Cette semaine s'est terminée la saison 2 de True Blood, dernière œuvre de Alan Ball, papa de Six Feet Under.
Pour tous ceux qui seraient passé à côté du phénomène basé sur les romans de Charlaine Harris, True Blood raconte la vie dans la paisible ville de Bon Temps, perdue au fin fond du bayou de Louisiane. C'est une histoire de vampire me direz-vous, il est donc fort logique que ça se passe dans cette partie du globe!
A Bon Temps cohabitent donc humains, vampires, et autres créatures en tout genre. Ça, c'était principalement la trame de la première saison, adaptation du premier roman, Dead until dark.
La saison deux, elle, est bien plus complexe, et bien supérieure à un grand nombre de séries fantastiques.
Plus complexe tout d'abord parce qu'elle multiplie les intrigues. Les conflits entre humains et vampires, gérés par Sookie et Bill ; les intégristes religieux désireux d'exterminer la population vampirique de la surface du globe, qui embrigadent de façon plus ou moins consciente Jason ; les retours des créateurs de Bill et Eric, et l'arrivée d'une Reine ; les problèmes existentiels de Sam ; le trip mystico-mythologico-orgiaque de Maryanne, qui entraine derrière elle la totalité de la population de Bon Temps ; l'amour naissant entre Jessica, nouvellement vampirisée par Bill à la fin de la saison 1, et Hoyt, collègue de Jason qui a trente ans vit toujours chez sa mère.
Beaucoup d'intrigues qui se recoupent plus ou moins, mais qui rendent cette saison extrêmement riche et intéressante.
Mais plus complexe surtout parce que les personnages ont de plus en plus de consistance. Jason campe le parfait idiot, mais tellement brave et fidèle qu'il en devient très attachant (bien qu'on lui foutrait trois claques de temps à autre...) ; Lafayette devient un personnage important, et ce dès le premier épisode (et sa présence dans le dernier épisode veut à elle seule de regarder la saison) ; quant à Maryanne, Ménade vouant un culte à son futur époux Dionysos réalisant des plats mijotés au four à base d'organes humains, on aurait presque envie de faire d'elle un personnage récurant!
Côté vampires, la panoplie de personnages est sérieusement agrandie, avec notamment l'arrivée de Godric, sherif du comté et créateur d'Eric, de Jessica, jeune vampire de 17 ans, et de la Reine des Vampires Sophie-Anne, jouée par Evan Rachel Wood, pour qui il n'y a rien de mieux que de jouer aux dés, si ce n'est de regarder deux hommes ensemble. Mais c'est surtout Eric qui prend de l'importance (et une nouvelle coupe de cheveux), occultant purement et simplement le personnage de Bill. D'ailleurs, les performances d'acteurs y sont pour beaucoup! Quant à Bill et Sookie, très présents dans la première moitié de saison, ils ne sont clairement plus au centre de l'action dans les derniers épisodes, Maryanne prenant le devant de la scène.
Comme pour la première saison, l'action est bouclée dans les vingt premières minutes du dernière épisode, avant de laisser le temps aux choses de revenir à la normale... Pour repartir sur de nouvelles catastrophes. C'est bateau comme scénario, mais on s'en fout, ça marche. Du coup , on sera là pour la troisième, et si ça continue en s'améliorant, ça sera grandiose.
Lo, qui profite d'un regain de vitalité pour rattraper son retard de blog
Pour tous ceux qui seraient passé à côté du phénomène basé sur les romans de Charlaine Harris, True Blood raconte la vie dans la paisible ville de Bon Temps, perdue au fin fond du bayou de Louisiane. C'est une histoire de vampire me direz-vous, il est donc fort logique que ça se passe dans cette partie du globe!
A Bon Temps cohabitent donc humains, vampires, et autres créatures en tout genre. Ça, c'était principalement la trame de la première saison, adaptation du premier roman, Dead until dark.
La saison deux, elle, est bien plus complexe, et bien supérieure à un grand nombre de séries fantastiques.
Plus complexe tout d'abord parce qu'elle multiplie les intrigues. Les conflits entre humains et vampires, gérés par Sookie et Bill ; les intégristes religieux désireux d'exterminer la population vampirique de la surface du globe, qui embrigadent de façon plus ou moins consciente Jason ; les retours des créateurs de Bill et Eric, et l'arrivée d'une Reine ; les problèmes existentiels de Sam ; le trip mystico-mythologico-orgiaque de Maryanne, qui entraine derrière elle la totalité de la population de Bon Temps ; l'amour naissant entre Jessica, nouvellement vampirisée par Bill à la fin de la saison 1, et Hoyt, collègue de Jason qui a trente ans vit toujours chez sa mère.
Beaucoup d'intrigues qui se recoupent plus ou moins, mais qui rendent cette saison extrêmement riche et intéressante.
Mais plus complexe surtout parce que les personnages ont de plus en plus de consistance. Jason campe le parfait idiot, mais tellement brave et fidèle qu'il en devient très attachant (bien qu'on lui foutrait trois claques de temps à autre...) ; Lafayette devient un personnage important, et ce dès le premier épisode (et sa présence dans le dernier épisode veut à elle seule de regarder la saison) ; quant à Maryanne, Ménade vouant un culte à son futur époux Dionysos réalisant des plats mijotés au four à base d'organes humains, on aurait presque envie de faire d'elle un personnage récurant!
Côté vampires, la panoplie de personnages est sérieusement agrandie, avec notamment l'arrivée de Godric, sherif du comté et créateur d'Eric, de Jessica, jeune vampire de 17 ans, et de la Reine des Vampires Sophie-Anne, jouée par Evan Rachel Wood, pour qui il n'y a rien de mieux que de jouer aux dés, si ce n'est de regarder deux hommes ensemble. Mais c'est surtout Eric qui prend de l'importance (et une nouvelle coupe de cheveux), occultant purement et simplement le personnage de Bill. D'ailleurs, les performances d'acteurs y sont pour beaucoup! Quant à Bill et Sookie, très présents dans la première moitié de saison, ils ne sont clairement plus au centre de l'action dans les derniers épisodes, Maryanne prenant le devant de la scène.
Comme pour la première saison, l'action est bouclée dans les vingt premières minutes du dernière épisode, avant de laisser le temps aux choses de revenir à la normale... Pour repartir sur de nouvelles catastrophes. C'est bateau comme scénario, mais on s'en fout, ça marche. Du coup , on sera là pour la troisième, et si ça continue en s'améliorant, ça sera grandiose.
Lo, qui profite d'un regain de vitalité pour rattraper son retard de blog
Je trouve que ce message de blog est un peu trop long et un peu trop fatiguant pour une jeune fille qui était aux portes de la mort il n'y a pas deux jours.
RépondreSupprimerCeci étant dit, sache que je pense me mettre à Twilight dès la remise de ce foutu rapport.
Je te rassure, il m'a fallu un certain pour réussir à le terminer, j'ai eu un mal fou à aligner les mots pour que cela donne quelque chose de cohérent!
RépondreSupprimerCeci dit, je suis ravie de voir que tu vas toi aussi tomber dans le vide abyssal de Twilight! (et de voir aussi que tu prends soin de moi à Caribou Land!)