mardi 3 novembre 2009

bit-lit à la Fashion Week

On l'aura tous compris, pas un jour ne passe sans qu' un magazine, un reportage ou un blog de parle du renouveau du genre vampirique. Car il faut bien le dire, depuis le phénomène Twilight, les records d'audience de True Blood et les tout récents Being Human et Vampire Diarie, tout ce qui comporte une once de news culture fait ses choux gras avec des articles précuits tout juste réchauffés au micro-onde sur le sujet. Alors oui, je sais, parler des personnes qui font leur beurre en parlant du phénomène vampire, c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité. Mais j'ai une explication bien logique à tout ça : la science.
Car je viens de découvrir que le phénomène Twilight et l'intérêt qu'il y a à l'étudier n'est rien à côté de ceuli que peut susciter les buzz créés autour du-dit phénomène. Vous suivez ?

Si l'on remonte aux origines, on trouve des gamines. Certes, on les maudit pour avoir implanté la fille sans cervelle et le type shiny de ce côté-ci de l'Atlantique. Il n'empêche qu'à coup d'achats de romans, d'articles édulcorés sur des skyblogs et autres suivi de tournage, la presse spécialisée teen a commencé à s'y intéresser. C'était alors parti pour X numéros mettant R-Patz en couverture.
Les ados étant touchées, il s'agissait alors de viser plus large, les 20-35 ans. La série était toute trouvée : True Blood, dont le taux d'hémoglobine était proportionnelle à la présence de sexe à l'écran, lui même proportionnellement inverse à la présence de passion charnelle dans Twilight. Mais exit les One et autre Star Club (si si, je vous jure que ça existe encore), le jeune de plus de vingt ans se la joue cultivé. C'est donc CinéLive, Le Monde des Séries, ou encore France Culture qui présentait au public intello des petites choses méconnues mais vachement bien.
Cependant, il manquait un public. Oui, celui des fashion-addict de moins de 40 ans. Celles qui lisent Grazia en trainant leur sac Longchamp vers les défilés des Tuileries. Elles.

Et bien voila que Grazia, magazine de mode déjà maintes fois mentionné dans ces lignes, a comblé le manque! Mais attention, l'article s'attaque au phénomène dents pointues et cercueil d'un point de vue très particulier : celui de la mode. Etonnant me direz-vous pour un tel magazine... Sauf que Grazia tente de se la jouer culture une fois de plus, et se plante une fois de plus en mettant sur le même plan Meyer, Sookie Stackhouse et les vampires de Bristol. Erreur.
En revanche, pour ce qui est de la mode, on en apprend des choses! Tout d'abord, le look fiancée de Dracula est présent dans le public : peau d'albâtre, cheveux d'ébène, yeux d'un noir d'encre et lèvres rouge sang. Sauf que chez Grazia, ils ont confondu Bram Stocker avec les frères Grimm, car on a bien ici la description de Blanche Neige.
Ensuite, le magazine s'intéresse aux accessoires, et nous présente les dernières tendances bling bling : colliers avec pendentifs-crocs de vampires, bracelets chauve-souris et boucles-d'oreilles cercueil (bon, le dernier, je sais que c'est faux, sauf que je ne me souviens plus de ce que l'article montrait d'autre, et que si je ne mettais rien, ça cassait ma construction ternaire).
Et il n'y a pas de 'enfin', l'article ne dit rien de plus que ce qu'on savait déjà.

Donc après la presse pour ado, la presse pour étudiants, et celle pour femme à la pointe de la mode, il ne reste plus qu'à auto-moto de consacrer un dossier au thème du vampire. Comment, par contre, c'est à eux de voir...!

Lo, qui, aussi, surfe sur le phénomène

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