L'important dans la médiation, c'est le "-tion", c'est bien connu. "-tion" comme dans action, interaction, mais surtout adaptation.
Adaptation n°1 : au terrain
Le musée de l'armée se situe sur un terrain plat, mais au sol uniformément recouvert de pavé absolument impraticable dès l'instant où les talons des chaussures dépassent le centimètre. Donc La première étape est de savoir choisir les bons pavés. Ou de mettre des chaussures plates (impossibilité de jouer la star glamour donc).
Ensuite, il faut choisir LE point stratégique regroupant les caractéristiques suivantes : lieux de passage des visiteurs à leur entrée ET à leur sortie du musée (de façon à distribuer flyers et questionnaires de satisfaction), lieux ensoleillé mais pas trop, à proximité d'un coin d'ombre pour les jours où comme aujourd'hui il fait plus de 30°, et d'un banc/sas/guérite ou autre pour poser le sac et la bouteille d'eau nécessaire. Cet espace : devant la façade Nord.
Adaptation n° 2 : aux visiteurs étrangers
Donc être multi-tâches et parler une quinzaine de langue. Oui parce que les visiteurs espagnols et italiens ne parlent que espagnol et italien, et que comme des cons, nous on a tous fait allemand LV2... Oui moi non plus je ne sais pas pourquoi, ça a du être une mode à une époque, et encore, nous on n'avait pas Tokyo Hotel. (Je n'ose pas imaginer si Ozone avait eu un plus franc succès - ou un succès tout court)
Ou alors, baragouiner un anglais impeccable, à des visiteurs tout aussi doués que vous dans cette langue barbare. L'ennui c'est quand manque de bol, les personnes que vous avez devant vous sont originaires de Californie, de Washington DC ou du New Jersey (je remercie ici la gentille russe qui n'a rien compris à ce que je lui disais, parce que mon anglais était trop parfait!)
Adaptation n°3 : savoir se transformer en agent RATP même pas en grève
Oui, le rôle le plus complexe à tenir, surtout la partie où il s'agit de ne pas faire grève. Parce que mine de rien, la question la plus fréquemment posée lorsque tu stationne à l'entrée du musée, ça n'est pas "Où est l'entrée ?", ni "Où sont les toilettes ?" mais bien "Il est où le bus 69/ligne 4/la station Guy Moquet ?" (rayez la mention inutile, ou remplacer là par n'importe quel autre nom plus ou moins en rapport avec la RATP). On m'a même demandé où se prenait le bus vert, et quels étaient les tarifs...
La solution est des plus simple : se munir en permanence d'un plan de Paris et d'un plan du métro.
C'est ça être médiateur culturel : être réactif, multi-tâche, capable de s'adapter à la demande du visiteur. Oui, l'important, c'est le "-tion"
Lo, toujours prête
Adaptation n°1 : au terrain
Le musée de l'armée se situe sur un terrain plat, mais au sol uniformément recouvert de pavé absolument impraticable dès l'instant où les talons des chaussures dépassent le centimètre. Donc La première étape est de savoir choisir les bons pavés. Ou de mettre des chaussures plates (impossibilité de jouer la star glamour donc).
Ensuite, il faut choisir LE point stratégique regroupant les caractéristiques suivantes : lieux de passage des visiteurs à leur entrée ET à leur sortie du musée (de façon à distribuer flyers et questionnaires de satisfaction), lieux ensoleillé mais pas trop, à proximité d'un coin d'ombre pour les jours où comme aujourd'hui il fait plus de 30°, et d'un banc/sas/guérite ou autre pour poser le sac et la bouteille d'eau nécessaire. Cet espace : devant la façade Nord.
Adaptation n° 2 : aux visiteurs étrangers
Donc être multi-tâches et parler une quinzaine de langue. Oui parce que les visiteurs espagnols et italiens ne parlent que espagnol et italien, et que comme des cons, nous on a tous fait allemand LV2... Oui moi non plus je ne sais pas pourquoi, ça a du être une mode à une époque, et encore, nous on n'avait pas Tokyo Hotel. (Je n'ose pas imaginer si Ozone avait eu un plus franc succès - ou un succès tout court)
Ou alors, baragouiner un anglais impeccable, à des visiteurs tout aussi doués que vous dans cette langue barbare. L'ennui c'est quand manque de bol, les personnes que vous avez devant vous sont originaires de Californie, de Washington DC ou du New Jersey (je remercie ici la gentille russe qui n'a rien compris à ce que je lui disais, parce que mon anglais était trop parfait!)
Adaptation n°3 : savoir se transformer en agent RATP même pas en grève
Oui, le rôle le plus complexe à tenir, surtout la partie où il s'agit de ne pas faire grève. Parce que mine de rien, la question la plus fréquemment posée lorsque tu stationne à l'entrée du musée, ça n'est pas "Où est l'entrée ?", ni "Où sont les toilettes ?" mais bien "Il est où le bus 69/ligne 4/la station Guy Moquet ?" (rayez la mention inutile, ou remplacer là par n'importe quel autre nom plus ou moins en rapport avec la RATP). On m'a même demandé où se prenait le bus vert, et quels étaient les tarifs...
La solution est des plus simple : se munir en permanence d'un plan de Paris et d'un plan du métro.
C'est ça être médiateur culturel : être réactif, multi-tâche, capable de s'adapter à la demande du visiteur. Oui, l'important, c'est le "-tion"
Lo, toujours prête
Allemand LV2, t'es gentille encore... moi c'était en LV1...... Imagine la détresse...
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