Ce matin, j'ai pris un bus, puis un second bus, pour me rendre au MAC/VAL, lieu de notre deuxième journée de formation, et aussi d'art contemporain. Oui, c'était la première fois que je mettais les pieds dans ce musée, chose que j'aurais du faire il y a bien longtemps si l'on en croit les professeurs de l'Ecole. Au moins, cette formation m'aura permis d'entrer dans deux nouveaux lieux en deux jours!
Après un petit déjeuner offert par l'équipe de médiation, nous nous sommes retrouvés dans un très joli amphi, où les sièges étaient recouverts d'un velours noir très confortable, et où des tablettes sont cachées dans les accoudoirs.
La formation a débuté par les sept points du manuel de survie du médiateur. La première question était de savoir si Laurence Tardy était oui ou non à la page. Et bien oui. Parce que si l'on en croit le point numéro deux du manuel, les talons hauts sont à proscrire, car il modifie la répartition du poids du corps, et que avec des talons, pas moyens de faire la maman cheval au milieu des salles (pour les non-initiés : la maman cheval, pour éviter l'accumulation de sang dans le bas de la jambe et le pied, se balance du talon à la pointe des pieds et inversement, pour faire remonter le sang... ou un truc du genre).
La deuxième partie de la matinée fut consacrée à la présentation des oeuvres de la Nuit Blanche. Je me retrouve à Saint Eustache, à présenter une vidéo, diffusée au son du Miserere d'Allegri. J'aime beaucoup cette vidéo, j'aime aussi le Miserere, mais en boucle toute la nuit, j'en ai pour 42 fois 10 minutes, et je suppose qu'à partir de la semaine prochaine je n'écoute plus de musique sacrée. Jamais!
De toute cette présentation, je n'ai pas retiré grand chose. Sauf la conviction que j'aime l'art contemporain, mais que je deteste les commentaires que l'on peut en faire. Parce que c'est quand même allé très loin en sur-interprétation, jusqu'à modifier le titre des oeuvres... Donc moi je parlerais de ce qu'on sait sur l'oeuvre, et sur Allegri, point.
Sinon j'ai appris quelques petites choses sur le musée, comme par exemple le fait qu'ils organisent des rétrospectives sur des artistes qui ont à peine 50 ans. Là, je me suis dit qu'ils devaient être ravis, les artistes. C'est comme donner un César à un acteur pour l'ensemble de sa carrière, alors qu'il n'a pas 55 ans. Autant leur donner une pelle pour creuser tout de suite leur tombe! Car soyons réalistes, si on leur accorde une rétrospective à 50 ans, on ne va pas leur en offrir une autre 8 ans plus tard!
L'après midi fut consacrée à la visite du musée.
C'est donc un musée d'art contemporain, avec des oeuvres très contemporaines, mais pour beaucoup très intéressantes! J'avoue que beaucoup n'avaient que très peu de sens au premier bord, mais notre guide-médiatrice était très bien, et nous faisait nous poser les bonnes questions. Côté muséo, ben c'est un musée d'art contemporain, donc les oeuvres font elles-même la muséo. Seul petit truc gênant, une compression de César adossée au mur, et des caisses de transport d'oeuvres suspendues au plafond, de quoi faire un petit peu peur tout de même...
Par contre, l'écoute des audio-guide fut matière à débat. Au MAC/VAL, les explications fournies sur les oeuvres sont scénarisées et jouées par des acteurs, parti pris très spécial, qui au final n'a convaincu personne. Pas assez d'informations scientifiques, questions importantes trop vites éludées, humour parfois douteux... Bref, un dispositif que nous n'utiliserions pas dans notre musée à nous. Car oui, ça arrivera un jour. (Voila ce qu'en dit Buzzeum, mais de toutes façons, je n'ai jamais été d'accord avec elle sur quoi que ce soit...)
Bilan de la journée : je n'ai toujours pas eu l'impression d'être en formation médiateur, mais par contre, ça faisait bien longtemps que je n'étais pas allée en cours!
Lo, qui a vu un nouveau musée
Après un petit déjeuner offert par l'équipe de médiation, nous nous sommes retrouvés dans un très joli amphi, où les sièges étaient recouverts d'un velours noir très confortable, et où des tablettes sont cachées dans les accoudoirs.
La formation a débuté par les sept points du manuel de survie du médiateur. La première question était de savoir si Laurence Tardy était oui ou non à la page. Et bien oui. Parce que si l'on en croit le point numéro deux du manuel, les talons hauts sont à proscrire, car il modifie la répartition du poids du corps, et que avec des talons, pas moyens de faire la maman cheval au milieu des salles (pour les non-initiés : la maman cheval, pour éviter l'accumulation de sang dans le bas de la jambe et le pied, se balance du talon à la pointe des pieds et inversement, pour faire remonter le sang... ou un truc du genre).
La deuxième partie de la matinée fut consacrée à la présentation des oeuvres de la Nuit Blanche. Je me retrouve à Saint Eustache, à présenter une vidéo, diffusée au son du Miserere d'Allegri. J'aime beaucoup cette vidéo, j'aime aussi le Miserere, mais en boucle toute la nuit, j'en ai pour 42 fois 10 minutes, et je suppose qu'à partir de la semaine prochaine je n'écoute plus de musique sacrée. Jamais!
De toute cette présentation, je n'ai pas retiré grand chose. Sauf la conviction que j'aime l'art contemporain, mais que je deteste les commentaires que l'on peut en faire. Parce que c'est quand même allé très loin en sur-interprétation, jusqu'à modifier le titre des oeuvres... Donc moi je parlerais de ce qu'on sait sur l'oeuvre, et sur Allegri, point.
Sinon j'ai appris quelques petites choses sur le musée, comme par exemple le fait qu'ils organisent des rétrospectives sur des artistes qui ont à peine 50 ans. Là, je me suis dit qu'ils devaient être ravis, les artistes. C'est comme donner un César à un acteur pour l'ensemble de sa carrière, alors qu'il n'a pas 55 ans. Autant leur donner une pelle pour creuser tout de suite leur tombe! Car soyons réalistes, si on leur accorde une rétrospective à 50 ans, on ne va pas leur en offrir une autre 8 ans plus tard!
L'après midi fut consacrée à la visite du musée.
C'est donc un musée d'art contemporain, avec des oeuvres très contemporaines, mais pour beaucoup très intéressantes! J'avoue que beaucoup n'avaient que très peu de sens au premier bord, mais notre guide-médiatrice était très bien, et nous faisait nous poser les bonnes questions. Côté muséo, ben c'est un musée d'art contemporain, donc les oeuvres font elles-même la muséo. Seul petit truc gênant, une compression de César adossée au mur, et des caisses de transport d'oeuvres suspendues au plafond, de quoi faire un petit peu peur tout de même...
Par contre, l'écoute des audio-guide fut matière à débat. Au MAC/VAL, les explications fournies sur les oeuvres sont scénarisées et jouées par des acteurs, parti pris très spécial, qui au final n'a convaincu personne. Pas assez d'informations scientifiques, questions importantes trop vites éludées, humour parfois douteux... Bref, un dispositif que nous n'utiliserions pas dans notre musée à nous. Car oui, ça arrivera un jour. (Voila ce qu'en dit Buzzeum, mais de toutes façons, je n'ai jamais été d'accord avec elle sur quoi que ce soit...)
Bilan de la journée : je n'ai toujours pas eu l'impression d'être en formation médiateur, mais par contre, ça faisait bien longtemps que je n'étais pas allée en cours!
Lo, qui a vu un nouveau musée
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