jeudi 22 octobre 2009

Fiac, Paris, 2009, Cour Carrée


Après un galop d'essai hier soir, je suis entrée aujourd'hui dans la cour des grands, la fiac. Et histoire d'y aller progressivement, j'ai commencé par la Cour Carrée. La même qu'on arpente en long, en large, et en travers au cours de notre deuxième année à l'Ecole du Louvre pour y étudier façade et sculptures. Sauf que là, c'était vidéo, photo et installations.

La fiac, c'est un monde à part, un univers très particulier où, bien qu'il ne soit pas obligatoire, le dress code chic, in and modern art est de rigueur. Avec mes collants prune et mon sac à poils, j'avais tout bon. Restait maintenant à évoluer dans cet espace.
La premier chose à faire, est d'adopter une stratégie de parcours. Soyons clairs, l'espace est un carré, avec plein d'allées, tellement qu'on risquerait d'en louper, et que poussette oblige, je ne disposais que d'une heure et demi. Rude. J'ai tout d'abord entrepris de faire le tour extérieur du grand carré, avant de revenir vers les allées centrales, de contourner l'espace lunch au centre, puis de tourner en rond, parce que à force, on s'y perd...
Cela-dit, au bout d'une heure et vingt bonne minutes, je pense avoir réussi à traverser l'ensemble de l'espace, en m'arrêtant plus ou moins longuement dans les stands... Parce que franchement, les œuvres sont intéressantes, voire même jolies pour beaucoup. Si j'avais eu 800€, je me serais même offert une photo, bien que mon coup de cœur reste pour les œuvres de Taroop & Glabel.
A la fiac, il y a aussi des grands noms de l'art contemporain, et l'américaniste que je suis était fort ravie de pouvoir en reconnaitre plus d'un! D'accord, avant la Nuit Blanche, ils auraient été pour moi d'illustres inconnus... Au moins, cette expérience aura servi à quelque chose!

Mais en plus des œuvres, à la fiac Cour Carrée, on croise des choses étranges. Par exemple, on peut avoir dans son champ de vision un chargé de TD sculpture qui explique la façade du Pavillon de l'horloge à des étudiants, et un guide qui explique aux visiteurs de la fiac pourquoi c'est untel qui a eu le prix Duchamp en telle année.
A la fiac, il est aussi de bon ton de boire de l'eau en brique. Oui oui, en brique tetrapack, en carton, avec un bouchon. Le truc qui ne sert strictement à rien, nous sommes bien d'accord là dessus.
A la fiac, comme à Art Elysées, on croise des animaux en plastique. Moins, certes, mais des animaux tout de même.
Enfin, à la fiac, Agnès B. fait fureur, avec une tête élamite et un Ebih Ill, oui oui, le vrai, en morceaux de canette. Rien que ça. Et rien que pour ça, ça vaut le coup d'y aller (gratos, faut pas déconner non plus!)

Lo, demain Grand Palais

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