Ce matin, à 7h30 tapante, j'étais la première à franchir les portes de l'École pour surveiller les épreuves de XVIIe et XVIIIe.
La matinée débuta par l'épreuve de clichés de XVIIe. Et ce fut l'enlèvement de Proserpine berninèsque qui déchaina les passions, face à une descente de croix flamande, une Nativité espagnole et une gravure française. Ce dernier cliché vit alors se pratiquer pour la première fois le précieux conseil de Denis Bruna : "Prenez deux minutes pour regarder l'œuvre avant de plonger le nez dans votre copie". C'est dire le cliché...
La dissertation elle fit l'objet d'un match acharné entre deux légendes du XVIIIe siècle : l'art rocaille français contre l'architecture et la sculpture en Italie. Après trois coups de pied arrêtés plutôt bien maîtrisés par Louis XV, le rocaille l'emporta par 12 buts à 9. Oui, ça c'est sur, c'est pas un match de ligue 1 hein...
Comme mercredi, quatre heures, c'est long. J'ai donc continué mes observations.
- 4 gauchers étaient alignés sur la même rangée.
- 50% des élèves sont sortis pendant l'épreuve.
- le dessin de Quasimodo et Esméralda est toujours sur la table de la troisième rangée en partant du fond, et même que Esméralda a changé de coiffure.
- sur l'une des première table est écrit "16h". Là, des questions se posent. Est-ce le nombre d'heure que l'élève à l'agonie à tenu face aux cours de médiation ?
Et pour finir, je voudrais saluer le courage et le sang froid des élèves de 3e année présents dans cette salle face aux nombreuses quintes de toux qui ont ponctué ces quatre heures de dur labeur. Par amour pour le XVIIIe français, ils ont tous sans la moindre exception accepté de prendre le risque d'être contaminé par la grippe. C'est beau le dévouement que l'on acquiert à l'École du Louvre tout de même.
Lo, peut-être contaminée, qui sait
La matinée débuta par l'épreuve de clichés de XVIIe. Et ce fut l'enlèvement de Proserpine berninèsque qui déchaina les passions, face à une descente de croix flamande, une Nativité espagnole et une gravure française. Ce dernier cliché vit alors se pratiquer pour la première fois le précieux conseil de Denis Bruna : "Prenez deux minutes pour regarder l'œuvre avant de plonger le nez dans votre copie". C'est dire le cliché...
La dissertation elle fit l'objet d'un match acharné entre deux légendes du XVIIIe siècle : l'art rocaille français contre l'architecture et la sculpture en Italie. Après trois coups de pied arrêtés plutôt bien maîtrisés par Louis XV, le rocaille l'emporta par 12 buts à 9. Oui, ça c'est sur, c'est pas un match de ligue 1 hein...
Comme mercredi, quatre heures, c'est long. J'ai donc continué mes observations.
- 4 gauchers étaient alignés sur la même rangée.
- 50% des élèves sont sortis pendant l'épreuve.
- le dessin de Quasimodo et Esméralda est toujours sur la table de la troisième rangée en partant du fond, et même que Esméralda a changé de coiffure.
- sur l'une des première table est écrit "16h". Là, des questions se posent. Est-ce le nombre d'heure que l'élève à l'agonie à tenu face aux cours de médiation ?
Et pour finir, je voudrais saluer le courage et le sang froid des élèves de 3e année présents dans cette salle face aux nombreuses quintes de toux qui ont ponctué ces quatre heures de dur labeur. Par amour pour le XVIIIe français, ils ont tous sans la moindre exception accepté de prendre le risque d'être contaminé par la grippe. C'est beau le dévouement que l'on acquiert à l'École du Louvre tout de même.
Lo, peut-être contaminée, qui sait
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