mercredi 21 octobre 2009

Tintien, Tintoret, Véronèse... Rivalités au Louvre

Alors que dehors il pleut, il pleut et qu'il pleut encore, rendant toute tentative de shopping et de bonne humeur totalement improbable, j'avais décidé d'aller dans un musée. Au Grand Palais pour être plus exacte, afin de voir à quel point Renoir au XXe est nulle.
Sauf que j'étais dans le Carrousel, qu'il pleuvait, et que j'avais mal aux pieds... Du coup, Liz et moi sommes partie dans les tréfonds du Louvre voir THE exposition du moment (paraît-il), Titien, Tintoret et les autres.

En plus du froid, du gris, de la pluie, le bruit courrait que ça ne valait sûrement pas le battage qu'on faisait tout autour. Le genre de petits commentaires qui prédisposent bien à la visite.
Mais faisait fi de tout ça, des armées de mômes braillant sous la pyramide (oui, nous sommes mercredi, le jour des enfants... vous en foutrais moi...), des petites vieilles aux parapluies et cannes goutant sur le sol, nous nous sommes avancées vers la file d'attente, et son panneau "à partir d'ici, 15 minutes d'attente". Moins que pour Space Mountain ou la potion magique.
Sauf que Venise, grosse menteuse.
40 minutes plus tard, une tentative plus ou moins réussie de self-contrôle, quelques petits chouinements, et un "oh Loyrette!" plus tard, nous avons mis les pieds dans l'exposition.

L'exposition. Des tableaux, il parait, devant lesquels siège un groupe par salle. Donc des tableaux, nous n'avons pas vu grand chose (pas de recul, plein de reflets, moins bien exposés que dans les salles...). Et puis ça n'est pas comme si la peinture vénitienne du XVIe ne nous transcendait pas à la base...
Par contre, les textes explicatifs sont intéressants : en caractère gras, les informations capitales. Du coup, pas la peine de lire le reste! Ce qui te permet de passer moins de temps dans l'exposition que dans la file d'attente, et ça, c'est grand!

Lo, a particulièrement apprécié le bleu layette

1 commentaire:

  1. Je ne sais pas si tu as remarqué les petites cordelettes "casse-gueule"-"mise à distance du public". J'ai vu de mes propres yeux, les miens vrais, un vieux monsieur trébucher et qui a manqué de se faire très mal voire, pire :p, de faire très mal au tableau. Le pauvre essayait de lire le cartel écrit en tout petit petit, ils sont fous ces "muséographes" : écrire en police 12 (j'éxagère à peine) parce que c'est zôli pour un public dont la moyenne d'âge est de 60 ans (j'éxagère à peine). Donc NON aux police 12 (j'y voyais rien non plus) NON aux cordelettes et NON (celui-ci est cadeau) aux reflets sur les tableaux. Nan mais!

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