Dans un soucis d'exactitude vis à vis de la définition que j'ai décidé de donner à cet été 2009, "vacances culturelles", je me suis rendue à l'exposition Planète Parr au Jeu de Paume, donc je suis une grande fan des expositions. Oui, ceci est un message subliminal destiné à indiquer au lecteur que cette critique et présentation de l'exposition sera très positive.
L'exposition tourne autour de deux éléments : les clichés de Martin Parr, photographe britannique contemporain, et sa collection de photographies et d'objets personnelle.
Les photos, qu'elles proviennent de l'appareil de Parr ou de ceux d'illustres prédécesseurs (Cartier-Bresson, Becher(s)) se rattachent toutes au photoreportage. Si les clichés des autres ont pour beaucoup la société britannique comme sujet, montrant de façon directe et crue la population, Martin Parr s'attaque à des thèmes beaucoup plus contemporains, comme la société du luxe. Et là j'avoue que voir une bavaroise à l'Oktoberfest de Munich, habillée d'un corsage rose à carreaux et portant des lunettes Dior, derrière une pinte de bière, fut sans doute le meilleur moment de l'exposition.
Les objets reflètent quant à eux un aspect bien particulier de la société de consommation depuis les années 1960 : l'introduction des événements ou personnages historiques dans la vie quotidienne. Si les objets des années 60 et 70 représentant la tête de Tatcher, ou la lutte USA/URSS pour la conquête de l'espace ne me parlent que peu, en revanche la collection d'objet post 9 septembre est beaucoup plus frappante. Le paroxysme est d'ailleurs poussé dès la première vitrine de l'exposition, consacrée au phénomène Obama : céréales, tongs (pour aller avec le mini short de la touriste-visiteur) et slip kangourou Yes We Can, objet qui s'est vu décerner ma palme de l'objet le plus kitch de cette exposition.
La scènographie n'a quant à elle rien de révolutionnaire, si ce n'est deux choses : la collection de plateaux accrochée dans l'escalier, illustrés de corbeilles de fruits, des Beatles, de Lady D ou de plateau de fruits de mer, et la série de photographie exposée à l'extérieur, consacrée au tourisme de masse, parfaitement à sa place devant la Concorde.
Enfin, soulignons l'importance accordée à la conservation préventive avec l'installation dans les salles de Insectivoro (en effet, à défaut de les avoir entendues, on a vu plusieurs mouches voler!)
En bref, l'expo est très intéressante, les photographies sont magnifiques, et j'y retournerai bien encore une fois...
Lo, culturée pour la journée!
L'exposition tourne autour de deux éléments : les clichés de Martin Parr, photographe britannique contemporain, et sa collection de photographies et d'objets personnelle.
Les photos, qu'elles proviennent de l'appareil de Parr ou de ceux d'illustres prédécesseurs (Cartier-Bresson, Becher(s)) se rattachent toutes au photoreportage. Si les clichés des autres ont pour beaucoup la société britannique comme sujet, montrant de façon directe et crue la population, Martin Parr s'attaque à des thèmes beaucoup plus contemporains, comme la société du luxe. Et là j'avoue que voir une bavaroise à l'Oktoberfest de Munich, habillée d'un corsage rose à carreaux et portant des lunettes Dior, derrière une pinte de bière, fut sans doute le meilleur moment de l'exposition.
Les objets reflètent quant à eux un aspect bien particulier de la société de consommation depuis les années 1960 : l'introduction des événements ou personnages historiques dans la vie quotidienne. Si les objets des années 60 et 70 représentant la tête de Tatcher, ou la lutte USA/URSS pour la conquête de l'espace ne me parlent que peu, en revanche la collection d'objet post 9 septembre est beaucoup plus frappante. Le paroxysme est d'ailleurs poussé dès la première vitrine de l'exposition, consacrée au phénomène Obama : céréales, tongs (pour aller avec le mini short de la touriste-visiteur) et slip kangourou Yes We Can, objet qui s'est vu décerner ma palme de l'objet le plus kitch de cette exposition.
La scènographie n'a quant à elle rien de révolutionnaire, si ce n'est deux choses : la collection de plateaux accrochée dans l'escalier, illustrés de corbeilles de fruits, des Beatles, de Lady D ou de plateau de fruits de mer, et la série de photographie exposée à l'extérieur, consacrée au tourisme de masse, parfaitement à sa place devant la Concorde.
Enfin, soulignons l'importance accordée à la conservation préventive avec l'installation dans les salles de Insectivoro (en effet, à défaut de les avoir entendues, on a vu plusieurs mouches voler!)
En bref, l'expo est très intéressante, les photographies sont magnifiques, et j'y retournerai bien encore une fois...
Lo, culturée pour la journée!
Elle n'était pas à Munich l'année dernière cette expo?
RépondreSupprimerSi si!
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