samedi 31 juillet 2010

Lost in Austen, la vie en rose

Tout a commencé par un lendemain de cuite. Ce genre de lendemain où, fille ou pas, dimanche ou pas, vous vous foutez royalement d'être maquillée, et trainez au lit jusque 16h. Certes la gueule de bois y est pour beaucoup, mais c'est une autre histoire. Vous êtes donc au fond de votre lit, attendez que la population cesse de s'agiter sous votre fenêtre (c'est dimanche, c'est jour de marché, et ouais), et surtout, attendez que votre mal de tête passe pour aller avaler des litres de caféine avec vos compagnons d'(in)fortune. Et là vient la question : oui mais là, je fais quoi ?
Se lever ? Il est bien trop tôt pour ça. Se rendormir ? Sérieusement, ça ne serait pas raisonnable du tout. Regarder une série ? Oui, mais alors Lost, c'est un peu trop compliqué pour l'état neuronal dans lequel je me trouvais...
Lost in Austen. Mini série britannique, drôle, basée sur Pride and Prejudice. De l'amour, de l'amour et encore de l'amour, rien de mieux pour se remettre d'une bouteille de rhum. J'avais prévu de regarder un épisode, juste comme ça, entre deux siestes. J'ai dévoré la série. Parce que voila, les aventures d'Amanda, jeune londonienne assez speed, coincée dans Orgueil et Préjugés, pendant que Elisabeth Bennet joue les babysitter dans le Londres de 2009, ça vaut le détour, et même plus...

Parce que Lost in Austen, c'est quand même bien une série de fille. Ca s'amourache, ça manigance, ça chouine, ça porte de jolies robes, ça vit dans des châteaux, et ça tombe immanquablement amoureuse de Darcy. Ben ouais, sinon c'est pas drôle. Donc là, gueule de bois ou pas, tout ce qui importe, c'est Amanda demandant à Darcy de plonger dans le lac, habillé, et d'en ressortir, la chemise blanche collée au torse. Le mal de crane part subitement.

Mais surtout, en bonne série de fille, elle vous donne envie de vous repasser encore et encore les passages les plus guimauves. Et du coup, je connais les dialogues des quinze dernières minutes de la série par coeur.

Oui, quand je veux je peux penser à autre chose qu'à des coiffes en dentelle.

Lo, fille

jeudi 22 juillet 2010

De l'utilité de la notoriété

Courtney Love lance son blog mode

Je suis certaine que si moi je faisais pareil, ça marcherait beaucoup moins bien...

Lo, pas connue

mardi 20 juillet 2010

Ah oui... quand même

En postant le micro-article d'hier, j'étais loin de me douter que j'allais pouvoir appliquer le même commentaire à cette bafouille. Et pourtant, c'est le cas.
Ce que j'ai écrit était totalement sans autre intérêt que celui d'aller lire l'article de Margot. Alors quand j'ai vu qu'on m'avait envoyé un mot, je me suis dit "chouette, on est content de ce lien!" ou "ah, ça va être une ode au Louvr'Boîte!". Raté. Rien à voir avec Margot, sortir à Paris, ou le cinéma. Twilight. LE phénomène, que dis-je, le tsunami qui balaye tous les autres sujets sur son passage. L'angoisse...

Ce moment de stress passé, j'ai cliqué sur le lien, et suis tombée là dessus. La partie de baseball du film Twilight (glose et description détaillées, pour les "nuls") Alors avant d'aller plus loin, je tiens à préciser que je n'ai pas l'intention de faire de la pub, mais la démarche est tellement grandiose. Cet article propose aux pauvres petits Français que nous sommes d'apprendre les rudiments du baseball... au travers la scène du premier film. Oui, il fallait y penser. C'est comme si on décidait d'apprendre à jouer aux échecs avec la partie du Silence des Agneaux. Un peu compliqué tout ça. D'ailleurs, je ne cache pas avec lutté pour ne pas m'endormir au milieu de l'article...

Mais une fois encore, Twilight a vaincu.

Lo, n'a marre

lundi 19 juillet 2010

Quand Margot avoue tout sur Twilight 3...

Là, ici, à cet endroit précis, Margot nous raconte sa dernière expérience cinématographique : Twilight 3. Si le livre était drôle, le film semble savoureux, tout autant que l'est cet article.

Mais ce que l'on retiendra de cette chronique, hormis le fait que notre directrice de publication du Louvr'Boîte avoue avoir passé un bon moment, c'est le commentaire laissé à la fin de l'article. Parce que si on regarde les autres articles du site, tous auteurs confondus, presque aucun n'appelle de commentaire. Sauf que là, il s'agit de Twilight, le phénomène qui fait se lever les foules, que dis-je, des hordes de fans. Et donc lire des blogs culturels. Et de prendre le temps de laisser des messages. Souvent pas gentils d'ailleurs les messages...

En tous cas, c'est b'en drôle.

Lo, toujours en pleine lecture

vendredi 16 juillet 2010

Colère, Mocky se met à la télé

Quand le présentateur du JT de France 2 a annoncé le film de 20h40 comme un téléfilm de Mocky, j'ai remballé mes bonnes habitudes, à savoir ne jamais regarder une téléfilm français, encore moins un vendredi soir. Mais du Mocky, à la télé, pour la télé, ça ne pouvait pas se louper.
Et effectivement... Colère, c'est le nom de l'OVNI que les téléspectateurs de France 2 ont vu débarquer dans leur salon, raconte l'histoire d'un petit village, privé d'électricité à la suite d'une catastrophe naturelle - comme on en connait beaucoup ces temps-ci - puis de travail suite à la destruction de l'usine qui faisait vivre les habitants, déjà largement touchés par la coupure d'électricité mentionnée ci-dessus. Bref, ça raconte comme des Français, râleurs, sur lesquels le sort s'acharne. Un reportage géant du 20h.
Le pitch pourrait être celui de n'importe quel téléfilm de FranceTélévision. Sauf qu'avec Mocky, on tombe vite dans l'absurde. De l'absurde qui met face à face des acteurs plus que débutants, dont le phrasé fait penser à une publicité pour du beurre anti-cholestérole, et toute une flopée d'acteurs déjà bien confirmés, telle Christina Réali, Rufus ou Michèle Bernier. De l'absurde qui met aussi et surtout en parallèle une merveilleuse critique du patronat, de sa cupidité et des magouilles qui lui sont affiliées, et des meurtres tous plus ridicules les uns que les autres (entre le meurtre commis par Chevalier, oui oui, celui de la Matmut, et l'incendie du chalet au bord du lac, mon coeur balance). Enfin on saluera la brillante idée du cinéaste : donner le rôle du détective à un curé vivant en couple, c'est à dire dans le pêcher, n'hésitant pas à renoncer à l'Eglise pour celle qu'il aime (qui est quand même Christina Réali, c'est pas rien).

Donc après visionnage du téléfilm, je peux dire que Mocky si nous refait des trucs pareils, je pourrais bien continuer à passer mes vendredis soir devant la télé!

Lo, pas en colère du tout

dimanche 11 juillet 2010

Lucian Freud : grosse claque

Au cours des deux derniers mois, j'ai cru mourir de honte une bonne douzaine de fois : à chaque fois que je disais ne pas encore avoir mis les pieds à l'exposition Lucian Freud au Centre Pompidou. Aujourd'hui, j'ai rattrapé le coup. Et c'était une grosse claque.

La rétrospective du peintre anglais s'articule en quatre thèmes : intérieur/ extérieur ; autoportraits ; reprises des artistes classiques ; travail sur la chair. Quatre thèmes qu'on aurait pu développer sur des salles et des salles, tant les toiles sont prenantes.
De Freud, on aurait tendance à connaître ses portraits. L'autoportrait servant d'affiche à l'événement en fait partie. Mais en arrivant devant la toile, on se rend compte qu'elle ne peut en rien résumer l'exposition : sur l'ensemble des peintures présentées, on ne compte qu'une demie-douzaine de personnages habillés. Et la représentation de la chair est l'un des thèmes de prédilection du peintre.
L'affiche fait également oublier la présence de deux enfants, en bas à gauche de la toile. Pourtant, cette représentation est angoissante, comme plusieurs autres oeuvres dans l'exposition.
Et enfin l'affiche est bien trop lisse. Car la peinture de Freud, c'est avant tout ça : la matière. Celle qui lui permet d'incarner, et non de représenter, les sujets de ses toiles. Et c'est devant un autoportrait nu, qu'on se rend compte de l'importance de voir les oeuvres de Lucian Freud, non de se contenter d'ouvrir un livre.
Mais surtout, ça serait oublier ses vues de jardins...

Malheureusement, l'exposition est très courte, et ne présente au fond que peu de toiles. Mais cela suffit à vous marquer durablement. Et histoire de terminer en plongeant un peu plus dans l'atelier de Freud, la dernière salle présente des photographies du-dit atelier, prises par David Dawson, assistant du peintre.

Dommage que je me sois réveillée aussi tard, j'y retournerais bien...

Lo, claquée

D'autres maîtres de l'Inde au quai Branly

Le musée du quai Branly a toujours affirmé être en faveur de l'art contemporain. Admettons. C'est sensiblement le cas en ce moment avec l'exposition (oui, bon, sur le point de se terminer) Autres Maîtres de l'Inde, présentant ce que justement on ne voit jamais de l'Inde : l'art contemporain des communautés rurales. Autrement dit, tout ce que les gens font dans leurs petits coins paumés.
Et tout d'un coup, la galerie jardin prend des allures de FIAC. Une scénographie très beaubourg-braly, avec des tapis, des gradins, des vitrines dont les formes épousent celles des objets, des petites boîtes tapissées de papier peint... Et c'est plutôt réussi.
Pareil pour les objets. On a de tout, du neuf comme du très vieux (et là, malheureusement, on a un peu de mal à faire la différence), de l'argile et du métal, mais surtout de la couleur, de la couleur, de la couleur. Et du fluo s'il vous plait. Mais du joli fluo, du fluo qu'on voudrait bien mettre chez soi, entre la fenêtre et la table basse. Du fluo comme à la FIAC quoi...

Oui mais bon, on est au quai Branly, et il y a quand même un discours scientifique derrière tout ça. Sauf que dans ma grande connerie, je ne l'ai pas compris. En rentrant dans l'exposition, j'ai attrapé le livret, et je me suis dit "admire, tu liras plus tard!". Et j'ai tout loupé. Car en fait, si on veut comprendre un petit peu le sens de l'exposition, on a plutôt intérêt à la faire dans l'ordre. Alors quand j'ai vu la troisième flèche me disant que j'allais dans le sens inverse du parcours, j'ai abandonné toute idée de compréhension, et j'ai admiré.
C'est con, pour une fois c'était plutôt bien fait... La prochaine fois, on leur dira de marquer à l'entrée que le dépliant est à lire, et qu'il ne doit pas uniquement servir d'éventail en ces temps de canicule.

Dommage enfin qu'il se soit mis à pleuvoir à la sortie de l'exposition, j'aurais bien jeté un coup d'oeil aux oeuvres dans le jardin!

Lo, au musée

vendredi 9 juillet 2010

Twilight, volume 4 : Livre 1

OMG. Si on m'avait dit que ce dernier tome de Twilight allait enchaîner les scènes de sexe dès les cent premières pages, je lui aurais dit d'aller voir à l'HP si j'y étais. Et pourtant...

Page 120, la potiche Bella a décidé de devenir nymphomane. Et la sculpture grecque qu'est Edward une vraie bête de sexe qui déchire les oreillers à tout va. Page 120 je vous dis! D'habitude, il fallait attendre cinq fois plus pour un minimum d'action. Oui M'sieurs Dames!
Mais...
Mais si vous vouliez des parties de jambes en l'air débridées,vous avez bien plus de chances avec un Harlequin... Parce que rappelez vous qu'il s'agit là d'un livre mormon, qui tente de vivre avec son temps, certes, mais un livre mormon quand même. On passe quarante pages sur le mariage de deux ados - et personne n'avait osé ça depuis la première saison de One Tree Hill - avant de voir la gourdasse se dépatouiller dans des ensembles en lingerie fine, et expliquer ses tentatives pour se faire violer par son désormais époux. Parce que oui, même après le mariage, le sexe s'est mal. Ou ça peut faire mal. Je n'ai pas trop compris la métaphore, bien trop choquée par tant de tension sexuelle et la perte de cet univers niais auquel j'étais habituée.
Heureusement, le chapitre sept se termine par cette perle : "Désires-tu nager avec les dauphins cet après-midi, histoire de brûler les calories ?"

Lo, vampirisée

mercredi 7 juillet 2010

Les étés de la danse, Le Ballet de Novossibirsk : Gala vestimentaire

Quand tu déprimes à Paris, il y a toujours un ami qui traine dans le coin et qui te propose des plans plus ou moins géniaux pour te sortir de ton trou. C'est comme ça qu'hier soir je recevais "J'ai deux place pour la soirée de Gala du ballet de Novossibirsk, tu viens ?". Parfait. De la danse, de la musique, exactement ce qu'il me fallait.

Et c'était grandiose.

Sauf que. A travailler huit heures par jours sur des textiles et à en décrire les matériaux, on a une légère tendance à détailler les tenues de toutes les personnes qui nous passent sous les yeux, spectateurs comme danseurs. Et les tenues les plus extravagantes ne venaient bien entendu pas de la scène.
Alors que les danseurs des Sylphides se noyaient sous une avalanche de tulle blanc, les spectatrices se pavanaient dans de très seyantes combinaisons rouges à pois blancs.
Quand la danseuse du Carnaval de Venise virevoltait tout en paillettes au milieu de la scène, un couple d'hommes discutait, une coupe de champagne à la main, en veste à sequins et pantalon lamé (veste pour l'un, pantalon pour l'autre, il ne s'agit pas ici de faire dans la surenchère, mais bien d'être assorti!).
Quand Vincent Chaillet saute de long en large dans un costume de toréador griffé Picasso, une dame arbore un chignon dont la texture s'apparente à celle des perruques Playmobils.
Et quand Agnès Letestu joue Cendrillon dans une robe vaporeuse en mousseline rose, cette même dame monte les escaliers dans une robe blanche à motifs violets, dont la forme ne permettait pas de distinguer si il s'agissait de roses ou de toile de Jouy.

Heureusement, les danseurs, principalement masculins, ont eu vite fait de nous faire oublier cette débâcle vestimentaire. Merci à eux. Et messieurs les directeurs artistiques, la prochaine fois, c'est dans la salle qu'il faudra faire intervenir le costumier.

Lo, au ballet

lundi 5 juillet 2010

Twilight, volume 4 : note de l'auteur

Histoire de prouver que je m'en tiens à ce que j'ai dit, et que je lis Révélation (même que j'en suis déjà à la page 62, et que ça ne m'a pris qu'un aller simple Vincennes - Sablons), voici une petite note :

Avant de commencer son livre, Meyer remercie son groupe préféré qui lui a inspiré la saga : Muse.

A leur place, j'irais me cacher. 'fin je dis ça, j'dis rien ...

Lo, en pleine lecture

dimanche 4 juillet 2010

Plan d'austérité ... culturelle ?

* Jingle crise *

Oui.
C'est tombé dans le Monde cette semaine.
Les musées, le Louvre, Orsay et le Centre Georges Pompidou ont peur.
Pire, ils paniquent, à tel point qu'ils n'hésitent pas à écrire à Frédéric : on voudrait couper le budget. A leur place je trouverais ça aussi scandaleux... D'ailleurs, c'est scandaleux!
Donc le Monde nous a un peu dressé le bilan de ce qui se passait.

Alors oui, c'est un peu critique.
* Jingle crise *
Rien que pour la route.

Mais au milieu de l'article, on tombe là dessus :

Bruno Racine, président de la Bibliothèque nationale de France, s'attend aussi à "être écorné", mais "dans une moindre mesure que les musées". Il annonce que le prix de la carte des lecteurs, qui n'a pas bougé depuis cinq ans, va augmenter en septembre. Il soulève aussi une question de fond : "Le ministère de la culture peut-il continuer à lancer des projets lourds, comme la salle philharmonique et le Palais de Tokyo, à Paris, ou le Mucem à Marseille, quand son budget n'augmente pas ?"

Petite analyse de texte. Déjà, "le prix de la carte des lecteurs [...] va augmenter en septembre." Et ben en voila une bonne raison pour ne pas y mettre un pied! La médiathèque du quai Branly, elle, elle est gratuite, y a une jolie vue qui vous donne quand même envie de travailler, et on a découvert qu'il y avait la possibilité, en cherchant bien, de trouver du café.

Mais le MuCEM... Le pauvre! Même quand il n'y a aucun scandale à l'horizon (en tous cas pas à ma connaissance...), on trouve le moyen de lui taper dessus. On ne lui a rien demander à lui. On l'a juste lancé il y a déjà pas mal d'année, ça n'est pas de sa faute si le chantier n'avance pas, si il y a des cadavres venus se cacher dans ses sous-sols, si les architectes n'architecturent pas bien, si ... Oui, le pauvre.

Plus grave, si il n'y a plus d'argent, et si le projet n'avance pas, enfin pas plus, elles vont aller où les milliers de coiffes en dentelle que l'on emballe...?


Lo, veut bien accueillir une coiffe en exil

samedi 3 juillet 2010

quai Branly, number one ?

En lisant le dernier numéro de l'Oeil, j'ai découvert le résultat du classement des musées. Et j'ai eu la chance de découvrir que le musée du quai Branly figure en tête... Du coup, j'ai lu l'article avec deux fois plus d'attention.
Avant même de s'offusquer devant le classement, on, oui enfin je, râle devant l'emploi abusif d"'art primitif" et autres joyeusetés du même genre. Puis devant le manque de connaissance flagrant de l'institution branlyèsque : le musée a ouvert en 2006, et vient de fêter ses quatre ans, il n'en a donc pas trois, et on n'écrit pas Quai Branly bordel! Y en a qui n'ont jamais vraiment bossé avec eux, une faute d'orthographe pareille, c'est quatre points en moins sur la note finale du mémoire!

Mais revenons à ce classement. Quai Branly, premier sur l'accueil. Je laisse volontairement de côté l'aspect fréquentation et conservation, il me faudrait une bonne petite centaine de pages, et des tas d'articles ont déjà été écrits sur le sujet (je donne la biblio complète sur simple demande). Premier sur l'accueil... Ah ouais.

Aujourd'hui, j'y suis allée, au quai Branly. Première impression, oui, les gardiens d'accueil sont gentils. Il faut dire qu'ils me croisent de façon hebdomadaire depuis trois ans. La fidélité, y a que ça de vrai.
Puis je suis entrée dans le Salon de Lecture Jacques Kerchache pour voir l'exposition sur les jeux. Accueil... C'est pas compliqué, il n'y en a pas. Il n'y a pas de médiateurs non plus. Ce qui fait que je n'ai rien compris à ce qui était présenté. Mais c'était joli, plein de couleurs, de formes bizarres, des jeux cachés entre les livres, un peu comme des oeufs de Pâques au milieu des buissons dans le jardin... Mais y a pas d'accueil.
Et enfin la médiathèque. Là c'est pareil, ils sont gentils et accueillant. Logique, ils me croisent de façon hebdomadaire... on aura compris. Sauf qu'eux, en plus de ça, ils savent comment je m'appelle. Mais ça n'a rien à voir avec le musée...

Mais le summum du luxe de l'accueil, fut la découverte miraculeuse de la journée : l'ouverture quotidienne du foyer du théâtre. Ce qui veut dire café. Alors à ce stade de l'histoire, on peut se dire que ça y est! le musée a compris qu'il faut des espaces de détente et de restauration pour les visiteurs, et que voila pourquoi le quai Branly est premier.
Sauf que le foyer est tout sauf accueillant. Il y fait nuit noire, et surtout, il n'y a personne pour distraire la pauvre vendeuse qui en jette son torchon par dessus le comptoir. Enfin il y a nous, pauvres étudiants descendus de nos hauteurs pour avaler un café. Dans le noir. Seuls. Vachement pas accueillant vous dis-je.

Du coup, je ne sais pas si je vais tenter de comprendre pourquoi le musée du quai Branly est premier au classement général... Mais peut-être que je tenterai de comprendre l'exposition jouet. Un jour.

Lo, en test d'accueil

vendredi 2 juillet 2010

"Coucou me revoila! Et Twilight aussi" ... et moi aussi

Après avoir récolé des coiffes en dentelle (trente coiffes en dentelle pour une coiffe en satinette noire doublée de coton beige, avec ruban de velours broché, c'est dire si c'est monotone) toute la journée, après avoir affronté le métro par temps de canicule, après avoir promené une poussette et deux doudous sous l'orage, après...
Ouais, à la fin de la journée donc, je me suis posée devant mon ordinateur, Archive dans les oreilles et une barre de Kinder dans la main, et je suis tombée sur le nouvel article de Christophe Carrière, Coucou me revoila! Et Twilight aussi!

Horreur! Drame! Enfer!
Twilight, Hésitation est sorti/va sortir/sort (tellement que je m'en fous, tellement que c'est nul, tellement que sa sortie échappe totalement à mon attention...). Et moi, je n'ai toujours pas fini cette saga pas littéraire du tout.

Donc! Moi, j'affirme, en ce vendredi 2 juillet, que, à la suite de ce retour de Carrière, je vais moi aussi faire mon retour twilightèsque, et (enfin) ouvrir le quatrième et (heureusement) dernière tome... qui m'attend sagement sur une étagère depuis un an. Et tant pis si je viens d'acheter deux livres de Chattam et McCarthy. Il y a des priorités dans la vie!

Lo, va s'y remettre

jeudi 1 juillet 2010

La Fondation EDF célèbre la terre de Chine

A 15h, j'ai quitté les 28° du musée, pour les 35° de l'extérieur, pour les 30° du métro, pour aller voir Chine, Célébration de la Terre, exposition à l'espace de la Fondation EDF.
Sur trois niveau, la Fondation présente une dizaine d'aspects de la civilisation chinoise, grâce à des pièces du musée Guimet, du musée d'Art et d'Histoire de Saint Denis, du musée Pincé d'Angers. Mais ce sont les objets de la collection privée de François Dautresme qui sont ici mis à l'honneur. Oui enfin disons le clairement, l'exposition, et surtout les indications, sites internet et autres, ne semble présenter QUE la collection de Dautresme.
Justifier
L'espace d'exposition s'étend sur trois niveaux. Et à chaque fois, la scénographie prend le pas sur les pièces présentées.
Au rez-de-chaussée, tout d'abord, une forêt de bambous accueille les visiteurs. Au centre sont suspendus des nasses, des paniers, des vanneries, bref, tout un tas de trucs faits avec de la paille. Là, on y apprend la diversité des utilisations d'un panier : à poissons, à crevettes, à poule, à pigeons, à cochon. Mais on reste surtout ébahis devant le cache-poulet, couvercle géant servant... ben à cacher un poulet.
Il y a aussi des panneaux explicatifs, assez bien faits, lisibles. En temps normal, j'en aurais peut-être lus la moitié. Sauf que là, la climatisation ne fonctionnait pas. J'ai donc lu quatre lignes. Mais elles étaient bien, ces quatre lignes!

Au sous-sol, il fait plus frais. Bon point. Au sous-sol, il y a aussi quatre petites boîtes. La soie, la médecine, et... la vannerie. Et bien dans cette petite boîte, on se rend compte que les chapeaux en paille tressée fabriqués en Chine au XVIIIe sont les mêmes que ceux fabriqués en Auvergne et conservés au MuCEM... Même forme, même technique, mêmes décors. Oui, j'avais bossé toute la journée sur des coiffes en paille.

Au premier étage, la céramique occupe une grande partie de l'espace. Et une fois de plus, la présentation des objets est plus intéressante que les pièces : par un jeu de miroirs, l'espace est agrandi et permet une (pseudo-)reconstitution d'atelier de potier. De là à la forge des ATP, il n'y a qu'un pas!

Il y a aussi un diaporama, et un espace consacré à l'architecture.

Sauf qu'il fait toujours très chaud... et que le petit parc au pied de l'espace est très sympathique.

Lo, en chapeau de paille