lundi 30 novembre 2009

MuCEM, IL est (enfin) revenu

Non, il ne s'agit pas là d'un livre de Stephen King, mais bien de la réalité : le MuCEM revient sur le devant de la scène!

Le MuCEM...

Mais si! Le Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée! Le truc qui doit remplacer feu le Musée des Arts et Traditions Populaires et qu'on attendait plus!
Et bien il est là! Revenu d'entre les fonds de cartons dans lesquels il avait été un temps enterré. Il est revenu, et bien vivant, puisque ce matin, Frédéric Mitterrand, ministre de nous, s'est rendu à Marseille afin de poser la première pierre du futur musée.
Donc non, je ne tire pas cette information de ma chaussure sans talon (premier grand drame de ma vie de femme : premier cassage de talon), mais du site du Ministère de la Culture, , qui nous annonce aussi que le musée devrait ouvrir en 2013 (et tous les ouvriers seront sous potion magique, oui Madame!) avec deux expositions temporaires, "le bleu et le noir, le rêve méditerranéen", et "masculin-féminin", qui bénéficie déjà d'une exposition virtuelle en ligne sur Internet depuis six mois.
Mais surtout, exit Colardelle, l'article annonce dès l'en-tête la couleur : Suzarelli tient désormais les rênes du musée.

Lo, qui n'a pas fini d'en parler

dimanche 29 novembre 2009

Revue de presse : Libé analyse Twilight

et Lo analyse Libé...

Quelle ne fut pas ma stupeur hier en ouvrant la boîte aux lettres et en voyant la une de Libé! "Le phénomène Twilight, accros aux vampires". Alors même Libé nous en tartine quatre pages...
Mais si le quotidien nous descend gentiment le film adapté du second tome (comme n'importe quelle personne censée j'ai envie de dire...), fait un bref et énième rappel de toutes les adaptations du mythe vampirique depuis la création du cinéma, nous fait partager l'expérience d'ado en fleur à la sortie du film, le constat est là : Libé ne sait pas de quoi il parle.

Parce que les erreurs, il y en a dans ces pages...
Qu'on me dise que dans 144 épisodes de Buffy, on ne voit pas une goute de sang, bon, d'accord, moi je peux en citer plusieurs, mais peut-être que les journalistes n'ont suivi la série que d'un oeil... Mais alors qu'on ose écrire ça : "Des centaines de produits s'arrachent dans les boutiques et les sites spécialisés. Des tee-shirts à l'effigie du bel Edward, au sac de plage seulement, en passant par les figurines (33 euro quand même), les bracelets et bagues certifiés conformes sans oublier les chaussettes, mitaines et même les pansements, rien n'a été oublié. A part les strings et les préservatifs, manifestement pas du genre de la maison."
Alors moi, je les ai trouvé les sous-vêtements à la tête de Pattinson, et peut-être que les capotes n'ont pas encore fait surface, il n'en reste pas moins que le crack Twilight, lui, existe!

Donc chers journalistes de chez Libé, je suis libre comme l'air, et accepte volontiers tout poste de rédacteur!

Lo, n'a marre de Twilight

Sidaction 2009 : Pont des Arts sous la pluie


Je le savais, je l'avais senti, je m'étais souvenu de mes expériences passées... donc j'avais prévu! Des collants sous le jean, un pull par dessus le sous-pull, des mitaines par dessous les gants, une drosse écharpe en laine tricotée main, et trois paires de chaussettes.
Et j'ai eu raison. Parce que cette année, au SIDACTION, pas de soleil d'hiver, pas de doux rayons pour nous réchauffer le visage, non, juste de la pluie, du vent, et du froid. Oh mais pas de quoi nous décourager, loin de là! Ni la neige, ni les sauterelles ne nous auraient arrêtés!
C'est donc dans la joie et la bonne humeur que nous nous sommes retrouvés à sept au milieu de quelques dizaines de personnes sur le Pont des Arts hier après-midi pour la chaîne de solidarité du SIDACTION.

Et cette année, malgré la pluie qui nous gelait les pieds, le glamour était de rigueur! Oui mesdames et messieurs! Le glamour en personne incarné par Christina Cordula! Elle même! (Vous non plus vous ne savez pas qui elle est ? allumez M6, il parait qu'elle y apprend à des gens normaux comment s'habiller encore plus normalement)
C'est donc ainsi, qu'en plus de montrer notre soutien à la lutte contre le SIDA, on se retrouve sur les photos de la star. So engagé, so chic!

Lo, SIDACTION

jeudi 26 novembre 2009

Sidaction, Pont des Arts, J-2


Comme tous les ans, alors qu'arrive décembre, ses douces averses et ses petites rafales de vent, se tiendra samedi la chaîne de solidarité pour la lutte conte le SIDA, organisée par le SIDACTION, sur le Pont des Arts. Le but du jeu est simple : se retrouver dans le froid, la joie, et la bonne humeur à 14h30 sur le Pont, pour revêtir un joli t-shirt au couleur de l'association, et faire l'andouille au dessus de la Seine!
C'est bien, ça ne mange pas de pain, ça montre qu'on est concerné (et on se retrouve en photo dans la presse)

Lo, prépare gants, collants, bonnet, écharpe, moonboots

mercredi 25 novembre 2009

Girl Number 9


En ce qui concerne les séries télé, j'ai une bible : le blog qui leur est consacré par le Monde.fr. C'est un peu mon garde manger quand je manque de nouveauté. L'article du jour était consacré à une web-série (comprendre une série créée exclusivement pour Internet) britannique (tiens donc!) : Girl Number 9. Cet article était intrigant. Il ne dévoilait absolument rien de la série, si ce n'est que les scénaristes avaient déjà sévi sur Torchwood ou Doctor Who, et cela suffisait amplement à me faire cliquer sur le bouton annonçant que les épisodes étaient visibles gratuitement à cette adresse.

Série tout à fait remarquable. C'est ce qu'on pouvait lire dans l'article. Moi je dirais que c'est un vrai coup de génie.

Mais surtout, on ne peut pas en dire plus. La série doit durer en tout 30 minutes, découpées en 6 épisodes, alors forcément, il est difficile d'en parler sans en dévoiler la moitié. Donc je dirai juste qu'on dévore l'intégralité de la série d'une traite. Enfin âmes sensibles, s'abstenir tout de même...

Lo, wah

Un kilomètre à pied...

A l'Ecole du Louvre, on nous apprend beaucoup de choses. De la théorie (c'est là le principe même d'une Ecole d'histoire de l'art et de muséologie) et de la pratique. Mais attention, pas n'importe quelle pratique. Ici, pas de cours de quel est le meilleur fournisseurs en mousse de protection, ou comment on rempli un bon de déplacement, ou encore quel est le formulaire B48 qu'il faut obtenir pour faire sortir une oeuvre du territoire.
Non. A l'Ecole, on vous apprend à survivre dans un musée. Sur le tas, certes, mais au bout de cinq ans, vous devez être rodé. Vous savez qu'il faut toujours emporter une petite bouteille d'eau pour pouvoir se désaltérer. Vous savez aussi qu'il faut privilégier le jean, au cas où il faudrait se poser su le parquet (jamais épousseté). Vous connaissez par coeur l'emplacement des ascenseurs dans le Louvre, parce que bon, il ne faudrait pas que vous vous retrouviez coincé au beau milieu de l'escalier de la Victoire de Samothrace à cause d'une groupe de touriste nippon. Mais surtout, vous SAVEZ que si vous devez passer plus d'une heure à gambader dans les salles, vous DEVEZ porter des chaussures plates.

Et bien après deux ans passés loin des salles, vous oubliez ces petits détails...

Lo, vient de passer 4h dans le Louvre et a donc très mal aux pieds...

mardi 24 novembre 2009

Art Nouveau Revival à Orsay


Quaibralyser
v.t. du premier groupe, dérivé du terme parisien "quai Branly". Se dit d'un lieu, d'un espace, d'une action, dont le propos tend à dire de moins en moins de choses, à mélanger les genres, et à donner un spectacle au visiteur plutôt qu'un contenu scientifique.

Aujourd'hui, histoire de ne rien perdre de ma motivation, je me suis rendue avec Monique et Vincent au musée d'Orsay, potasser l'autre exposition du moment (je rappelle pour ceux qui ne suivraient qu'à moitié qu'à Orsay se tient une magnifique exposition monographique consacrée à Ensor), Art Nouveau Revival. Pourquoi potasser ? Parce que l'un des sujets de l'examen de conférencier que j'ai la bonne idée de passer dans les mois qui viennent est les formes géométriques et organiques dans l'art. L'art nouveau quoi.
L'exposition a lieu sur la galerie côté rue de Lille, dans cinq petites salles, aux entrées joliment encadrées de violet. Chaque salle correspond à un thème : l'art nouveau les a inspiré. Les surréalistes, les stylistes, les psychédéliques, les designers. Tout le monde en somme.
Ces salles présentent de très belles pièces, d'un tableau de Dali à des pochettes d'albums des Gratefull Dead, en passant par des robes sixties en papier et des fauteuils Dino Bugatti.
Mais si la présentation thématique est plutôt intelligente, et les pièces jolies, pourquoi l'exposition a-t'elle reçu le qualificatif de "quabranlysée" ?

Parce que déjà, quand on est un vrai musée, on tient compte des normes de conservation préventive des oeuvres : on fait les poussières! Et d'autant plus quand on a décidé de mettre de la moquette beige au sol et d'exposer des meubles en PVC noir.
Mais ce qui est le plus frappant au musée d'Orsay ces derniers temps, c'est le mélange des genres. Déjà, lors de l'exposition Max Ernst tenue cet été, on se demandait ce que venaient foutre des collages du surréaliste dans un musée dont les oeuvres les plus récentes ne dépassent pas 1914. Ben là c'est pareil. Loin de moi l'idée de dénigrer le rock des années 60 (quoi que jamais je n'aurais eu l'audace de mettre côte à côte les pochettes d'album de Johnny, des Beatles et de Debussy...), mais bon, ça ou l'affiche de Peau d'Ane, ça n'a pas grand chose à faire à Orsay. Oui, mais ça sert le propos. D'accord. Mais bon... Pourquoi à Orsay alors ? Parce que comme Tarzan, Art Nouveau aurait eu plus ça place à Beaubourg qu'ici, voire au Grand Palais (si il y avait eu le double, voire le triple de pièces).

alors l'exposition est jolie, un peu empoussiérée, diffuse de la bonne musique, mais aurait tout aussi bien pu être présentée ailleurs.

Lo, va aller ingurgiter le catalogue

lundi 23 novembre 2009

Twilight détruit le cerveau

Après les produits dérivés plus ou moins banals, du simple livre au sex toy, il ne manquait qu'une chose dans l'univers twilightien : la drogue.

On en rêvait, les dealers de New York l'ont fait, et on créé le seul produit capable de refléter à la perfection les effets des romans de Stephenie Meyer sur la santé du grand public (quelque chose de nocif et mortel, un truc qui vous dézingue le cerveau) : des sachet d'héro à l'effigie de Edward.

Lo, en cure

Caftans de Topkapi au Louvre



Partie pour aller visiter l'exposition Mille e tre de Umberto Eco au Louvre, je suis allée voir celle consacrée aux textiles turcs, les Caftans du palais de Topkapi. Principale raison du changement : on ne sait toujours pas où est l'exposition de listes...

L'exposition présente dans la petite galerie de l'aile Richelieu, fait, selon le site Internet du musée du Louvre, revivre les fastes de la cour ottomane d'Istanbul. Ouais, c'est pas faux. Les pièces présentées, des caftans, grands manteaux en soie ou velours, portés par les membres de la cour à Istanbul durant le règne des Ottomans (XIII - XXe, c'est à dire durant tout le temps) sont superbes, et on en prendrait bien un pour se faire une robe de chambre.
Bon, l'exposition est petite, donc ne présente pas beaucoup de pièces, et à l'inverse, pas mal de texte. Des textes assez simples, tant qu'ils ne décrivent pas la technique du tissage à laquelle je ne comprends toujours rien, même en y mettant de la bonne volonté! En revanche, les premiers textes expliquant le pourquoi du comment que les textiles sont arrivés en si bon état et avec tant de renseignements sont très intéressants! Conservés dans des trésors ou des mausolées, les caftans étaient accompagnés de petites étiquettes indiquant dates, matériaux, propriétaires, une technique dont un certain nombre de conservateurs devraient s'inspirer!

Donc non, je n'ai toujours pas vu Vertige de la Liste, mais j'ai vu de jolis manteaux, c'est déjà pas mal!

Lo, une maille à l'envers, une maille à l'endroit

dimanche 22 novembre 2009

Rapunzel et les Deux Ours

Dans une lointaine forêt bretonne, habitait une jeune princesse au doux prénom de Monique qui avait les cheveux bruns si longs, que les auteurs qui ont chroniqué sa vie la surnommaient Rapunzel.
Parvenue à s'échapper du château familial dans lequel elle était retenue prisonnière, Rapunzel habitait désormais à Paris. Dans cette ville vivait une famille ours. Il y avait le grand ours, et le grand ours.

Un jour où il faisait très beau, et parce que la viande mijotait dans une marmite sur la gazinière, les deux ours décidèrent d'aller faire un match de tennis afin d'entretenir leurs corps de rêve, en attendant que le déjeuner cuise. Ils sortirent donc tous les deux, laissant derrière eux la porte de leur trois pièces avenue d'Italie entrouverte; ils ne craignaient pas les voleurs dans le XIIIe.
Rapunzel ce jour là avait aussi eu l'envie de se promener dans les rues grises du quartier (on ne me dira quand même pas que niveau architecture, Place d'Italie vaut les quatre premiers arrondissements...) et, chemin faisant, elle arriva près de l'immeuble des deux ours.

Par l'opération de Merlin, elle poussa la lourde porte bleue, entra dans le bâtiment de droite, monta le premier escalier, frappa à la porte de gauche, mais n'entendit aucune réponse. (Les ours sont partis, suivez un peu bordel!) Alors comme elle avait besoin d'un coin où poser sa grosse valise d'immigrée bretonne, elle entra.

En arrivant dans la salle à manger (dans la pièce quoi), elle remarqua sur la table deux couteaux à viande. Elle alla dans la cuisine, se sortit une assiette, piocha un bout de boeuf dans la marmite, et coupa sa viande avec le couteau de grand ours. Lequel, on s'en fout, c'est les même couteaux, acheté chez ikea par lot de six. N'étant pas une fan inconditionnelle de protéine, Rapunzel alla ouvrir le frigo, et n'y trouva que viande, viande et viande. Ni une, ni deux, elle descendit chez le primeur acheter une douzaine de kilos de verdure.

Ensuite, elle voulut se reposer. Elle se coucha sur le lit de grand ours, mais il était bien trop grand (vous voyez une princesse dans un lit king size vous ?). Elle se coucha sur le lit de l'autre grand ours, mais c'était quasiment la même chose. Elle testa donc le canapé, qu'elle trouva à son gout, et s'assoupit, tout en ayant pris soin de regonfler les coussins, elle était une fille tout de même...

Après avoir écrasé son frère trois sets à zéro, les deux ours rentrèrent à l'appart. Grand ours voyant que devant sa chaise d'un blanc immaculé se tenait une assiette à moitié vide s'écria : "Quelqu'un à touché à mon boeuf!" (une porsch, une vache, une patate...). L'autre Grand ours, ouvrant le frigo, s'exclama, une pointe d'aigu dans la voix : "Quelqu'un a contaminé le frigo!".

Le Grand ours s'avança dans sa chambre, et vit son lit, donc le couvre-lit d'un blanc immaculé était froissé, dans l'angle inférieur gauche, sur une surface de quatre centimètres sur sept. Il s'écria alors "Quelqu'un a osé foutre ses fesses sur mon lit king size!". Grand ours (oui l'autre toujours), voulu allumer la télévision, et en voyant apparaître à l'écran un chef d'orchestre estampillé Arte, plutôt que la partie de Mario Bross 42, s'exclama : "Quelqu'un a bousillé ma partie!".

Alerté par les cris de son frère ours, Grand ours rejoignit le salon, et s'arrêta net devant le canapé, sur lequel Rapunzel dormait toujours profondément (ça, on est loin de la Princesse au petit pois... Rapunzel, elle tient plus de la Princesse Fiona!). Il s'écria alors "Une fille a contaminé notre tanière!"

Malheureusement, nous ne connaissons pas encore la fin de ce conte. Alors nous n'émettrons que deux hypothèses : soit ces cris réveillèrent -enfin- Rapunzel, qui, prise de panique face à ces deux carnivore, pris sa valise, et s'enfuit dans un autre appartement ; soit elle se leva, fit face aux deux ours en fin de comptes pas méchant, et leur apprit la vie, c'est à dire manger des trucs verts, et écouter de la bonne musique.

Lo Andersen

Quand la futilité contre la crise

Tout comme moi, l'Ecole du Louvre a décidé de dépasser ses limites, et de provoquer tout un tas de premières fois. Alors qu'hier avaient lieu les premières journées portes ouvertes de l'établissement (d'accord... c'était organisé dans le cadre des 50 ans du Ministère de la Culture, par le-dit Ministère...), jeudi soir se tiendra la première soirée des Anciens Elèves. L'occasion de voir tous ceux qui y ont un jours mis les pieds, et nos anciens camarades à nous. Sauf que comme moi, bien que nous ayons été une première, puis une deuxième et une troisième fois diplômée, beaucoup d'anciens élèves invités à ce cocktail sont toujours élèves. L'histoire de l'art, un monde à part...
Bref.
Donc en tant que meuble de cette Ecole, et préfète en chef, je me dois de faire bonne figure jeudi soir. C'est donc dans cette optique, que je suis allée m'acheter une paire de boucles d'oreilles ROSE, afin de l'assortir à ma pochette ROSE.

Alors non, je n'y suis pas allée juste parce que je déprimais et que l'ouverture du porte-monnaie est un remarquable remède contre la morosité. Et non, je ne raconte pas tout ça dans le seul but de divertir Monique, qui depuis que je suis en panne d'inspiration n'a rien à lire durant ses longues soirées grises et froides.

Lo, devrait peut-être trouver un bracelet aussi...

samedi 21 novembre 2009

Bilan de santé : syndrome de l'écran blanc

Certains souffrent du mal de la page blanche, forcément, quand tu blogues, la maladie s'adapte à ton cas. Et tu te retrouves atteint d'écranblantite aigüe.
Malheureusement, cette maladie sévère se traduisant par un manque d'inspiration, une lenteur d'écriture, et une flémigite de clavier, ne peut se guérir qu'avec de lourds remèdes. Tout d'abord, l'option légère, ne demandant que peu d'implication, le cinéma. Sauf que voila, c'est la crise mes chéris, les places de cinéma sont chères, il faut donc se contenter des films diffusés à la télé (et là je remercie publiquement Monique pour m'avoir rechargé mon ordinateur...). Ou d'attendre que je sois allée voir Twilight.
Un peu plus longue, l'option "lecture" demande également une participation plus importante de la part du patient, car on attend ici de lui qu'il s'avale l'intégralité d'un ouvrage. En ce moment, je lis Chic et Choc à New York, ça n'appelle aucune critique ni commentaire...
Enfin, le traitement lourd. L'exposition. Alors là, c'est de l'implication totale. Une participation active du malade au traitement : nécessité de prendre les transports, parfois même de paiement de billet d'entrée, d'attente dans les files, de bousculade avec d'autres visiteurs... Oui, tout ça est violent, mais le traitement est rapide, et en quelques heures, vous avez retrouvé un sujet de conversation.

Sauf que depuis trois jours, je répare les conneries d'Hector l'ordinateur mort, et que demain je passe ma journée à l'Ecole à tenter de la vendre à des lycées. Elle est dure la vie parfois.

Lo, veut un sujet croustillant

mercredi 18 novembre 2009

le BDE sauve le musée de Montmartre


Ou du moins, il tente de le faire.

Car oui, la mairie de Paris a décidé de couper les subventions de ce joli petit musée perché en haut de sa butte. Et que nous, et ben on ne veut pas.

Donc le BDE de l'Ecole du Louvre se mobilise à coup d'affiche, de pétitions et de banderoles pour essayer de sauver le musée!

Signez ici!

Lo, peintre de banderole

mardi 17 novembre 2009

Peau d'Ane, Jacques Demy

Peau d'Ane par Demy a été le premier film en couleur qu'a vu ma maman petite fille. C'est aussi l'enregistrement sur une vieille vidéo que ma grand mère a vu diffusé le plus de fois sur sa télé. Et c'est toujours le film capable de me remonter le moral.

Regarder Peau d'Ane demande en revanche un certain recul et l'acceptation de pas mal de petites choses... Tout d'abord, on aura à cœur d'avoir la voix claire afin de chantonner en même temps que Catherine Deneuve les magnifiques chansons . La chanson du cake d'amour restera célèbre (et dans la tête), autant pour ses paroles pleine d'esprit que pour le tablier-robe couleur de soleil de Peau d'Ane. Précisons tout de même que c'est Anne Germain, et non Catherine Deneuve qui chante sur la bande son...
Ensuite, la marraine la bonne fée. Oui, c'est un conte comme un autre, que ce soit Cendrillon, Fiona, ou Peau d'Ane, toutes ont une marraine la bonne fée. Celle de Demy vient du futur, ou vois le futur, on ne sait pas très bien. Bref, on s'en fout. L'essentiel, c'est de l'accepter, et de ne rien trouver de surprenant à ce qu'elle écrive les poèmes de Cocteau avant l'heure, porte une robe lilas échancrée haut sur les cuisses, et se balade en hélicoptère.
On trouve aussi des personnages étranges dans Peau d'Ane de Demy... Le marquis de Carabas, tiré du Chat Botté, autre conte de Perrault, la Princesse de Clèves, ou la Comtesse de Ségur. Que du beau monde présent au bal des chats et des oiseaux.
Pour ce qui est des acteurs, le casting est plutôt impressionnant. Jean Marais toujours aussi séduisant, même grisonnant et ridé. Catherine Deneuve, tentant de ressembler à Josette Day, la Belle de Cocteau. Et Jacques Perrin, en collant et culotte courte vivant à Chambord, rien que ça. Sans parler bien entendu des valets rouges, des chevaux blancs et des ânes à pièces d'or.
Enfin, il faut passer par dessus le faste kitsch des décors et des costumes (quoi que je tuerai pour une robe couleur du temps...). Mais on s'en fout, c'est un conte de fée.



Lo, mais qu'allons nous faiiiiiiiiiirheu de tout cet amouuuuuuuuur

Quand vendredi 13 prend 4 jours de retard


A chaque fois, j'attends le vendredi 13 avec angoisse. Et comme chaque fois, samedi j'étais toujours vivante et sur deux jambes. C'est donc pleine d'insouciance et d'allégresse que j'ai entamé cette nouvelle semaine.
Grossière erreur. Peut-être est-ce un truc d'année bissextile, de décalage horaire ou d'attraction de la lune, quoi qu'il en soit, les catastrophes apocalyptiques ont eu lieu aujourd'hui. Tout un flot d'ennuis et de problèmes qui m'ont conduit au désespoir ultime : l'achat de paquet de chips et de tablettes de chocolat.
Dire que Harry Potter ne sort que demain... Ca aurait été la chose idéale pour me remonter le moral. A la place, je regarde Jean Marais déclamer des poèmes de Jean Cocteau à Catherine Deneuve.

Lo, amouuuuuuuuur amouuuuuuuuuur je t'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiimeuuuuuuuuuh tant

lundi 16 novembre 2009

Légende bretonne


Il était une fois, dans une contrée reculée, éloignée de toute civilisation, perdue au fin fond de la forêt, oui donc pas tout près quoi, une princesse. Cette gentille jeune fille, répondant au doux prénom de Monique (ouais, je sais, ça fait un peu vieillot... Mais ça va bien avec le papier peint vieux rose des murs de sa chambre), vivait dans la demeure familiale : un château en pierre, dont les tours centenaires surplombaient la lande alentour. Autour de ce château, des bois, des prés, des verts pâturages au milieu desquels gambadent joyeusement veau, vache, cochon, écureuil et légumes bio.

Cette princesse avait tout pour être heureuse, si ce n'est que ses parents n'étaient que d'horribles tyrans dépressifs, se nourrissant de poisson bouilli et d'endive à l'eau.

Drame.

Voici donc la belle et douce jeune fille aux courts cheveux noirs, obligée de se laisser pousser les tresses, et d'attendre, la tête à la fenêtre, que sa PrincesseCharmante passe par là sur son fier destrier... Attention, par n'importe quelle PrincesseCharmante, une douce jeune fille, fervente amatrice d'opéra et de tutu, de jolis cheveux courts, sachant cuisiner les magrets de canard au poivre vert et le thé à la menthe.

Oui enfin... La princesse Monique aurait plus vite fait de prendre le premier train qui passe direction Paris, parce que les PrincessesCharmantes, ça se trouve dans les salons de thé de la capitale, et pas au détour d'un bois.

Donc en gros, Monique, ramène vite tes fesses à Paris, y a des PrincessesCharmantes à aller chercher!

Lo Grimm

Cours de chant

Non, je n'ai pas décidé de rejoindre la chorale du BDE de l'Ecole du Louvre, ni de m'inscrire à des cours de chant, et encore moins de participer à la Nouvelle Star.

Non, je passe juste mon temps à chanter Fuck You Very Much de Lily Allen, afin de participer à notre grande vidéo réalisée pour le Sidaction.

Donc à partir de demain, nous transformons le bureau en studio d'enregistrement, afin de faire ça :



Lo, chante

dimanche 15 novembre 2009

Tim Burton au MoMA

Nous, on a Tati à la Cinémathèque, eux ils ont Burton au MoMA. Tout de suite, c'est pas pareil...



Lo, veut aller à New York

samedi 14 novembre 2009

James (art) Ensor à Orsay


Après avoir fait une première tentative de visite de l'exposition James Ensor au musée d'Orsay il y a deux semaines, j'ai enfin réussi à y mettre les pieds, par ce merveilleux après-midi de novembre.

Tout d'abord, soyons clairs, il ne s'agit pas d'une exposition du musée d'Orsay, mais d'une exposition du MoMA de New York. Et d'une exposition du MoMA de New York réalisée avec des œuvres conservées dans les musées belges. Si les cultures ne dialoguent pas au musée du quai Branly, elles le font sans problème à Orsay! Enfin précisons tout de même que le Conservatoire, tableau d'Ensor acheté par l'État à la vente Berger Saint Laurent du début d'année, est présenté dans l'exposition.

L'exposition, c'est joli.
Les toiles présentées le sont de façon chronologique, ce qui permet de se rendre assez bien compte de l'évolution de la peinture d'Ensor, de ses premiers tableaux fortement inspirés de la fin du XIXe français, aux parades de masques, en passant par une jolie phase mystique, pour finir sur une salle plein de portraits. Le parcours fonctionne assez bien, les textes sont clairs, et, oh joie, écrits sur la plaquette disponible à l'entrée de l'exposition. Parce que pour réussir à lire ceux sur les murs, il faut soit avoir de bons yeux/bonnes lunettes, soit réussir à se mettre pile devant (ce que les visiteurs néerlandais qu'on a croisés n'ont pas compris...)
Et puis les œuvres sont jolies, en particulier les dessins (parce que j'ai beau aimer le rose, trop de rose tue le rose, et dans les tableaux de Ensor, du rose, il y en a beaucoup).
Et puis il est belge, et forcément, solidarité nordiste aidant, j'ai aimé l'exposition.

Lo, du Nôôôrd

vendredi 13 novembre 2009

Vaccinez vous! Vaccinez vous! Qui disaient...

Depuis quelques jours, nous avons la chance de voir sur nos écrans de télé un magnifique spot publicitaire (disponible ici) incitant la population française à se faire vacciner contre la grippe A/H1N1/porcine/mexicaine/vénusienne.

Si ce spot est mignon, adorable, digne d'une assurance obsèques, le plus drôle est paru dans la presse ce matin, annonçant que 1% des vaccinés avaient déjà développés des effets indésirables.
Donc en plus des effets indésirables de la grippe, du Tamiflu, voici ceux du vaccin.

Un grog, du doliprane 1000, y a que ça de vrai!

Lo, qui pense à Marine au fond de son lit avec la grippe

jeudi 12 novembre 2009

Portraits croisés au Pavillon des Sessions


Le quai Branly se serait-il décidé à donner des cours de muséographie à ses conservateurs ? Parce qu'il faut bien admettre que depuis un certain temps, les expositions qu'ils organisent valent le coup. Enfin valent le coup... Comme quand on met un 17/20 à un élève qui n'a pas fait trop de fautes à sa dictée de mots.

Je suis donc aujourd'hui allée voir l'exposition de photographies Portraits Croisés, organisée au Pavillon des Sessions dans le cadre de la biennale Photoquai.
Portraits croisés présente toute une série de portraits photographiques (d'où le titre de l'exposition, vous l'aurez compris) issus des collections de la photothèque du musée du quai Branly. Ces portraits d'hommes et de femmes africains, américains, asiatiques et océaniens, sont exposés au milieu des salles du département du Louvre, au milieu des objets.
Alors oui, les clichés sont superbes. Non, il n'y a pas trop de reflets de lampes sur les cadres. Oui, ça fait plaisir de voir une expo de photo au milieu du Pavillon des Sessions. Oui, le quai Branly fait dialoguer les cultures. Mais là, non. Car le principe de l'exposition est là, mettre en rapport les clichés avec les objets présentés dans les salles du Louvre.
Bon, soyons bonne joueuse, pour certaines photographies, ça fonctionne. Très bien même. Le portrait d'une femme scarifiée à côté d'une tête en terre cuite africaine présentant des cicatrices, on ne pouvait pas faire mieux. Ce que je n'ai pas compris en revanche, c'est la photographie d'un Amérindien du Mississippi de l'autre côté de la vitrine... Je ne dois pas parler le même dialecte qu'eux!

Donc Photoquai by le Louvre, c'est joli, c'est rapide, mais quand la porte des Lions est fermée, qu'est-ce que c'est loin de l'Ecole!

Lo, a marché 20 minutes pour arriver à 100 mètres du bureau

Petit coup d'oeil sur l'actu

A force de mener la vie parisienne (kof kof), je ne suis jamais devant la télé à l'heure des info, je ne lis que les news culture sur internet, et la radio est branchée sur de la musique. Autrement dit, ma connaissance de l'actualité international ne dépasse pas le stade minimum de ce que l'on peut lire sur les pages du journal de son voisin dans le métro le matin, et de l'actu en patate de Martin Vidberg.
Cependant, une fois par mois, je tente de me reconnecter avec la réalité en me faisant une soirée magazines d'informations et actualités. Et voila comment on se met à jour... Avant de se dire qu'on a eu notre dose d'actu pour trois ans.

Entre le grand numéro de comique de Christian Vanneste, les chiffres du SIDA, la campagne de vaccination contre la grippe A (m'en fous je l'ai eu!) et les disparitions inquiétantes, j'ai retenu l'info culture. Ben oui quoi...
Bref, l'info culture du jour, c'est la polémique lancée par Marie NDiaye, lauréate du Goncourt, et par les propos qu'elle a tenu en juin 2009 sur le Sarkoland, petit pays fabriquant de fromage et de robes de couturiers, dont la politique laisse à désirer. Sauf que voila, le fait que Madame NDiaye ait pu recevoir une telle distinction qu'est le Goncourt, tout en ayant dit que le chef suprême reconnu par les Dieux qui les gouverne n'était pas si bien que ça, ça embête un petit peu les gens qui travaillent directement pour le chef suprême. Donc ces gens bien pensant on trouvé la solution miracle : le Ministre de la Culture devrait avoir un droit de regard sur qui qui pourrait bien l'avoir ce prix! Comme ça, le chef en question, il serait pas inquiété, et ça éviterait aux personnes mal intentionnées de diffuser leurs idées, et aux autres de se rendre compte de certaines choses.
En gros, on supprime la liberté d'expression quoi.

Herta, elle est pas belle la vie ?

Lo, ne sait pas si elle doit en rire ou en pleurer

mercredi 11 novembre 2009

F.F. Coppola, petite leçon de cinéma

Dans notre magnifique Ecole, il y a un magnifique BDE. Dans ce magnifique BDE, il y a un magnifique Ciné Club. Ce magnifique Ciné Club a un magnifique partenariat avec le magnifique Forum des Images. Et de fil en aiguille, vous vous retrouvez avec un pass pour assister à la Master Class de Monsieur Francis Ford Coppola. Rien que ça.

Mais avant d'entrer dans la salle, il faut subir une épreuve, celle de la file d'attente. Oh, pas longtemps, juste quarante petites minutes. Pour écouter Coppola nous parler de cinéma, ça n'est pas cher payer. Et puis c'est bien d'être coincée au milieu de gens plus grands que vous qui ne font que de parler de cinéma! Ca vous donnerait presque envie de participer aux conversations! Presque... Parce que le monsieur derrière moi, heureux d'étaler sa science cinématographique, je l'aurais bien repris plusieurs fois...
"Terry Gilliam... non, je ne sais pas trop ce que ça vaut..."
"Mais c'est parce qu'il [Heath Ledger] est mort avant la fin du film...
- Il a tout retourné alors ? [là, ça veut dire que le type n'a pas ouvert un magazine cinéma depuis un an...]
- Non, il a demandé à trois acteurs de le remplacer, Jude Law, Johnny... Johnny Depp, et l'autre là... celui de Miami Vice ..."
"Non, Tim Burton, c'est pas top"

Heureusement, après avoir subi trente minutes de cet insoutenable discours, nous pouvons enfin entrer dans la salle 500.

Et commence l'interview de Monsieur Francis Ford Coppola. Monsieur Coppola est un vieux monsieur, portant une cravate ornée d'un saxophone, une écharpe et un gilet vert. Comme n'importe quel grand père donc. Monsieur Coppola est aussi sujet à la digression, ne se souvenant que rarement de la question posée initialement. Et surtout, Monsieur Coppola est un gentil papy, qui n'hésite pas à rallonger le temps de parole en demandant d'autres questions du public, qui, il faut bien le dire, étaient cent fois plus intéressantes que celles posées par le critique du Nouvel Obs!

Et surtout, écouter Monsieur Coppola parler pendant presque deux heures, ça te donne envie de te rouler sous ta couette pour regarder le Parrain.

Lo, veut aller au cinéma

mardi 10 novembre 2009

Aujourd'hui, sur le net...

Oui, je lis les blogs ciné, blablabla. Depuis le temps que je bassine mon monde avec ça, la moitié de la ville doit être au courant, je vous épargnerais donc mon petit laïus habituel. Sauf que là, je cherchais juste une phrase d'accroche pour démarrer ce post.

Aujourd'hui, l'article qui retiendra notre attention provient du très bon blog du critique de cinéma Christophe Carrière. Ce monsieur écrit bien, fait des critiques drôles et constructives, et, comble du bon goût, est souvent d'accord avec moi. Et non, ce n'est pas moi qui suis d'accord avec lui. Et quelle ne fut pas ma joie de voir que l'article du jour portait le titre suivant : Twilight 2 : bon sang que c'est secret!
Non, Twilight 2 n'est pas un secret, loin de là. Tout le monde sait ce qui se passe dans le film, comment ça finit, qui sont les acteurs. Par contre, ce qu'on ne sait pas, c'est comment est le film. Pour ça, il faudrait attendre la projection presse. Et c'est ça que nous relate aujourd'hui Monsieur Carrière, la projection presse. Comme moi je pourrais raconter comment je prends le bus pour aller Gare du Nord en plein vacances scolaires. Un compte rendu d'une expérience. Un truc tout con qui n'appelle aucun commentaire particulier, si ce n'est une immense compassion...

Sauf que voila, pour certaines lectrices, dès que le mot "Twilight", il doit se passer un truc... Elles doivent recevoir un texto, un mail, une impulsion électrique dans le cerveau, que sais-je, mais tout tend à prouver qu'elles sont au courant!
Mais si il n'y avait que ça... Non, une fille, ça piaille, ça caquète, et ça commente... Et surtout, ça se transforme en furie dès qu'on critique leur divinité (en l'occurrence ici Stephenie Meyer pour les deux du fond qui n'auraient pas suivi...). Ca donne donc lieu à une avalanche de commentaires sans intérêt aucun, mais alors, qu'est-ce qu'on rigole en les lisant! On se dit que ces filles n'ont rien compris à l'article qu'elles venaient de lire, et surtout, qu'on est beaucoup plus intelligente qu'elles!

Alors là, je n'attends qu'une chose, le jour où l'une de ces malheureuses tombera sur cet article en tapant "Twilight" dans Google, et m'incendiera. Là, je sortirais le champagne!

Lo, qui continue son enquête sociologique

lundi 9 novembre 2009

Londres, collections automne 2009 : parade T.

Dire que je m'étais faite une image de Londres pleine de sorciers poudlariens, de fées clochettes, d'aliens whoèsques et de dessins marypoppinèsque...

Une image plein de féerie, de TARDIS, de châteaux, de ramoneurs...

Une image où les méchants sont zigouillés à coup de baguette magique ou de tournevis sonique...

Au lieu de ça, j'ai assisté à un spectacle d'une désolation absolue, celui d'une ville en état de siège. Partout, ils étaient là. Dans les bus. Dans les boutiques. Dans les univers enfantins. Dans la rue...




Lo, traumatisée à vie

Londres, collection automne 2009 : défilé de l'EDL

Comme chaque année depuis des décennies, les BDE de l'Ecole du Louvre nous comble avec un merveilleux séjour au cœur des capitales européennes. Paris, capitale du bon goût et du style, n'étant pas une destination possible, Londres reste une valeur sûre en terme de dépaysement vestimentaire. Tout naturellement, la ville anglaise entra dans le parcours de formation de tout étudiant de l'Ecole...

Ou pas. Depuis trois ans que notre BDE existe, nous partons à l'aventure en automne, cueillir des champignons, ramasser des châtaignes, visiter des musées. Cette année, ce fut dans les parcs londoniens. Ah! Londres! Ses taxis...

ses façades discrètes et harmonieuses...

ses petits coins de verdure...


Mais un voyage avec le BDE, ça n'est pas une promenade de santé, et partir en tant que présidente de la dite association, c'est comme partir avec une classe de CM2. Tout d'abord, on compte. On compte partout (rue de Rivoli, Porte Maillot, à Calais, à Londres, à Londres...), on compte tout le temps (en montant dans le bus, en sortant du bus, en remontant dans le bus, en arrivant, en partant...), on compte à plusieurs (histoire de ne pas partir en laissant 5% de perte sur place...), on les compte debout, assis, rangés deux par deux... Oui, parce que 19 ans, ou pas, un être bipède par définition marche, et quand ça marche, généralement ça compte pour trois...)
Une fois le comptage effectué,la suite est variable. On les assoit dans le bus, on les nourrit, on leur donne un lit, on les emmène diner... L'avantage quand ils ont plus de 10 ans, c'est qu'on n'a pas besoin de leur dire de se laver!

Enfin tout ça, ça n'est rien, parce que quand on voyage avec le BDE en tant que présidente de la dite association, c'est à vous qu'on vient dire que le week end était génial!

Lo, va dormir par contre...

vendredi 6 novembre 2009

London calling

Dans 13 heures et 30 minutes je pars pour Londres.

jeudi 5 novembre 2009

Profession Culture

Professions Culture – 21 novembre 2009

Aujourd'hui est un grand jour. Je viens officiellement d'amorcer la procédure d'inscription en 3e cycle, et donc je ne résiste pas à l'envie de faire un peu de publicité pour l'établissement dans lequel je prends petit à petit le statut de meuble. Ou de Déesse vivante, au choix.

Le 21 novembre, soit un samedi dans deux semaines, se tiendra dans la journée Profession Culture, manifestation orchestrée par le Ministère de la Culture et de la Communication ayant pour but de présenter ses écoles et formations. En bref, ce sont les journées portes-ouvertes dans les écoles du ministère...
Et donc forcément celle de l'Ecole du Louvre.

A cette occasion, l'Ecole sera ouverte de 11h à 20h, et proposera des projections, des tables-rondes, des interventions directoriales, et le BDE. Clou de cette magnifique journée placée sous la protection de l'Aurige de Delphes, le BDE organisera tout au long de la journée des rencontres avec les visiteurs, des projections de courts métrages, des ventes du journal, ainsi qu'une présentation en avant-première de la toute nouvelle création du Club Jeux. Rien que ça Mesdames!

Et forcément, en tant que chef suprême, j'y serais toute la journée...

Lo, en mode promo

P.S. On excusera l'horreur qui sert de visuel à cet événement, ce n'est pas parce qu'on bosse au Ministère de la Culture qu'on est forcément artiste...

Hésitation - le début de la fin


Je pensais ne jamais y arriver... Ce fut rude, l'une des épreuves les plus dures de ma courte vie, un rite de passage sans fin... Mais j'y suis parvenue! Oui, ce midi, à 12h04, j'ai terminé Twilight volume 3, Hésitation!
Mais tout de même... Cette résistance a quelque chose d'étrange... Un mois pour finir un livre d'une telle intensité, c'est beaucoup. Et pourtant, à chaque fois que je le sortais, les pages défilaient de plus en plus vite, sans que je n'ai besoin de sauter des paragraphes. Je me pose alors la question de savoir si cette facilité vient du fait que je m'habitue à Twilight. L'angoisse.

Alors Hésitation, ça tourne autour des trois personnages : Bella, Edward et Jacob. Donc pas de changement au générique. Et c'est bien dommage. Bella a toujours le même nombre de neurones, Edward brille toujours autant, et Jacob est toujours couvert de poils. Sauf que dans ce livre, les personnages masculins tirent nettement leur épingle du jeu. Tout est relatif, certes, mais à côté d'une Bella tête à claques, Edward et Jacob sont de véritables soulagements! Intelligents, une personnalité plus développée que celle d'une truite, un physique semble t-il des plus avantageux, bref, des hommes parfaits. Enfin des hommes... On parle toujours de Edward et Jacob là, parce que pour ce qui est de Charlie, Papa Bella, il reste l'Américain pire que moyen de base : match de foot tous les soirs!
Cependant, je dois reconnaître que deux passages sont intéressants : la vie de Jasper et celle de Rosalie avant leur transformation. Leurs histoires sont des bouffées d'air frais au milieu de la grisaille de l'Etat de Washington, et ces insertions ne sont pas sans rappeler la composition de la Reine des Damnés. Mais bon, ça ne dure que quelques pages...

Pour ce qui est de l'histoire, en revanche, c'est autre chose. En lisant le deuxième tome, je m'étais dit que je venais de toucher le fond, qu'aucune chose écrite ne pouvait être plus ennuyeuse. Puis arriva Hésitation...
Dire que ce livre est soporifique est un euphémisme. Il m'aura fallu à moi, dévoreuse de livre, plus de quatre semaines pour en venir à bout. Alors je rappelle ici qu'il n'y a toujours que 600 pages écrites en police 14... Donc pas grand chose. Avec peu de texte, on a le choix entre deux solutions : soit le récit va vite, est très condensé, et ne laisse pas de répit au lecteur, soit il n'y a pas de récit. Et forcément, là, il n'y en a pas. Avouez que vous ne vous y attendiez pas!

Donc le troisième volume est aussi fourni que les deux précédents, voire plus! Oui, c'est possible! 500 pages de vide intersidéral, qui ne racontent qu'une seule et même chose : Bella aime Edward, mais Jacob aime Bella, et, ouh!, il se pourrait bien que Bella aime Jacob! Donc Bella s'en veut, en parle à Edward, qui se lance dans une crise de jalousie envers Jacob, tout en pardonnant à Bella ses écarts. Mais forcément, Bella s'en veut et préfèrerait bien mourir là tout de suite!
On sait, ce pitch de base qui tiendrait sur une feuille à cigarette ne remplit pas 500 pages. Pour cela, il fallut recourir à un stratagème digne de Perceval dans ses grands jours : rabacher, encore et encore, ce scénario. Oui, au bout de 500 pages, on en a marre...

Mais là, à ce moment, on est sauvé! Page 528, Victoria, méchant vampire dont l'unique but dans la vie est d'exterminer Bella, surgit d'un sous bois! S'en suit alors un magnifique combat épique entre la dite Victoria, Edouard et Seth. Cependant, cette scène soulève une question : pourquoi ne fut-elle pas interdite par les associations bien pensantes américaines, qui viennent de se lever contre une scène de ménage à trois dans Gossip Girl ? Parce que ce passage reste tout de même d'une rare violence! Membres déchiquetés sans goute de sang (véridique), crocs de vampire et de loup, coup de pied bien placé, et finalement : "Pourtant, la chevelure rousse se détacha brusquement du reste du corps de Victoria, tomba à terre et rebondit une fois avant de rouler dans les bois."
Et voila. L'action s'arrête là. Cela aura en tout duré 10 pages.

Pour le reste, c'est toujours du niais ("Veille sur mon coeur, je l'ai confié à tes soins"), dans un décors des plus exquis ("Le lendemain, le ciel était gris perle").

Et pour terminer, on applaudira des deux mains, voire des pieds Black Moon, l'éditeur français de la saga, qui a le courage d'écrire en quatrième de couverture l'accroche suivante : "Stepehnie Meyer signe le troisième volet de la plus bouleversante tragédie amoureuse depuis Les Hauts de Hurlevent". Rien que ça...

Lo, va faire une pause avant la fin tout de même

mercredi 4 novembre 2009

L'Ile aux Fleurs


Ile aux fleurs

Il est rare que j'achète Beaux-Arts Magazine. Ces derniers temps, mon choix littéraire se porte plus facilement sur des publications féminines ne nécessitant que l'attention équivalente à celle d'un bulot. Mais l'examen de conférencier national arrivant, je me suis dit qu'il était temps de me mettre au courant de ce qui peut bien se passer sur la scène artistique.

Il est rare que je lise les édito d'un magazine. D'habitude, je me contente d'aller directement au sommaire, en passant la dizaine de pages de pub que le sépare de la couverture, avant de lire les articles qui me semblent pertinents. Mais l'examen de conférencier national arrivant, je me suis dit qu'il était temps de me mettre au courant des dernières tendances artistiques.

C'est ainsi que je me suis mise à lire l'édito du numéro de novembre de Beaux-Arts Magazine. Et que je suis tombée là dessus. L'Ile aux Fleurs. Un court métrage documentaire, d'une douzaine de minutes, réalisé en 1989 par un brésilien. Un court métrage totalement hallucinant, corrosif, qui vous fait vous sentir encore plus con que le bulot mentionné plus haut, mais qui est d'une incroyable justesse.

Et ce qu'il y a de bien avec L'Ile aux Fleurs, c'est que malgré ses 17 prix dans des festivals de cinéma, malgré son ours d'argent au festival de Berlin, le film est disponible gratuitement et légalement sur toute les plates-formes Internet. Et qu'ainsi, tout le monde peut - et devrait, ça ne ferait pas de mal - le voir.

Lo, qui a le télé-encéphale hautement développé et le pouce préhenseur


envoyé par painteau. - Films courts et animations.

bit-til ... à Washington

Hier, j'ai eu tort. Je m'en suis rendu compte alors que j'assistais à mon premier séminaire sur la représentation de l'Amérindien dans l'art et la littérature, véritable sort d'allégresse, que j'avais oublié un type de magazine hier dans mon étude du buzz twilightien. Les magazines de muséologie anthropologique.

Certes, il fallait y penser. Mais le fait est là, l'American Indian Magazine, publication du National Museum of American Indian, LE musée consacré aux Amérindiens, la pointe de la recherche en anthropologie américaine, bref, le top, publiait dans son numéro d'automne un dossier consacré aux Quileutes. Une tribu du Nord Ouest. La tribu du Nord Ouest de La Push. La tribu du Nord Ouest de La Push de Twilight.
Bon, qu'une revue dédiée aux tribus amérindiennes consacre plusieurs pages à une de ces tribus, c'est tout à fait logique. Mais peut-être n'étaient-ils pas obligés de débuter leur dossier par une double page sur Twilight avec une photo de l'un des acteurs...

Lo, quand même atterrée

mardi 3 novembre 2009

Suivant

Claude Levi-Strauss est mort.

Alors oui, il a révolutionné tout un tas de trucs dans le milieu de l'ethnologie et de l'anthropologie. Oui, ce qu'il a écrit reste fondamental pour l'évolution des sciences humaines. Oui, on proposerait bien CLS comme nom de promo à l'Ecole. Mais le problème, c'est que le Claude, il n'a jamais chanté de sa vie, et que ça pose un sérieux problème pour les soirées revival...

Lo, tristoune

bit-lit à la Fashion Week

On l'aura tous compris, pas un jour ne passe sans qu' un magazine, un reportage ou un blog de parle du renouveau du genre vampirique. Car il faut bien le dire, depuis le phénomène Twilight, les records d'audience de True Blood et les tout récents Being Human et Vampire Diarie, tout ce qui comporte une once de news culture fait ses choux gras avec des articles précuits tout juste réchauffés au micro-onde sur le sujet. Alors oui, je sais, parler des personnes qui font leur beurre en parlant du phénomène vampire, c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité. Mais j'ai une explication bien logique à tout ça : la science.
Car je viens de découvrir que le phénomène Twilight et l'intérêt qu'il y a à l'étudier n'est rien à côté de ceuli que peut susciter les buzz créés autour du-dit phénomène. Vous suivez ?

Si l'on remonte aux origines, on trouve des gamines. Certes, on les maudit pour avoir implanté la fille sans cervelle et le type shiny de ce côté-ci de l'Atlantique. Il n'empêche qu'à coup d'achats de romans, d'articles édulcorés sur des skyblogs et autres suivi de tournage, la presse spécialisée teen a commencé à s'y intéresser. C'était alors parti pour X numéros mettant R-Patz en couverture.
Les ados étant touchées, il s'agissait alors de viser plus large, les 20-35 ans. La série était toute trouvée : True Blood, dont le taux d'hémoglobine était proportionnelle à la présence de sexe à l'écran, lui même proportionnellement inverse à la présence de passion charnelle dans Twilight. Mais exit les One et autre Star Club (si si, je vous jure que ça existe encore), le jeune de plus de vingt ans se la joue cultivé. C'est donc CinéLive, Le Monde des Séries, ou encore France Culture qui présentait au public intello des petites choses méconnues mais vachement bien.
Cependant, il manquait un public. Oui, celui des fashion-addict de moins de 40 ans. Celles qui lisent Grazia en trainant leur sac Longchamp vers les défilés des Tuileries. Elles.

Et bien voila que Grazia, magazine de mode déjà maintes fois mentionné dans ces lignes, a comblé le manque! Mais attention, l'article s'attaque au phénomène dents pointues et cercueil d'un point de vue très particulier : celui de la mode. Etonnant me direz-vous pour un tel magazine... Sauf que Grazia tente de se la jouer culture une fois de plus, et se plante une fois de plus en mettant sur le même plan Meyer, Sookie Stackhouse et les vampires de Bristol. Erreur.
En revanche, pour ce qui est de la mode, on en apprend des choses! Tout d'abord, le look fiancée de Dracula est présent dans le public : peau d'albâtre, cheveux d'ébène, yeux d'un noir d'encre et lèvres rouge sang. Sauf que chez Grazia, ils ont confondu Bram Stocker avec les frères Grimm, car on a bien ici la description de Blanche Neige.
Ensuite, le magazine s'intéresse aux accessoires, et nous présente les dernières tendances bling bling : colliers avec pendentifs-crocs de vampires, bracelets chauve-souris et boucles-d'oreilles cercueil (bon, le dernier, je sais que c'est faux, sauf que je ne me souviens plus de ce que l'article montrait d'autre, et que si je ne mettais rien, ça cassait ma construction ternaire).
Et il n'y a pas de 'enfin', l'article ne dit rien de plus que ce qu'on savait déjà.

Donc après la presse pour ado, la presse pour étudiants, et celle pour femme à la pointe de la mode, il ne reste plus qu'à auto-moto de consacrer un dossier au thème du vampire. Comment, par contre, c'est à eux de voir...!

Lo, qui, aussi, surfe sur le phénomène

lundi 2 novembre 2009

Kaamelott - Livre VI




Après on va dire que je copie sur Griffouine hein... Mais même pas, moi aussi j'ai fini cette petite merveille ce week end!

Dans deux mois, à moins d'une imminente catastrophe, c'est Noël. Mais avant ça, M6 a fait trois merveilleux cadeaux à pas mal de monde en diffusant l'intégralité du Livre VI de Kaamelott.
Attendre Kaamelott, c'est comme tenter de dormir la nuit du 24 décembre quand on a 6 ans, c'est dur. Très. Et attendre près de deux ans quand on en a 23, c'est encore pire.
Du coup, on adapte les classiques du genre : au lieu de préparer un verre de lait et une assiette de gâteaux secs, on sort une bouteille de vin et des tranches de saumon fumé. Et plutôt que de diner autour d'une grande table en famille, on se retrouve entre copines sur un canapé.

Le Livre VI, pour tous ceux qui n'auraient pas vécu en France durant les trois dernières années, raconte la genèse de Kaamelott, quand Arthur s'appelait Arturus et était légionnaire à Rome, quand Guenièvre n'avait que quinze ans, quand Mevanwi était déjà un cagot, et quand à peu près tout le monde avait les cheveux longs. Et Bohort avec la coupe de Mireille Mathieu, y a pas, ça choque.
Mais la genèse, elle n'arrive pas à la sixième saison comme un cheveu sur la soupe. C'est Arthur qui un an après sa tentative de suicide raconte au Père Blaise le pourquoi du comment que Kaamelott a été construit.

Alors forcément, avec neuf épisodes de soixante minutes, on est loin du format trois minutes de gags. Et Kaamelott devient avec le livre VI une vraie série.
Les trois premiers épisodes plantent le décor : Rome, les Romains, tout ça. Et à Rome, pas de Chevaliers de la Table Ronde. Donc pas de combats au fenouil, pas de Perceval victime de colibri ni de Roi enfermé des les geôles, et donc à priori pas de gags. Erreur. Certes, c'est moins drôle qu'un épisode du Live I, mais les sénateurs romains et les amis d'Arthur en tiennent quand même une sacrée couche.
Les épisodes 4, 5 et 6, là, c'est tout de suite autre chose. Merlin est conduit à Rome pour convaincre Arthur d'aller gouverner la Bretagne. Sauf que Arthur, lui, a décidé de se trouver des chevaliers capables de l'aider à gouverner, et donc des hommes ayant accompli un fait d'arme. A partir de ce moment là, tous les gens du coin se sentent une âme de valeureux chevalier et se lance dans l'aventure... Perceval et sa mamie, Caradoc et son cageot, Bohort et son frère... Pendant que Guenièvre attend son futur époux. A partir de là, ça ressemble tout de suite bien plus à ce que l'on connaît, et c'est donc beaucoup plus drôle.
Les épisodes 7 et 8, Arthur est en Bretagne, fédère des clans, se marie - et là il faut bien dire que la scène du mariage est assez grandiose - et vire les Romains de l'île de Bretagne. Sauf que toutes ces joyeusetés, elles ne durent pas bien longtemps... Et on se rend compte que Alexandre Astier sait parfaitement passer d'une ambiance à une autre et entraîner le téléspectateur avec lui où il veut.
Parce que l'épisode 9, le dernier de la saison donc, il fallait le voir venir! Car en plus de ce qu'il raconte, la passation de pouvoir à Lancelot, le retour d'Arthur à Rome, et les micro-tragédies qu'a entraîné la tentative de suicide du Roi, l'épisode est très bien réalisé. On retiendra ici le monologue d'Arthur de près de dix minutes devant Perceval, ainsi que les réflexion de la Reine à propos de ce qu'est sa vie depuis un an. J'en ai même versé une larmouille tiens... Alors non, il n'y avait pas d'entrainement au combat de façon péremptoire, pas de fou rire devant un rassemblement du Corbeau, ni de théâtre de marionnettes sur une table de cuisine, mais cet épisode est surement celui que j'ai préféré de la saison. Comme le dit Griffouine, la fin du Livre VI, c'était grandiose.

Lo, ah parce que c'est côtelette que vous comprenez pas?!