lundi 1 février 2010

2010 : année de merde - Ras de Marée

On dit qu'une tuile n'arrive jamais seule. Tout le monde a eu le loisir une fois dans sa vie de vérifier ce merveilleux adage. Et tout le monde a toujours voulu que ça n'arrive qu'aux autres. Moi, même pas. Et pourtant...
Malade et fatiguée, je vivais recluse dans la campagne connectée au wifi (oui, faut pas déconner non plus) depuis une semaine, quand un coup de téléphone parisien me rappela brusquement à la réalité. Inondation. Dans l'appartement. Mon appartement. Après le manque de chauffage, les pannes de courant à répétition, il en manquait plus que ça pour transformer mon studio en véritable trou.

La première réaction dans ces cas là est de craquer. Et encore, ça n'est pas moi qui ai découvert l'étendue des dégâts, ni épongé, serpillé, aéré la chose...
Ensuite, vous partez à la gare en catastrophe, histoire de voir par vous même à quel point c'est pire que ce à quoi vous vous attendez. Heureusement que ça ne fut pas mon cas. Seulement voila... Une fuite d'eau dans la salle de bain, c'est tout un tas de fringues à laver (dont mon magnifique pyjama tout neuf), des chaussures à faire sécher, des sacs à pendre, des poupées de 23 ans d'âge à tenter vainement de sauver. Et surtout, un sac à poils à qui il faut redonner vie, et une flopée de CD à essorer...

Pour le reste, il y a Tata Monique et Uncle Ben, qui vous accueillent chez eux à bras ouvert avec du rhum et des papillotes de saumon. Et leur canapé confortable. Et les bisous avant de vous coucher.

Pour le reste, on verra après...

Lo, en gilet de sauvetage

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