Hier soir, pour fêter nos fiançailles, Monique Chérie et moi sommes allées au théâtre puis dîner en tête à tête. Nous venions d'assister pendant 1h20 à la descente d'un homme vers la folie, donc on avait très faim en sortant du théâtre.
Le choix du resto s'est fait par rapport au feu vert qui est passé le plus vite. Une manière de prendre les décisions importantes dans sa vie.
Malheureusement pour nous, le dieu des feux de circulation décida de nous mener au Bistro Romain.
Première étape : obtenir une place. Non, le Bistro Romain n'est pas aussi select que le Ritz, mais le serveur à l'entrée est à peu près aussi vif que..... Il lui faut bien dix bonnes minutes pour comprendre qu'on est juste deux, et qu'il faut donc une table pour deux, avec deux serviettes, deux couteaux, deux fourchettes, voire, soyons fous, deux verres.
Enfin, nous nous installons avec soulagement, en plein courant d'air. Précisons ici que comme chaque soir depuis une semaine à Paris, il pleuvait et il y avait du vent.
Côté bouffe, on a décidé de rester sobres.
Sobre, mais dégueulasse.
Les frites pas salées, les pâtes cuites depuis sans doute une heure étaient froides et sèches et tout le faux parmesan du monde n'a pas amélioré la chose.
La viande a ralenti considérablement le rythme des conversations car il fallait bien un bon quart d'heure pour mâcher chaque morceau.
Il nous a pris la folle envie de mettre du sel sur les susdites frites. Quelle folie ! Du poivre est arrivé après les cinq bonnes minutes d'attente qui semblent réglementaires. A cette étape de la soirée, nos plats étaient quasiment redevenus congelés. (et nous aussi).
Il a donc fallu renvoyer les plats en cuisine afin d'obtenir une nouvelle plâtrée de spaghettis... sur lesquels la deuxième moitié de la salière à parmesan a dut être versée. Des pâtes, et encore plus des spaghettis, quand ça reste nature, c'est pas bon.
Un dessert ? Oh mais bien entendu, nous sommes suicidaires!
Il se fait tard ma bonne dame, et si il faut le même temps d'attente pour obtenir l'addition, nous préférons abréger. Surtout, nous tenons à la survie de notre système digestif.
Donc pour remercier la direction de nous avoir fait passer un merveilleux moment digne d'entrer dans l'histoire, nous avons vidé la coupelle de bonbons dans le sac à mains de Monique.
Notre conseil, chers lecteurs, est tout d'abord de ne pas laisser un feu tricolore décider de votre vie, et encore moins de son aspect nutritionnel.
Ou alors, évitez tout simplement de foutre un pied dans un Bistrot Romain.
Lo et Monique, Monique et Lo, enfin les deux quoi...
Le choix du resto s'est fait par rapport au feu vert qui est passé le plus vite. Une manière de prendre les décisions importantes dans sa vie.
Malheureusement pour nous, le dieu des feux de circulation décida de nous mener au Bistro Romain.
Première étape : obtenir une place. Non, le Bistro Romain n'est pas aussi select que le Ritz, mais le serveur à l'entrée est à peu près aussi vif que..... Il lui faut bien dix bonnes minutes pour comprendre qu'on est juste deux, et qu'il faut donc une table pour deux, avec deux serviettes, deux couteaux, deux fourchettes, voire, soyons fous, deux verres.
Enfin, nous nous installons avec soulagement, en plein courant d'air. Précisons ici que comme chaque soir depuis une semaine à Paris, il pleuvait et il y avait du vent.
Côté bouffe, on a décidé de rester sobres.
Sobre, mais dégueulasse.
Les frites pas salées, les pâtes cuites depuis sans doute une heure étaient froides et sèches et tout le faux parmesan du monde n'a pas amélioré la chose.
La viande a ralenti considérablement le rythme des conversations car il fallait bien un bon quart d'heure pour mâcher chaque morceau.
Il nous a pris la folle envie de mettre du sel sur les susdites frites. Quelle folie ! Du poivre est arrivé après les cinq bonnes minutes d'attente qui semblent réglementaires. A cette étape de la soirée, nos plats étaient quasiment redevenus congelés. (et nous aussi).
Il a donc fallu renvoyer les plats en cuisine afin d'obtenir une nouvelle plâtrée de spaghettis... sur lesquels la deuxième moitié de la salière à parmesan a dut être versée. Des pâtes, et encore plus des spaghettis, quand ça reste nature, c'est pas bon.
Un dessert ? Oh mais bien entendu, nous sommes suicidaires!
Il se fait tard ma bonne dame, et si il faut le même temps d'attente pour obtenir l'addition, nous préférons abréger. Surtout, nous tenons à la survie de notre système digestif.
Donc pour remercier la direction de nous avoir fait passer un merveilleux moment digne d'entrer dans l'histoire, nous avons vidé la coupelle de bonbons dans le sac à mains de Monique.
Notre conseil, chers lecteurs, est tout d'abord de ne pas laisser un feu tricolore décider de votre vie, et encore moins de son aspect nutritionnel.
Ou alors, évitez tout simplement de foutre un pied dans un Bistrot Romain.
Lo et Monique, Monique et Lo, enfin les deux quoi...
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