Une fois de plus, la note quotidienne n'aura pas le moindre impact sur votre vie culturelle. Nous dirons que la semaine dernière valait pour les quinze ans à venir. Non, celle d'aujourd'hui parlera de ma vie à moi, de ses malheurs, et vous fera vous sentir incroyablement chanceux, croyez moi.
Là, je suis dans le Nord. Le Nord, le pays des terrils, des ercédès Tourcoing, de la chicoré, et de quatre équipes de foot en ligue 1. Certes, pas forcément pour très longtemps, mais passons.
Je suis dans le Nord donc. Mais y arriver est une sorte de rite de passage, comme rentrer au pays après avoir passé cinq ans dans la jungle à manger des racines et combattre des lions. Pareil. Sauf que là, les épreuves sont adaptées à la vie moderne. Dommage me direz vous, un lion au beau milieu des rues de Paris, ça aurait été tout de même un peu plus classe.
Non, à Paris les épreuves, les dures, les vraies, celles qui vous mettent les nerfs en pelote au bout de trois malheureuse minutes et vous font tresser la corde pour vous pendre, celles là ne sont causées que par une seule entité : la RATP.
Etrange hein ?
Donc la RATP, aujourd'hui abréviation de Rentre Avec Ta Poussette.
A 13h52 très précisément, je me suis faufilée dans un bus vide, avec ma grosse valise pleine de draps à laver chez maman, pour me rendre gare du Nord (oui parce que je suis dans le Nord), soit une heure pile avant le départ du train. Je suis large. Même le temps de mettre autre chose qu'une jellaba avant de retirer mes billets de train.
Oui mais non. Parce que ça, c'était en oubliant totalement que nous sommes en plein milieu des vacances scolaires. Et que du coup, dans le bus, en plus des grands mères qui rechignent parce que vous prenez un peu trop de place avec votre sac à poil, il y a les ados qui trainent d'un arrêt de bus à l'autre, les mamans qui emmènent untel au foot et l'autre au gouter d'anniversaire de bidule, et... les poussettes.
La poussette... Merveilleuse invention à quatre, voire trois roues soyons fous, permettant à maman ou tout autre personne ayant la responsabilité d'un humain miniature de promener le dit-être, tout en ne devant pas porter/traîner/courir après la chose.
La poussette, normalement, c'est fait pour rouler sur le trottoir. Sauf que des fois, par un temps digne d'un mois d'avril au soleil, il arrive que des mamans ne se sentent pas le courage de faire 200 mètres en poussant bébé. Donc elles montent dans le bus.
A en croire la réglementation de la RATP, dans le bus, c'est deux poussettes dépliées. Oui, ben aujourd'hui c'était trois. Trois poussettes, deux landaus et une poussette canne, youpi, il reste une demi-heure de trajet. J'inspire. Je bloque. Je souffle. J'inspire. Je bloque. Je souffle. Et je mets Hendrix à fond. Bébé dort ? Je m'en fous, ça n'est pas le mien. A ce rythme, je pourrais presque tenir.
Jusqu'à ce que je me fasse copieusement enguirlandée parce que ma petite valise toute légère empêche une quatrième poussette de rentrer... A jumeaux la poussette!
Finalement, landau numéro un est sorti, poussette pleine de gosses est rentrée, grand mère numéro un continuait à râler. Et moi, il ne me restait que quinze minutes pour prendre mon train.
Bon, rassurez vous, je l'ai eu le train. Tout pile, mais je l'ai eu. Et même que je voyageais en première. Entourée de grand-mères.
Lo, sent encore la naphtaline
Là, je suis dans le Nord. Le Nord, le pays des terrils, des ercédès Tourcoing, de la chicoré, et de quatre équipes de foot en ligue 1. Certes, pas forcément pour très longtemps, mais passons.
Je suis dans le Nord donc. Mais y arriver est une sorte de rite de passage, comme rentrer au pays après avoir passé cinq ans dans la jungle à manger des racines et combattre des lions. Pareil. Sauf que là, les épreuves sont adaptées à la vie moderne. Dommage me direz vous, un lion au beau milieu des rues de Paris, ça aurait été tout de même un peu plus classe.
Non, à Paris les épreuves, les dures, les vraies, celles qui vous mettent les nerfs en pelote au bout de trois malheureuse minutes et vous font tresser la corde pour vous pendre, celles là ne sont causées que par une seule entité : la RATP.
Etrange hein ?
Donc la RATP, aujourd'hui abréviation de Rentre Avec Ta Poussette.
A 13h52 très précisément, je me suis faufilée dans un bus vide, avec ma grosse valise pleine de draps à laver chez maman, pour me rendre gare du Nord (oui parce que je suis dans le Nord), soit une heure pile avant le départ du train. Je suis large. Même le temps de mettre autre chose qu'une jellaba avant de retirer mes billets de train.
Oui mais non. Parce que ça, c'était en oubliant totalement que nous sommes en plein milieu des vacances scolaires. Et que du coup, dans le bus, en plus des grands mères qui rechignent parce que vous prenez un peu trop de place avec votre sac à poil, il y a les ados qui trainent d'un arrêt de bus à l'autre, les mamans qui emmènent untel au foot et l'autre au gouter d'anniversaire de bidule, et... les poussettes.
La poussette... Merveilleuse invention à quatre, voire trois roues soyons fous, permettant à maman ou tout autre personne ayant la responsabilité d'un humain miniature de promener le dit-être, tout en ne devant pas porter/traîner/courir après la chose.
La poussette, normalement, c'est fait pour rouler sur le trottoir. Sauf que des fois, par un temps digne d'un mois d'avril au soleil, il arrive que des mamans ne se sentent pas le courage de faire 200 mètres en poussant bébé. Donc elles montent dans le bus.
A en croire la réglementation de la RATP, dans le bus, c'est deux poussettes dépliées. Oui, ben aujourd'hui c'était trois. Trois poussettes, deux landaus et une poussette canne, youpi, il reste une demi-heure de trajet. J'inspire. Je bloque. Je souffle. J'inspire. Je bloque. Je souffle. Et je mets Hendrix à fond. Bébé dort ? Je m'en fous, ça n'est pas le mien. A ce rythme, je pourrais presque tenir.
Jusqu'à ce que je me fasse copieusement enguirlandée parce que ma petite valise toute légère empêche une quatrième poussette de rentrer... A jumeaux la poussette!
Finalement, landau numéro un est sorti, poussette pleine de gosses est rentrée, grand mère numéro un continuait à râler. Et moi, il ne me restait que quinze minutes pour prendre mon train.
Bon, rassurez vous, je l'ai eu le train. Tout pile, mais je l'ai eu. Et même que je voyageais en première. Entourée de grand-mères.
Lo, sent encore la naphtaline
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire