mardi 8 septembre 2009

David Lynch expose aux Galeries - Vernissage

Ce soir, Audrey m'a emmenée à un vernissage. Et pas n'importe lequel. Celui de l'exposition de David Lynch à la Galerie des Galeries Lafayette, en présence de l'artiste. LE David Lynch, en vrai, en chair, en os, en costume et en cravate jaune. Et afin de vous faire partager ce grand moment de poeplerie culturelle, procédons de façon chronologique.

20h30
Arrivées bien sapées devant les Galeries et les vitrines du Maitre de la réalisation. Et devant ces vitrines renfermant des installations toutes plus étranges les unes que les autres, un tapis rouge, une barrière, et une foule d'invités armés du précieux sésame. Forcément, en arrivant à 20h30, on se retrouve à l'autre bout de la file. Ce qui permet de croiser David Lynch.
Dans cette foule se trouve une faune très variée. On croise des lycéennes révisant leur cours de maths en vue de la prochaine interrogation écrite, des gens hype à la pointe de la mode, et des moins bien habillés que nous (je précise que pour l'occasion je porte un pantalon noir droit, première du genre), et des pour qui vernissage rime avec champagne, et tentent donc de trouver des cartons d'invitation.

21h, entrée dans les Galeries
Et entrer dans les Galeries, bien habillée, à 21h, pour se diriger immédiatement à l'étage haute couture, c'est classe. Et pendant que Audrey et moi empruntons les escaliers, d'autres vraiment très bien habillées (Prada?) font du shopping à la bagagerie.

21h15, discours
Après un discours du président des Galeries (?), de François Pinault et de Lynch himself, après avoir croisé tout un tas de stars devant l'entrée de la Galerie, après d'être pris des coups de caméra en pleine tête, bref, après tout un tas de choses habituelles pouvant se dérouler dans le mètre carré où cohabitent un monstre du cinéma, un journaliste, et ma pauvre petite personne, nous sommes entrées dans l'exposition.
A ce moment là, instant de forte tension émotionnelle : nous croisons une personne connue. Parce que si il y a bien une chose horripilante dans ce genre d'événement, c'est que tout le monde connait tout le monde, à tel point que vous finissez par vous demander si l'invitation vous était bien destinée. Alors imaginez ma joie quand j'ai pu lever le bras pour m'écrier "Valentine!"
Puis vint l'exposition, cœur de l'événement. Une exposition de lithographies de Lynch vraiment magnifiques, pour la plupart en noir et blanc, contemplée entre Mia Frye et Chantal Thomas.

21h30, buffet
C'est là que je suis ravie d'être avec Audrey, qui en trente secondes chrono, réussit à nous chopper deux coupes de champagne (bon, il ne restait que des verres à jus d'orange, mais en fin de compte, il y a plus de contenu!), et des petits fours. Et là, début de trois quart d'heure de classe totale. Imaginez un instant déguster une coupe de champagne et des petits fours (mini hamburger à la crevette, bonbons de foi gras chaud ou encore nems à la tapenade) à côté de Marie Gilain, et au beau milieu des robes Prada et Versace. Très très classe.

22h22, retour
Probablement l'instant le moins glamour de la soirée, quant à la sortie des Galeries derrière un ponte de l'industrie française, vous vous posez la question "Tu prends quelle ligne toi?".

Lo, wah

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