samedi 27 février 2010

En raison de travaux sur la ligne 1...

... le trafic était totalement interrompu entre les stations Nation et Château de Vincennes du 21 au 24 février. Et est interrompu entre les stations Nation et Château de Vincennes à partir de 22h.

Chères expatriées du bout du monde, ce billet s'adresse à vous. A vous, Ô chanceuses qui êtes sous les cocotiers / devant une barquette de frites (rayez la mention inutile). Ici, on subit une tempête, et on rentre en bus. Parce que la ligne une se refait une beauté.
Et quand une ligne décidé de changer de look, en l'occurrence de se faire poser des doubles portes, ça prend du temps. Et ça emmerde le monde. Et ça ferme. Totalement, pendant plusieurs jours.
Alors bien entendu, il faut les excuser pour la gêne occasionnée, mais a-t'on vraiment la possibilité de faire autrement ? Mais le plus drôle est quand on vous annonce gentiment sur les affiches que, de toutes façons, ils ne voient pas où est le problème, c'est les vacances scolaires. On leur explique que pour avoir des vacances scolaires il faut être à l'école, et que rare sont les gamins à prendre la ligne 1 à 8h du matin un lundi pour aller à l'autre bout de Paris ?
Mais bon, on patiente, on prend le bus, on déchire son jean coincé dans la porte, et on sourit au conducteur, qui lui aussi en a ras le bol. Et on se dit que jeudi ça sera fini... Comme si! Jeudi matin, toujours autant de poussière, toujours autant de trous un peu partout, et toujours pas de double porte...
Aujourd'hui, nous sommes le 27 février, et ça n'est pas prêt de s'arrêter. Les filles, restez loin d'ici.

Lo, Rentre Avec Tes Pieds

vendredi 26 février 2010

Ballets russes à l'Opéra... à la bibliothèque de l'Opéra


Cela va faire trois bons mois que je trépigne devant l'Opéra, ses représentations des Ballets russes miraculeusement retransmis sur France Télévision à Nouvel An, et son exposition sur les Ballets russes.
Par un autre miracle, je et Monique n'avions rien à faire en ce début d'après midi. Donc entre deux giboulés et averses de grêles, nous nous sommes rendues à Garnier. Et c'est là que ça devient drôle. L'exposition a lieu dans la bibliothèque, à en croire Pariscope. Le problème est que, la bibliothèque de l'Opéra, nous n'y avons jamais foutu un pied, et que l'Opéra est en travaux. Et que forcément, y a pas de panneaux. Pas de panneaux, pas d'infos, pas d'pierres, pas d'palais.
Par association d'idées, nous avons décidé de passer à droite de la façade, et d'entrer par la librairie. Raté. Nous sommes donc ressorties, avons fait le tour du bâtiment, croisé un chien affreux qui avait tout de la sauterelle à poils courts, sommes passées sous des échafaudages, pour enfin entrer dans l'Opéra. Après, il s'est agit de trouver la bibliothèque. Et à côté de ça, Harry Potter dans le labyrinthe, c'est de la tarte. Mais un gentil monsieur nous a sauvé : "2ème gauche". Oui, mais deuxième quoi...? Nous avons décidé que nos futures nous régleraient la question, et sommes allées chercher un billet.
Un billet vendu par une guichetière. Vendu... C'est un bien grand mot... La madame assise sur sa chaise de bureau derrière une vitre anti-effraction, avait le dos tourné, et les yeux rivés sur son écran : Facebook. Alors là, je dis BORDEL! Lorsque je travaillais aux ATP, le ministère de la culture avait bloqué tout accès à Facebook, nous empêchant de modifier le profil du musée. Là, les guichetiers de l'Opéra on le droit de poker leurs amis au lieu de vendre des billets d'entrée. Y a un truc qui va pas (et demain, Facebook sera bloqué à l'Opéra!)
Une fois cette formalité de 5€ effectuée, nous sommes parties à la recherche de la "2e gauche", et des panneaux. Nous avons monté un premier escalier, un deuxième, et aperçu une petite affiche A3 entre deux montants de porte. On n'aurait jamais pensé que ça serait si facile!

L'exposition en elle même est beaucoup moins drôle...! De jolis costumes, des jolis dessins, de jolis tableaux, de jolis extraits de ballets, et une magnifique lithographie d'une aquarelle de Catlin. Moi, dès qu'on me présente un truc de sauvage de toute façons...!
Sauf que nous n'avons pas compris le propos. Certes, c'était une expo présentant des trucs en rapport avec Diaghilev et compagnie, donc le propos, il est là. Mais il y avait des textes un peu beaucoup compliqué, dans un couleur et sur un fond rendant les écritures complètement floues... Donc on a préféré ne pas les lire. Et puis de la danse, y a pas besoin de lire.
L'autre problème, c'est que c'est court. Trois petites salles, et une rotonde au nom de Louis Vuitton. Donc pour rentabiliser nos 5€ nous avons décidé d'aller faire un tour dans l'Opéra, et de jouer les touristes sur la terrasse. Et non, nous n'avons pas pris de photo... Il nous manquait l'ours en peluche.

Lo, petit rat à l'Opéra

mercredi 24 février 2010

Dr Quinn, soirée télé fillèsque

Après avoir passé deux heures devant Raison et Sentiment d'Ang Lee hier soir, j'ai bêtement zappé sur Téva à 20h30.
Pour ceux qui ne connaissent pas, Téva est une chaîne de la TNT et autres bouquets numériques, à destination de la ménagère de moins de 50 ans. Téva déco, Téva cuisine, Téva je t'apprends comment coucher avec ton mari, Téva trucs qui font maigrir. Entre ces programmes à haute densité intellectuelle, et comparé que chaînes hertzienne, cette phrase n'a malheureusement rien de cynique, il y a des séries. Des séries de filles. Téva, c'est la chaîne du câble qui, il y a dix ans, enchainait en une après-midi Felicity, Popular, Ally McBeal, Profiler, et Lydia de Luca. Oui, ado je passais mes journées devant la télé.

Donc il n'y a rien d'étonnant à ce que ce soir je tombe sur les trois premiers épisodes de Docteur Quinn. Non, le plus grave c'est que je les ai regardé. Mais regardé... regardé, pas écouté d'une oreille en bossant de l'autre. Résultat de l'opération, j'ai écrit trois lignes, parfait ma connaissance des remèdes chéyenne, et étudié la représentation des Amérindiens dans la série.
Et bien je dois avouer que malgré le côté je suis une warrior et je viens tous vous sauver du Docteur Mike, celui je suis un beau sauvage mais en fait pas vraiment de Sully, la romance qui sent bon les foins coupés à trois kilomètres dès les dix premières minutes, et les villageois un peu stéréotypés mais pas trop... Ben la série, quinze ans après, elle tient la route.
Et ça, il faut beaucoup plus de courage pour l'admettre que pour aller s'enterrer au fin fond du Colorado.

Lo, oui a regardé Téva

dimanche 21 février 2010

Personne, Boltanski et le Grand Palais

Dans la vie culturelle parisienne, il y a Monumenta. Une exposition de six semaines au Grand Palais, présentant un artiste contemporain sous la grande verrière, pour la modique somme de 2€ (tarif étudiant cela va de soi).
Cette année, grâce à Monique qui avait postulé pour un poste de médiatrice (sans succès, alors je tiens à dire que le Grand Palais, sur ce coup, a manqué une occasion en or), je savais depuis des mois que c'était à Boltanski d'investir l'espace. Et en tout logique, je me suis pointée à Monumenta l'avant dernier jour. C'est au bout de la rue, c'est ouvert tous les jours, mais non, il faut se réveiller comme beaucoup d'autres élèves de l'Ecole : les deux derniers jours.

Donc avec Monique, sous un ravissant soleil de février, nous nous sommes dirigées vers le Grand Palais, avons fait la queue quelques minutes sur le parvis, et sommes entrées.
Ouais. Nous sommes entrées, et nous en sommes sorties assez rapidement. Parce que Boltanski, en version taille réduite qui tient entre deux cloisons de musée, déjà, il faut gérer. L'installation, le sens, les centaines de références aux camps de concentration. Boltanski, sous la nef du Grand Palais, c'est autre chose. Tu entres dans les camps, littéralement.

Tout d'abord, un mur de boîtes métalliques, rouillées, de plusieurs mètres. C'est assez dérangeant. Quand on remarque que les boîtes sont toutes numérotées, ça devient glauque. Et quand tu tends l'oreille, que tu entends des bruits sourds et un grincement digne des pires sirènes d'alerte, tu te demandes dans quoi tu t'es embarqué.
De l'autre côté de ce mur, des vêtements. Des milliers de vêtements, posés au sol, en section, séparées par des poteaux métalliques, éclairés par des néons, comme autant de baraquements. Chaque poteau diffuse par haut parleur un bruit sourd, celui d'un battement de coeur. Multiplié par le nombre de poteaux, amplifié par la verrière, l'atmosphère devient vite oppressante.
Face à l'entrée se dresse une gigantesque pyramide de vêtement, qu'une grue vient redresser toutes les trente secondes.

Donc tout ça, ça met mal à l'aise. On déambule au milieu des allées sans trop savoir où aller, on regarde avec fascination les vêtements retomber sur la pyramide, et le bruit sourd résonne un peu trop.
Sauf que nous avons trouvé le moyen de dédramatiser tout ça. Le grutier! Non, la grue ne bouge pas toute seule, il y a un gentille monsieur sur la passerelle, dans une petite boîte qui joue avec. Sauf qu'à la place du bac à sable, il a un tas de vêtements.
Donc ce gentil monsieur est payé à bouger des fringues. Pas des plus palpitant. Qu'à cela ne tienne, le monsieur a trouvé la parade : téléphoner à ses amis. Sauf que bon... téléphoner d'une main, diriger une grue de l'autre, se concentrer sur le diner du soir et la salopette bleue, forcément, y a des ratés... Et là, on revient à la réalité. Et puis bon, on éclate de rire aussi quand même un peu...!

Lo, merci monsieur le grutier

jeudi 18 février 2010

Animal, les Arts Déco 2.0

Ce soir, avait lieu l'événement Facebook de l'année : la soirée réservée au fans Facebook du musée des Arts Déco. Pour Monique, il s'agit là de l'événement du siècle, le Woodstock de Facebook. Et nous y étions. Et McVities aussi.

Alors une soirée Facebook, c'est quoi ? Tout d'abord, ça commence par un matraquage en règle sur Internet. Le Facebook du musée est tellement sympa qu'on ne leur en veut pas.
Ensuite, vous recevez une invitation, une fiche à remplir, et avec tout ça, une folle impression d'être des privilégiés participant à la plus importante soirée V.I.P. de la ville.
Puis vous vous pointez au musée, la dite fiche dans les mains. Là, un très gentil monsieur vous convie à monter au troisième étage, où vous attend le webmaster du Facebook, une gentille dame vous collant des "Fan Facebook" sur le pull, et deux bocaux de bonbons. Tout de suite, on ne se sent plus privilégiés, on a cinq ans, et on a donc oublié le sens du mot privilégié...

Tout ça pour la nouvelle exposition, Animal. Comme son nom l'indique, l'exposition présente tout un tas de trucs en rapport avec les animaux. Et le tas de trucs va du dressoir XVe à la collection de figurines Pokemon, en passant par des plats héritiers de Palissy et les peluches de Peter Rabbit.
Alors dans l'exposition, il y a des textes. Ce qu'il y a, c'est que dans le premier, y a des mots que la moi de cinq ans n'a pas compris, et puis franchement... Tous ces objets... Ca n'a pas besoin de texte. C'est juste très drôle et sympathique à regarder. Surtout quand le but de la visite est de faire rencontrer à McVities ses congénères. Même si ceux-ci sont éventrés et montés en manteau.

Après s'être extasiées devant l'aquarium géant - avec des poissons vivants - Monique et moi sommes allées dans la galerie des jouets, afin que les nous de cinq ans se collent aux vitrines des Playmobils.
Alors là, pareil. Y a des cartels, y a des textes, mais on s'en fout. On regarde les Playmobils, on se remémore ceux qu'on avait étant gamines, de vraies gamines, et on se dit que vraiment, les conservateurs de la galerie jouets ont bien du se marrer...!

Lo, a 5 ans, et s'en fiche

mardi 16 février 2010

proposition de loi : Metro en danger

Je suis tombée ce matin sur un article revenant sur la polémique lancée par la semaine dernière par je ne sais plus quel homme politique : réserver des wagons, surprotégés, pour les femmes, dans les trains de banlieue.

Oui, on a le droit de trouver cette proposition ridicule.

Après coup, on nous dit que ça a été mal compris, que ces wagons seront accessibles à tous ceux qui voudront être en sécurité... Ben oui, c'est vrai que ça m'arrive souvent de prendre le RER en me disant, tiens, je me ferais bien agressée moi ce matin!

Mais surtout... si on sépare les hommes et les femmes... Y aura quoi dans le courrier du coeur dans le Metro ???

Lo, pour la survie des petits mots doux du matin

lundi 15 février 2010

Le quai Branly fabrique des images


Quand on m'a tendu l'invitation pour le vernissage de la Fabrique des Images, la nouvelle exposition du musée du quai Branly, j'ai été plus que ravie de découvrir une Kachina toute moche et toute cassée comme affiche.
Erreur.
L’exposition du quai Branly, c’est une fois de plus un étalage de belles pièces. Mais des belles pièces bien agencées, dans de jolies vitrines, autour de jolis fauteuils. Oui, c’était une très belle scénographie !

Donc les pièces sont réparties en quatre thèmes : l’animisme, le naturalisme, le totémisme, et un truc qui s’appelle . A chaque partie, des définitions assez claires, des cartes pour montrer quels sont les peuples barbares qui conçoivent le monde selon ces codes, et des objets.L’animisme tout d’abord. Et ses très jolis masques amérindiens, pas forcément du quai Branly, mais on a déjà dit que c’était des belles pièces.

Le naturalisme. Là, c’est l’inverse. L’homme est nettement au dessus du non-humain, puisque lui, il a un cerveau. Du coup, Descola nous balance une bonne quinzaine de tableaux des écoles du Nord, montrant la supériorité de l’humanisme. Du coup, ils ont vidé les réserves du Louvre.

Et là, l’attraction du jour. Ce lundi 15, c’est le vernissage, le jour pour lequel toutes les équipes du musée ont travaillé dur des jours et des nuits durant, le jour où tout doit être prêt dans les moindres détails… Sauf que visiblement, personne n’avait prévu d’accrocher le panneau de photos AVANT l’ouverture. Donc c’est un à accrochage express que j’ai eu le bonheur d’afficher, le tout sous l’œil expert du gardien de salle. Personne n’a voulu l’écouter, résultat, c’est pas très droit…

On passe dans l’espace dédié au totémisme, et là, trop de peinture aborigène tue la peinture aborigène. Mais ça reste joli.

Puis la dernière salle, celle dans laquelle lire les panneaux devient fastidieux. Mais je m’en fous, il y a une vitrine regroupant une bonne vingtaine de Kachinam, dix du musée, dix du collège de France, et je vous laisse deviner lesquelles sont les plus jolies…

Donc la première moitié était très bien. La deuxième beaucoup moins. On mettra ça sur le compte de la perturbation due à l'accrochage en milieu de parcours!


Lo, quaibranlyse


jeudi 11 février 2010

Dollhouse - Saison 2


Non, Eliza Dushku n'a pas de bol en ce qui concerne les séries dans lesquelles elle tourne. Après avoir été poignardée à mort dans Buffy au bout de dix épisodes, et avoir vu Tru Calling ne pas dépasser les 2 saisons, voila que Dollhouse est annulée. Au bout de 26 épisodes. Et là, on se dit que c'est bien dommage, que des daubes telles que Plus Belle La Vie n'en finissent plus, et que des merveilles pareilles s'arrêtent.
Pourtant, Dollhouse a permis un recyclage massif d’acteurs de série télé, en commençant par la franchise Buffy : Dushku et Acker en tête, la saison 2 voit aussi débarquer Alexis Denisof, monsieur Wesley W. Price. On a aussi droit à une magnifique apparition de Jamie Bamber, partenaire de Tahmoh "Paul Ballard" Penikett sur le plateau de Battlestar Galactica.

Cette brochette d'acteurs télé mise à part, il faut bien le dire, Whedon est un génie. D'accord, aujourd'hui Buffy peut paraître ringard, mais à l'époque, qu'est-ce que c'était bien! Et bien là, c'est pareil. Peut-être que dans dix ans on trouvera l'idée de ces personnes programmables totalement pourrie, là, c'est juste génial.
Et c'est sans parler de l'écriture de la série.

La saison 1 était clairement une première saison. Basique, elle présentait les personnages, certes assez complexes, et les épisodes étaient assez indépendants les uns des autres. Là, c'est tout le contraire. Whedon crée un véritable monde, embrouille le spectateur, multiplie les rebondissements, pose un certain nombre de questions dérangeantes, et nous balade du début à la fin de la saison.
Et il faut bien dire qu'on ne reste pas indifférent à la fin de la saison. Tout s'accélère, l'avant dernier épisode est en tension constante, quant au dernier... Pendant du dernier épisode de la première saison, il boucle véritablement la série, tout en ouvrant la porte d'un certain nombre d'autres histoires. Une fois de plus un final grandiose.
Mais justement, c'est un final...

Lo, tout ça pour dire qu'elle est restée scotchée pendant 13 épisodes

mercredi 10 février 2010

Il était un chat... visite de la maison des Contes et des Histoires

La saison des vernissages a enfin repris, et ma vie culturelle avec elle. Ce soir, je suis allée visiter la toute nouvelle exposition de la Maison des Contes et des Histoires, Sa Majesté le Chat.
Alors j'avoue, bien qu'une amie travaille dans cette association depuis plusieurs mois, je n'avais encore jamais mis les pieds dans cette petite maison du 4e. Et encore. Si Morgane n'y travaillait pas, je pense que je n'aurais jamais entendu parler de ce truc...
Et pourtant...
Pourtant, la Maison des Contes et des Histoires, c'est un endroit tout simplement magique. C'est pas grand, y a des bibliothèques sur les murs, des livres de contes partout, des coussins, des peintures sur les murs, et des oiseaux au plafond. Pour le coup, j'aimerais bien avoir six ans et venir écouter Peau d'Ane.
Sauf que l'exposition porte sur les chats. Les chats bottés, les chats et les légendes nippones, les chats et les andouillettes. Des planches tirés de deux ouvrages, le Chat Botté et un recueil de contes de chat, sont exposées sur les murs de la galerie. De très jolies illustrations, aux couleurs acidulées, qui vous donnent des envie de chocolat chaud et de fraises tagada!

Lo, mode 6 ans

mardi 9 février 2010

2010 : année de merde - eau et gaz à tous les étages...?

Quand y en a plus, y en a encore. Ben oui. Sinon c'est pas drôle. Pas drôle du tout.

Donc aujourd'hui, deux choses. Tout d'abord, j'ai décidé de me reprendre en main. Sérieusement. Après la prise de sang d'hier matin qui, à ma grande fierté, n'a entrainé ni perte de conscience, ni crise d'hystérie, ni tour de montagnes russes de mon estomac, je suis allée acheter un tuyau de douche. Il faut bien avouer qu'il était plus que temps, c'était les chutes du Niagara tous les matins, mais pas à l'intérieur du bac de douche.
Du coup, je me suis dirigée vers le BHV (non, en bonne Parisienne je ne vais pas chez Casto, mais vous me prenez pour qui ?) et son immense rayon bricolage. Bon, un rayon bricolage, ça reste un rayon bricolage, ça n'a rien de glamour. Du béton au sol, des bacs en bois ou en cartons, de la poussière... Comme si pour changer deux clous il fallait forcément vivre dans une scierie. Mais au BHV, il y a un plan lumineux, le même que dans les stations de métro. Et si ça c'est pas la classe ?
Donc au bout de cinq minutes, j'ai fini par trouver les douches. Les douches et ses 50 sortes différentes de tuyau de douche. Dix fois plus que mes paires de chaussures. Allant du simple tuyau en alu, à celui en PVC rose fluo rayé zèbre. Là, j'avoue que j'ai hésité...
Finalement, je suis repartie avec le truc le moins cher sous le bras et une pince, histoire de bien visser l'engin une fois rentrée.
Et j'ai réussi l'opération sans mettre une goutte d'eau par terre.

Finalement, 2010...

Et bien non, je persiste, 2010, année de merde. Car un petit conseil, ne jamais, je dis bien JAMAIS croire un électricien qui vous dit qu'il viendra réparer un système électrique fluctuant (je rappelle que le radiateur chez moi est électrique et qu'il neige et qu'au sol c'est du granit) entre 19h et 20h. Parce qu'à 23h11, vous l'attendez toujours...

Lo, devrait appeler McGyver

dimanche 7 février 2010

Vestiaire, anecdotes de soirée

Dans toute soirée qui se respecte, il y a un vestiaire. Et tenir un vestiaire, c'est comme tenir un siège. Il faut une équipe soudée, une sacrée dose de sang froid, et des remparts qui tiennent bon.

Les vestiaires, ça se préparent à l'avance. Comme des provisions en temps de guerre, on les range de façon méthodique, par couleur et par ordre de grandeur. On prévoit des sièges pour les périodes d'accalmie et/ou de gros stress et/ou de beuverie. Oui, dans les vestiaires aussi ça picole. Que voulez vous, il faut bien se réchauffer.

Et du sang froid...

Car après quelques verres de vodka, l'étudiant de base se transforme en homme des cavernes. Buffy veut bière, pareil. Et une étudiante blonde, au premier ou second degré, c'est pire.
Et vas y qu'on a perdu son ticket, qu'on ne réclame pas sa veste au bon vestiaire, ou qu'on vous insulte de tous les noms parce que le manteau n'arrive pas assez vite...
Mais tous ont une solution à votre problème. Certains d'entre eux ont par exemple retenu le numéro de leur ticket. Et parfois non... le 77 jaune a été cherché dix bonnes minutes avant de s'avérer être un 48 rouge.
D'autre vous décrive avec précision leur bien : un manteau Zara taille 38 noir, soit 10% des manteaux suspendus, un manteau polonais de marque polonaise, ou, mieux, un sac "normal". Allez retrouver un sac normal au milieu de 50 autres sacs normaux... Heureusement que certains ont des signes distinctifs, comme un crucifix, un poussin et des petits pois à l'intérieur. Enfin non, finalement il n'y avait plus de petits pois...
Et les derniers viennent fouiller eux même pour rechercher leurs affaires. Pratique, simple, efficace. Sauf que le manteau avait visiblement déjà été rendu...

Finalement, nous nous en sommes sortis vivants, sans aucune égratignure, et après avoir remercier une bonne dizaine de fois les filles portant un manteau rouge.

Lo, recrute des agents expérimentés pour le vestiaire gala

samedi 6 février 2010

Organisation de soirée étudiante, principes de bases

Hier soir avait lieu une soirée étudiante, la Pink Party, organisée par différents BDE, dont le notre. Cette donnée du problème induit un certain nombre de petites contraintes.

Tout d'abord le fait d'être là plusieurs heures avant le début de la soirée, histoire de gonfler des ballons, accrocher des affiches, préparer des vestiaires, une infirmerie... Le tout en faisant travailler considérablement nos muscles.
Durant la soirée, le point le plus difficile est de ne pas perturber le planning. Comme de bien entendu, celui-ci n'a tenu que de 22 h à 2 h du matin, l'alcool n'aidant pas les membres de l'équipe à tenir debout entre les vestiaires. Quoi que... même sans alcool, ça n'aurait pas tenu.

Vendre les tickets boissons était la chose la plus simple. On pourrait penser que compter des billets de cinq était plus compliqué que vérifier les tickets d'entrée. Erreur! Un faux billet de 10€, ça se refourgue, un faux ticket d'entrée, là tu dois virer la personne. Oui, la Pink Party fut l'objet d'un trafic de faux billets, les étudiants, mieux organisés qu'Al Capone.

L'infirmerie, par contre, faut gérer. Des lits de camp, des bassines, des couvertures de survie, de l'alcool de menthe, du sérum phy, on dit merci au gentil élève-secouriste qui a pensé à la trousse de secours. Et voila comment on se retrouve à passer son lendemain d'anniversaire à tenir les cheveux de filles plus très fraîches, pendant que d'autres consolent les ruptures qui ont lieu à l'étage du dessus.

Mais le pire, ce qui demande le plus de courage et de sang froid, c'est le vestiaire...

Lo, suspense

mardi 2 février 2010

2010, année de merde - l'exil

Histoire de rester les pieds au sec, j'ai don élu domicile sur le canapé de Tata Monique et Uncle Ben. Un canapé très confortable. Avec ma couette. Et un oreiller King Size.

L'exil à Picpus est fort sympathique. Uncle Ben laisse des petits mots sur les portes pour souhaiter une bonne journée, et Tata Monique organise des jeux de piste dans l'immeuble.

Tata Monique est également un fin cordon bleu. Papillotes de saumon, gratin de potiron, pizza végétarienne maison. Mais Uncle Ben et ses yaourt faits main n'est franchement pas loin derrière.

Et à Picpus, y a une machine à laver qui m'aide à récupérer certains vêtements...

Si j'avais su, j'aurais joué au Titanic bien plus tôt.

Lo, vient de passer la serpillère

lundi 1 février 2010

2010 : année de merde - Ras de Marée

On dit qu'une tuile n'arrive jamais seule. Tout le monde a eu le loisir une fois dans sa vie de vérifier ce merveilleux adage. Et tout le monde a toujours voulu que ça n'arrive qu'aux autres. Moi, même pas. Et pourtant...
Malade et fatiguée, je vivais recluse dans la campagne connectée au wifi (oui, faut pas déconner non plus) depuis une semaine, quand un coup de téléphone parisien me rappela brusquement à la réalité. Inondation. Dans l'appartement. Mon appartement. Après le manque de chauffage, les pannes de courant à répétition, il en manquait plus que ça pour transformer mon studio en véritable trou.

La première réaction dans ces cas là est de craquer. Et encore, ça n'est pas moi qui ai découvert l'étendue des dégâts, ni épongé, serpillé, aéré la chose...
Ensuite, vous partez à la gare en catastrophe, histoire de voir par vous même à quel point c'est pire que ce à quoi vous vous attendez. Heureusement que ça ne fut pas mon cas. Seulement voila... Une fuite d'eau dans la salle de bain, c'est tout un tas de fringues à laver (dont mon magnifique pyjama tout neuf), des chaussures à faire sécher, des sacs à pendre, des poupées de 23 ans d'âge à tenter vainement de sauver. Et surtout, un sac à poils à qui il faut redonner vie, et une flopée de CD à essorer...

Pour le reste, il y a Tata Monique et Uncle Ben, qui vous accueillent chez eux à bras ouvert avec du rhum et des papillotes de saumon. Et leur canapé confortable. Et les bisous avant de vous coucher.

Pour le reste, on verra après...

Lo, en gilet de sauvetage