Une semaine après l'HGA 3, me voici de retour pour surveiller les examens de l'Ecole. Sauf que c'était ceux de 2e année. Bien entendu, qui dit promo différente, dit sujets différents, mais surtout, faune différente. Et que de différences! Ces quelques cinq heures passées dans l'amphi m'ont permis de procéder à une étude assez complète de ce qu'est un Deuxième année.
La principale caractéristique de l'élève de Deuxième année est la suivante : il est pré-vo-yant.
En ce vendredi 11 septembre, le Deuxième année est parfaitement conscient de vivre dans une époque dangereuse, où il pourra lui être demandé de tenir un siège à tout instant. Tout d'abord, le Deuxième année comprend qu'il faut poser sa bouteille au sol, là où la température est la plus fraîche, de façon à garder de l'eau fraîche un certain temps.
Le Deuxième année a donc prévu tout ce qu'il faut pour se nourrir et survivre dans l'environnement hostile de l'amphi. Les tablettes se transforment en étagères de cuisine, et on trouve de tout, du sandwich oeuf-concombre de Monoprix aux oréo, en passant par les classiques Gerblé du distributeur. Côté boisson, le Deuxième année sait aussi qu'il lui faudra tenir plusieurs heures, en privilégiant le Coca Zéro plutôt que la bouteille de Volvic.
Le Deuxième année a aussi pensé à apporter la pharmacie, de façon à faire face à tous les petits tracas qui peuvent survenir au cours de ces cinq heures. Dafalgan, Eferalgan, Spasfon, goutte pour le nez, les yeux, les oreilles... Et balle anti-stress, histoire de calmer les nerfs.
Mais surtout, le Deuxième année est un citoyen responsable, et sait que le pic épidémique a été passé il y a deux jours! C'est donc consciencieusement que le Deuxième année dispose sur sa tablette un flacon de solution hydroalcoolique!
Côté épreuve, le Deuxième année ne rechigne pas à faire partager ses opinions.
A l'annonce de la première épreuve de clichés Byzance, des protestations d'indignation se font faites entendre. Le Deuxième année aime Maximilien, mais en dissert.
A l'annonce de la deuxième épreuve de clichés Amériques, se sont des cris d'angoisse et de désespoir. Le Deuxième année n'aime pas la Chine en dissert...
D'ailleurs, lors de l'épreuve de dissertation sur la céramique chinoise ou japonaise, au choix, le Deuxième année a bien fait sentir son mécontentement. Il se tait. Même pire, il arrête de bouger. Non, les sujets n'ont pas plu. Et pour tromper l'ennui, le Deuxième année est plein de ressources! Il fait une sieste, écrit une lettre d'amour à son chéri, rempli les ronds des e, des o et des p de son sujet, et dessine. J'ai d'ailleurs vu se dessiner devant moi la prochaine collection printemps/été de l'Ecole.
Ces différentes constatations nous mènent donc aux conclusions suivantes : le Deuxième année est d'une nature angoissée. Génération post-11 septembre, il ne se sépare jamais de son frigo ni de sa trousse à pharmacie, afin de parer à toutes catastrophes. La porcelaine chinoise en étant une, il a donc pu faire face à ce défi... Ou pas.
Lo, a qui on a dit qu'elle était une gentille surveillante
La principale caractéristique de l'élève de Deuxième année est la suivante : il est pré-vo-yant.
En ce vendredi 11 septembre, le Deuxième année est parfaitement conscient de vivre dans une époque dangereuse, où il pourra lui être demandé de tenir un siège à tout instant. Tout d'abord, le Deuxième année comprend qu'il faut poser sa bouteille au sol, là où la température est la plus fraîche, de façon à garder de l'eau fraîche un certain temps.
Le Deuxième année a donc prévu tout ce qu'il faut pour se nourrir et survivre dans l'environnement hostile de l'amphi. Les tablettes se transforment en étagères de cuisine, et on trouve de tout, du sandwich oeuf-concombre de Monoprix aux oréo, en passant par les classiques Gerblé du distributeur. Côté boisson, le Deuxième année sait aussi qu'il lui faudra tenir plusieurs heures, en privilégiant le Coca Zéro plutôt que la bouteille de Volvic.
Le Deuxième année a aussi pensé à apporter la pharmacie, de façon à faire face à tous les petits tracas qui peuvent survenir au cours de ces cinq heures. Dafalgan, Eferalgan, Spasfon, goutte pour le nez, les yeux, les oreilles... Et balle anti-stress, histoire de calmer les nerfs.
Mais surtout, le Deuxième année est un citoyen responsable, et sait que le pic épidémique a été passé il y a deux jours! C'est donc consciencieusement que le Deuxième année dispose sur sa tablette un flacon de solution hydroalcoolique!
Côté épreuve, le Deuxième année ne rechigne pas à faire partager ses opinions.
A l'annonce de la première épreuve de clichés Byzance, des protestations d'indignation se font faites entendre. Le Deuxième année aime Maximilien, mais en dissert.
A l'annonce de la deuxième épreuve de clichés Amériques, se sont des cris d'angoisse et de désespoir. Le Deuxième année n'aime pas la Chine en dissert...
D'ailleurs, lors de l'épreuve de dissertation sur la céramique chinoise ou japonaise, au choix, le Deuxième année a bien fait sentir son mécontentement. Il se tait. Même pire, il arrête de bouger. Non, les sujets n'ont pas plu. Et pour tromper l'ennui, le Deuxième année est plein de ressources! Il fait une sieste, écrit une lettre d'amour à son chéri, rempli les ronds des e, des o et des p de son sujet, et dessine. J'ai d'ailleurs vu se dessiner devant moi la prochaine collection printemps/été de l'Ecole.
Ces différentes constatations nous mènent donc aux conclusions suivantes : le Deuxième année est d'une nature angoissée. Génération post-11 septembre, il ne se sépare jamais de son frigo ni de sa trousse à pharmacie, afin de parer à toutes catastrophes. La porcelaine chinoise en étant une, il a donc pu faire face à ce défi... Ou pas.
Lo, a qui on a dit qu'elle était une gentille surveillante
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