This is Halloween, everybody make a scene, trick or treat till the neighbors gonna die of fright
It's our town, everybody scream! In this town of Halloween.
Oui, l'article qui suit est de saison. Parce que délaissant la chose, j'ai suivi les conseils de France Culture, du Monde et de Griffouine (que de la bonne critique donc) et me suis laissée happée par la première, et pour l'instant unique, saison de Being Human.
Being Human est une série britannique. Et je dois bien dire que depuis un certain temps, leurs séries fantastiques ont tendance à dépasser celles qu'on peut trouver de l'autre côté de l'Atlantique. Sauf si bien entendu, comme moi, on prend la transformation de Chuck Bass en être gentil et débordant d'amour, pour un mauvais sort jeté par une armée d'extraterrestres. Mais passons.
Donc en tant que bonne série britannique (oui, c'est une bonne série, pas besoin de faire trainer le suspens plus longtemps) Being Human manie le fantastique, le naturel, et l'humour british à la perfection.
Le fantastique. Parce que le pitch, c'est ça : un vampire, Mitchell, et un loup-garou, George, meilleurs amis du monde de par leur condition d'êtres pas tout à fait naturels, se voient contraint mais pas forcément forcé, de cohabiter dans une maisonnette de Bristol. Sauf que dans la maison vit déjà Annie, gentil fantôme du coin.
Si la série reprend légèrement les codes habituels du genre (des gentils monstres, des méchants monstres, et des monstres qui se tapent dessus pour le bien de notre humanité à nous pauvres mortels), elle s'attardent beaucoup plus sur la vie des trois personnages principaux que sur l'éternel combat entre le Bien et le Mal. Being Human est une série montrant comment trois personnages marginaux tentent de s'intégrer dans l'humanité qui les entoure. Oui, à cela près qu'ils sont morts et/ou victimes de malédiction.
Oui, je sais, vampire/loup-garou = Twilight. Erreur jeunes gens! Certes, la série de Toby Haynes fait évoluer les vampires en plein jour, mais eux ne brillent pas, ne sont pas forcément des statues de marbre sculptées pas Michel Ange ni des beautés divines. Et grosse différence, les loups-garous britanniques sont de vrais loups-garous, ils ne se transforment qu'à la pleine lune! Bon, les effets spéciaux de la transformation sont plus à rapprocher des premiers épisodes de Buffy que du dernier Twilight, mais on leur passera ce petit moment d'égarement, ça ne dure que quelques minutes sur l'intégralité de la saison.
Du naturel. Parce que ça reste une série britannique. Tout d'abord, les acteurs sont des vrais gens. Cela dit, Aidan Turner, alias Mitchell, est loin d'être désagréable à regarder. Mais pour le reste, ce sont des acteurs on ne peut plus normaux. On regrettera juste le changement de deux des acteurs principaux entre l'épisode pilote et le reste de la saison, bien que je le répète, Aidan Turner ne soit pas désagréable à regarder, et verse beaucoup moins dans le cliché je-suis-un-vampire-torturé que son prédécesseur.
La série se déroule entre l'hôpital où George et Mitchell sont respectivement brancardier et homme de ménage, pas de superbe chirurgien blond qui opère dans une magnifique clinique immaculée, suivez mon regard, et leur maison décrépie d'une rue pas plus folichonne de Bristol. Un brin de réalisme social britannique donc. Et une bonne dose d'humour très fin, dont George est le garant.
Voila. Si vous ne savez pas quoi faire durant les longues soirées fraîches qui s'annoncent, la saison 2 est prévue pour le mois de janvier!
Lo, en vacances dans le Nord
It's our town, everybody scream! In this town of Halloween.
Oui, l'article qui suit est de saison. Parce que délaissant la chose, j'ai suivi les conseils de France Culture, du Monde et de Griffouine (que de la bonne critique donc) et me suis laissée happée par la première, et pour l'instant unique, saison de Being Human.
Being Human est une série britannique. Et je dois bien dire que depuis un certain temps, leurs séries fantastiques ont tendance à dépasser celles qu'on peut trouver de l'autre côté de l'Atlantique. Sauf si bien entendu, comme moi, on prend la transformation de Chuck Bass en être gentil et débordant d'amour, pour un mauvais sort jeté par une armée d'extraterrestres. Mais passons.
Donc en tant que bonne série britannique (oui, c'est une bonne série, pas besoin de faire trainer le suspens plus longtemps) Being Human manie le fantastique, le naturel, et l'humour british à la perfection.
Le fantastique. Parce que le pitch, c'est ça : un vampire, Mitchell, et un loup-garou, George, meilleurs amis du monde de par leur condition d'êtres pas tout à fait naturels, se voient contraint mais pas forcément forcé, de cohabiter dans une maisonnette de Bristol. Sauf que dans la maison vit déjà Annie, gentil fantôme du coin.
Si la série reprend légèrement les codes habituels du genre (des gentils monstres, des méchants monstres, et des monstres qui se tapent dessus pour le bien de notre humanité à nous pauvres mortels), elle s'attardent beaucoup plus sur la vie des trois personnages principaux que sur l'éternel combat entre le Bien et le Mal. Being Human est une série montrant comment trois personnages marginaux tentent de s'intégrer dans l'humanité qui les entoure. Oui, à cela près qu'ils sont morts et/ou victimes de malédiction.
Oui, je sais, vampire/loup-garou = Twilight. Erreur jeunes gens! Certes, la série de Toby Haynes fait évoluer les vampires en plein jour, mais eux ne brillent pas, ne sont pas forcément des statues de marbre sculptées pas Michel Ange ni des beautés divines. Et grosse différence, les loups-garous britanniques sont de vrais loups-garous, ils ne se transforment qu'à la pleine lune! Bon, les effets spéciaux de la transformation sont plus à rapprocher des premiers épisodes de Buffy que du dernier Twilight, mais on leur passera ce petit moment d'égarement, ça ne dure que quelques minutes sur l'intégralité de la saison.
Du naturel. Parce que ça reste une série britannique. Tout d'abord, les acteurs sont des vrais gens. Cela dit, Aidan Turner, alias Mitchell, est loin d'être désagréable à regarder. Mais pour le reste, ce sont des acteurs on ne peut plus normaux. On regrettera juste le changement de deux des acteurs principaux entre l'épisode pilote et le reste de la saison, bien que je le répète, Aidan Turner ne soit pas désagréable à regarder, et verse beaucoup moins dans le cliché je-suis-un-vampire-torturé que son prédécesseur.
La série se déroule entre l'hôpital où George et Mitchell sont respectivement brancardier et homme de ménage, pas de superbe chirurgien blond qui opère dans une magnifique clinique immaculée, suivez mon regard, et leur maison décrépie d'une rue pas plus folichonne de Bristol. Un brin de réalisme social britannique donc. Et une bonne dose d'humour très fin, dont George est le garant.
Voila. Si vous ne savez pas quoi faire durant les longues soirées fraîches qui s'annoncent, la saison 2 est prévue pour le mois de janvier!
Lo, en vacances dans le Nord
illu