voit alors orné de turquoises, directement importées du Mexique, zone de production.

Alors maintenant que vous êtes parfaitement au courant de l'artisanat navajo, je dénonce.

Twilight, bande de gros menteurs!
Parce que oui, Mesdames et Messieurs, ce joli petit bracelet provient d'une boutique en ligne de produits dérivés, et est présentée comme un objet inspiré de l'univers amérindien de Twilight. Sauf que les Quileute, les Jacob Black et autre loups-garous, c'est la sculpture sur bois qu'ils pratiquent. A croire qu'ils ont jamais vu Sauvez Willy... Et puis bon, le Mexique et l'Etat du Washington... y a une paire de kilomètres entre les deux.
Donc si jamais l'envie vous prenait d'acheter un bracelet Twilight, pas celui avec la turquoise par pitié. Et si vous vouliez un bracelet navajo... Ben vous aurez le même que la gamine de 12 ans qui habite de l'autre côté du palier. Désolée.

Lo, la prochaine fois, on passe à l'artisanat de la Côte Nord Ouest

jeudi 14 janvier 2010

Le Méridien de Sang - McCarthy : Custer était en réalité un enfant de choeur

De Cormac McCarthy, on connait No Country for Old Men et La Route. Et on connait ces livres à travers leur adaptation cinématographique. Peu de personne en France donc connaissent Le Méridien de Sang. Et pourtant, ce livre est un véritable chef d'oeuvre de la littérature contemporaine américaine.

Le Méridien de Sang, c'est une histoire vraie. Peut-être pas totalement, mais mettant en scène des personnages historiques, basée sur une autobiographie. Le Méridien de Sang comme on pourrait dire la Piste des Larmes. L'histoire se passe en 1850, au lendemain de la guerre entre le Mexique et les Etats-Unis (ou comment se dire que les cours ne servent pas uniquement à écrire une thèse), dans le Far West.
Les personnages : une troupe de mercenaires américains, que la guerre a ravagé, les tribus locales, et les Mexicains. De la rencontre entre ces trois culture découle 400 pages de violence pure. Loin d'être de bons sauvages, Yumas et Apache assassinent à coup de flèches toute caravane traversant leur territoire; les cow boys, qui feraient passer Custer pour un Saint, scalpent quiconque croise leur chemin, sans distinction de couleur de peau; les Mexicains ornent les façades de leurs cathédrales de cadavres scalpés, écorchés et racornis.
Oui, on est bien loin de Docteur Quinn, de la ruée vers l'or de Lucky Luke et du Wild West Show de Buffalo Bill. Ici, comme le dit la fin du livre, le pays les a rendus fous.
Et de folie, il est aussi question dans l'écriture. Au travers des mots et des descriptions. McCarthy passe des phrases courtes aux paragraphes sans virgule, insérant par-ci par-là des dialogues de trois mots, sans guillemets ni tirets, et affectionnant les transitions pas le "et". Un style qui colle parfaitement au récit.

Et c'est définitivement un de mes livres préférés.

Lo, peut aller lire Twilight maintenant

mercredi 13 janvier 2010

Tetro - F.F.Coppola


Après avoir entendu Monsieur Coppola parler de son dernier film à la Master Class du Forum des Images en novembre, je n'avais qu'une envie, aller voir Tetro. C'est chose faite. Et le film fut à la hauteur de mes attentes. Voire plus.

Le scénario est loin d'être compliqué. Un gamin de 18 ans rejoint son grand frère en Argentine, qu'il n'a pas vu depuis des années. Voila. Retrouvailles, retour sur un passé douloureux, secrets de famille.
Alors forcément, on se dit qu'on a déjà vu ça un bon nombre de fois. Sauf que quand c'est tourné par Coppola, on sait qu'il y a toute une histoire personnelle derrière. Du coup, tout sonne parfaitement juste. Le scénario de Coppola, mais aussi le jeu des acteurs. Impressionnants. Vincent Gallo, génial. Mais ça, on s'en doutait un peu. En revanche, Alden Ehrenreich, le jeune acteur qui interprète Bennie est un petit miracle à lui tout seul. Parce qu'en plus d'avoir un physique de jeune premier, une gueule d'ange digne d'un Léo à bord de son bateau, il joue ce film tout simplement comme un très grand acteur.

Mais l'originalité de Tetro tient aussi dans l'image, la photo et le montage. Projeté en noir et blanc, le film mêle présent, flash-back et scène de ballet, le tout dans un enchaînement parfait. Et rien que pour ça, le film vaut d'être vu.

Lo, a vu un très beau film

lundi 11 janvier 2010

Soldes, première

Suffit les explorateurs américanistes, les soirées à organiser, les monnaies romaines de 114 après Jésus Christ, bonjour les soldes.

Oui ben voila. Mon expérience des soldes de janvier 2010 pourrait très bien se terminer là. Parce que la collection automne-hiver était bien moche, et même avec 50% de réduction, elle ne s'arrange pas. Moi qui avait eu dans l'idée de faire flamber la carte bleue... Raté.

Sauf que je trouvais intéressant d'entrer à New Look pour trouver un truc rose de pouf pour la prochaine soirée du BDE (attention, annonce en avant première, vendredi 5 février, Pink Party aux Arts et Métiers). Bon, il n'y avait rien, sauf si on aime le style layette et/ou boule à facettes façon Lady Gaga.
Rien... sauf le rayon pyjama... Et un magnifique ensemble Rainbow Brite...

Rainbow Brite, pour les initiés de forcément plus de 22 ans, c'est Blondine au Pays de l'Arc-en-Ciel. Un magnifique dessin animé des années 80 qui a illuminé mes mercredis matins et mon bac à jouets. Ah, les puzzles Blondines...

Alors oui, tout ça pour dire que pour fêter mes 24 ans, je ne me suis pas acheté de top boulet à facettes façon Barbie brille de mille feux, mais bien le pyjama... Comme quoi, les soldes, au final, ça sert à rien. Et que merde, les années 80 ne sont toujours pas parties.

Lo, même pas honte

dimanche 10 janvier 2010

C'est pas du gâteau

2010 commence fort...

Alors qu'on continue à parler de Michael avec des tremolos dans la voix, qu'on se prépare à ériger un autel à Filip, on tombe de haut en apprenant la mort de Mano Solo.

La vie, c'est pas du gâteau...

Lo, ...

vendredi 8 janvier 2010

Rose le mouton!

Toutes les personnes inscrites sur Facebook ont vu depuis hier fleurir les statuts colorés. Du jaune au noir, en passant par le violet à rayures vertes. Et tout cela sur des profils féminins. Alors non, il ne s'agissait pas de déterminer la future couleur du bracelet de la future Rolex du Président, mais de ceci :

"On joue a un jeu... certaines pourront le trouver stupide mais c'est marrant ! Vous devez simplement écrire la couleur du soutien-gorge que vous portez dans votre statuts, seulement la couleur et rien d'autre ! Envoyé ceci a vos contact fille PAS D'HOMMES !! Ce sera marrant de voir sa diffusion et en plus tout les hommes se demanderont pourquoi toutes les filles ont une couleur comme statuts...
Amusez vous bien !!! "

Ce message, je l'ai reçu hier soir, et histoire de voir l'ampleur que pouvait prendre un tel phénomène, j'ai joué le jeu... Et en trois heures, tous mes contacts féminins, qui ne se connaissent absolument pas affichaient une couleur. Et tout ça sans que j'ai diffusé le message. Donc oui, Facebook est un réseau assez hallucinant, et oui, toutes les filles sont 1/ des moutons, 2/ des gamines, dans tous les cas, ça n'a pas beaucoup travaillé hier soir!

Enfin visiblement il y a un départ à peu près sérieux à cet événement internétique : sensibilisation au cancer du sein via Facebook.

Lo, rose

mardi 5 janvier 2010

Chante - ou comment la télé française a touché le fond

Alors que j'étais sagement en train de regarder Friends à la télé, ma main a appuyé sur la télécommande, et a zappé, et a atterri sur France 4, devant Chante.

Alors Chante, c'est une série française pour ado. Jusque là, ça pourrait ne pas faire trop peur. Enfin pas trop quoi. Sauf que Chante, c'est avec Pricsilla. La gamine qui chantait il y a huit ans. Qui est devenue une femme, enfin une pouf serait plus exacte, et qui s'est dit qu'elle était actrice. Sauf qu'à côté de Chante, tous les acteurs de Plus Belle La Vie pourraient prétendre à un Oscar...
Et si il n'y avait que la performance des "acteurs" qui était pire que mauvaise... Il y a le scénario "Elle est jeune, libre dans sa tête comme Diégo, et veut chanteeeeeeeeeeeeer, mais ses parents ne veulent pas, pire, vont partir vivre en Allemagne, alors nooooooon comment va-t'elle réaliser son rêve???". La pub pour les Choco-suisse, elle, était un sommet du cinéma d'auteur.
Puis il y a les dialogues. Où on se demande si le dialoguiste n'a pas laissé sa fille de dix ans écrire sa propre version de "moi quand je serais grande je serais chanteuse". Et quand ils ne parlent pas, ils chantent.



Le pire, c'est que selon le site internet de la série, il y a trois saisons.

Lo, s'en vaut d'avoir donné des points d'audience à ce truc

lundi 4 janvier 2010

The End of Time - The song is ending but the story never ends


Bon... Voila... C'est fait... David Tennant a fini de jouer le Doctor. Oui, je sais, c'est rude. Il va y avoir des larmes, des cris, des assiettes cassées, des suicides à la carte de voeux. Tout ça quoi.
Mais quand même... le dernier épisode de David Tennant, l'épisode de Noël de Doctor Who, est bien il est vachement bien. Très rythmé, une sacrée dose d'action, pas mal de larmes, et le personnage de Wilfred, le grand père de Donna, le Master, les ...

Bon, dépêchez-vous tous d'aller le regarder, parce qu'il va falloir que j'en parle.

Lo, exterminate

Oh ben zut...

Lhasa de Sela, chanteuse americano-mexicaine est décédée. Et ce qu'elle faisait, ben c'était vachement bien.


Lo

dimanche 3 janvier 2010

X-Files - Saison 1, retour aux sources


C'est la nouvelle année, les bonnes résolutions, le renouveau, blablabla. Sauf que j'ai décidé de faire l'inverse, et de retourner près de vingt ans en arrière. Oui, vingt ans déjà...
X-Files, saison 1. 1993.
Alors la saison 1 d'X-Files, c'est la présentation de toute la mythologie de la série. On a des aliens, des mutants, des clones, des religieux, des ordinateurs fous, et des Amérindiens changés en loup par le Manitou. Tout ce qui fera pendant 9 ans le bonheur de la trilogie du samedi.

Oui, mais la saison 1, c'est quand même 1993... Et les années 90, c'est fortement marqué. Les scénarios ont parfaitement vieillis, avec des éléments qu'on retrouve sans problème dans Fringe. Ils sont efficaces, et l'épisode 3, avec Eugène Tooms est toujours celui qui me fait le plus peur.
Mais les années 90... Ses coupes de cheveux improbables, ses magnifiques brushings gonflants, des tailleurs-jupes-épaulettes bleus, ça, ça ne passe pas. Scully vaut à elle seule de regarder ce témoin de la mode des années 90! Mulder lui porte un costume-cravate, ce qui tend à montrer que la mode masculine évolue vachement...
Bon, il y a aussi le coup de "oh mon dieu l'intelligence artificielle et les ordinateurs vont prendre le contrôle du monde!" qui passe moyennement bien, mais c'est quand même vachement moins drôle que les mèches décollées à la racine de Scully!

Lo, est ailleurs