vendredi 9 avril 2010

Icône, ma belle icône!


9h15, arrivée au Louvre.

9h17, entrée dans l'exposition Sainte Russie...

Vous non plus vous n'y croyez pas, n'est-ce pas ? Il faut dire que rentrer dans l'exposition Sainte Russie en moins de deux heures, c'est un peu synonyme de miracle. Le miracle de la Sainte Russie. Hum... Passons.
Sainte Russie, exposition du Louvre co-commissionnée par notre Jannic Durand national, présente l'art russe du premier millénaire de notre ère au règne de Pierre Le Grand. L'exposition, organisée de façon simple et chronologique, présente plusieurs centaines d'objets... religieux. Car dans Sainte Russie, il y a "sainte" et "Russie". Soit deux mots plus ou moins relatif à la notion de religion (ou à la mafia, mais cela serait un cliché un peu trop facile). Icônes, mobiliers liturgiques, icônes, psautiers, icônes, tableaux d'autels, icônes. Peints, dorés, dorés, peints. Et plus on avance dans l'exposition, plus la peinture est remplacée par du doré.
Alors oui, il faut aimer l'art russe et/ou religieux. Mais les oeuvres présentées sont vraiment jolie, les textes de présentation assez simples, et je ne me souviens pas avoir relevé de soucis d'éclairage!

Passons maintenant aux petits détails qui ont fait de cette banale visite, une visite digne de figurer dans une copie d'examen.
Tout d'abord, Sainte Russie comme exemple de muséographie non-finie. Car arrivés dans la dernière salle, nous nous sommes retrouvés nez à nez avec deux régisseuses, en équilibre sur une escabeau, appuyées sur une vitrine, à corriger une faute sur un cartel. Oui, comme pour un mémoire, les textes doivent être relus plusieurs fois par plusieurs personnes différentes...
Ensuite, Sainte Russie comme exposition anonyme. A la sortie de la dernière salle, nous nous attendions à tomber sur le générique de fin, la distribution des rôles, voire la liste infinie de sponsors... Rien. Si quelqu'un a trouvé ce panneau, je suis à sa recherche!
Et enfin, Sainte Russie comme exposition poussant au vol. N'ayant pas trouvé la liste des conservateurs, nous nous sommes tout naturellement dirigés vers le catalogue d'exposition. On passe sur l'état catastrophique de l'ouvrage, et on tourne les pages. Pour tomber sur la page 370. Alors bêtement, on se pose la question "Mais ils ont fait un catalogue en deux parties ?!". Et on regarde le reste du livre. Et bien oui, on a purement et simplement arraché la moitié du catalogue. Sur les deux volumes en consultation. A quand les vols de cartels ?!

Lo, sainte

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