jeudi 14 juillet 2011

Summer Time : air travel (part.1)

Parce que douze vols en deux semaines, ça fait un peu beaucoup...

Dallas Fort Worth Airport

L'aéroport de Charlotte était un centre commercial. Celui de Dallas un musée. Entre autre.
Dallas, c'est cinq terminaux, en arc-de-cercle, répartis sur la forme d'une cacahouète géante. Pour passer d'un terminal à un autre, il y a deux solutions : marcher, marcher, marcher, ou prendre le Skylink, mini-métro entourant l'aéroport. Eric (mon camarade de vol et de galère 12h durant) et moi, avons tout essayé.
A commencer par le terminal D, qui est l'espace culturel de l'aéroport. A l'entrée, on vous propose un plan du museum, indiquant les oeuvres disposées tout au long du parcours. Il s'agit pour l'essentiel de mosaïques placées au sol, mais les oeuvres les plus spectaculaires sont les deux grandes installations de X et Y (pour retrouver les noms des artistes, il faudrait que je plonge au fond de mon sac, et là j'ai pas envie).
Tout au long du chemin menant au terminal A via le terminal B, on croise de nombreuses boutiques à la gloire du Texas, des sauces barbecue, des barbecues (et autres Starbuck's, McDo, Aunt Annie's), des cireurs de chaussures et des coiffeurs, des masseurs et des aires de jeux, des vendeurs de journaux et des distributeurs de produits Clinic.
Mais le plus drôle à l'aéroport de DFW, reste les Skyline. Et les tapis roulants de plusieurs centaines de mètres.
Oui, il fallait bien occuper les quatre heures de transit.


Santa Fe Municipal Airport

Et l'important dans le titre est bien "municipal". Deux avions, quatre vols par jour de beau temps (pour Dallas et LA), un faux tapis roulant à bagages et un restaurant adorable.
Le seul vrai problème de cet endroit est sa localisation : au beau milieu du désert. Un désert qui est très difficilement desservi par les bus (je dirais pas du tout, mais il y a soit disant une ligne 22, que je n'ai jamais trouvée...)
Pour se rendre dans le centre, il y a les roadrunners (le bipbip de coyote), des vans qui conduisent les voyageurs n'importe où, principalement dans les grands hôtels du centre. Moi, c'était dans un motel perdu au milieu de trois cent autres, sur Cerillos Road, la route des motels. Mais j'y reviendrais.
Ce premier voyage s'est fait de nuit, retard au décollage de Dallas oblige (un jour, peut-être, l'un de mes vols partira à l'heure... on ne sait jamais...). Et de nuit, on ne voit rien au milieu du désert. Ce n'est que le lendemain, en évaluant la distance sur la carte, et vaporisant mon t-shirt d'anti-transpirant (ai-je dit que j'étais au milieu du désert ?), que j'ai commencé à regretter de n'avoir pris qu'un aller simple en roadrunner... Mais je suis une grande fille, et j'ai décidé d'avancer jusque l'aéroport en jonglant entre les bus et le trottoir.
Grave erreur me crient mes tennis, 1h30 plus tard... Oui mesdames et messieurs témoins de l'exploit, j'ai effectué les 7 kilomètres de désert semi-désertiques (j'ai croisé des motels, des chiens de prairies et une demi-douzaine de pic-up désirant me prendre en stop), mes 10 kilos sur le dos, et 30° au dessus de ma tête en 1h30. Résultat, un petit peu mal aux pieds, de la poussière de sable collée un peu partout, mais un superbe bronzage !
Pour arriver devant un paquet de chips au piment vert, un sprite et un paquet de gaufres à la vergeoise (non, celui là n'a pas été acheté à Santa Fe), dans un restaurant du far west diffusant du vieux folk des années 1960.


Lo, en vol

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