vendredi 23 octobre 2009

Fiac, Paris, 2009, Grand Palais


Et aujourd'hui, le grand show. Le Grand Palais et sa verrière pour la foire d'art contemporain. THE endroit de l'art qui veut à la fois tout dire et ne rien représenter du tout. Bref, la fiac quoi.

Tout d'abord, quand tu te pointes à la fiac Grand Palais, tu es plus que ravie de pouvoir brandir ton invitation, et ainsi d'éviter les heures de file d'attente qui s'étale le long du Grand Palais. Certes moins que pour la vente Berger-Saint Laurent, mais tout de même, mes pieds en-escarpinisés ont apprécié!
Puis l'entrée sous la verrière. Comme à chaque fois, l'endroit fait un petit quelque chose. C'est grand, c'est beau, et mieux, ça brille sous le soleil qui daigne nous saluer une fois par semaine ces derniers temps.
Mais très vite, je prends conscience d'une chose : la fiac Grand Palais, c'est totalement différent de la fiac Cour Carrée. Et pas dans le sens où je l'avais imaginé...

Du point de vue de la population, la fiac Grand Palais semble tout de suite plus grand public. Bon, grand public huppé, certes, il faut tout de même les débourser les 28€ d'entrée! Mais il y a plus de touristes, plus d'étudiants, plus de gens comme vous et moi, qui font tout de même leur marché, il faut bien l'avouer. En bref, un espace un peu moins confidentiel que la Cour Carrée. En même temps, la Cour Carrée... ça reste perdu au milieu du Louvre quoi...!

Pour ce qui est des œuvres, c'est un peu la même chose. Ce qui est exposé/vendu au Grand Palais est beaucoup plus accessible que les œuvres du Louvre. Accessible sur la forme et le fond, pas sur le prix, bien au contraire. Car au Grand Palais, on ne croise quasiment que des grands noms de l'art moderne et contemporain. Du Soulage, du Picabia, du Kimsooja, du Pierre & Gilles, du Viallat, du Kirchner, et on peut même se payer le luxe de s'offrir un Grosz (certes hideux) pour 18 000€.
Beaucoup de photographies aussi, pas mal de peintures, et qu'elles soient figuratives ou non, elles n'étaient ni moches, ni incompréhensibles, et peu d'installations. D'ailleurs, j'ai eu pas mal de coups de cœur au cours de ma balade artistique... Pour Boltanski, pour Peter Blake, et pour un tableau en tranches de pain de mie. A ce propos j'ai remarqué que les artistes contemporains prennent en compte les conditions de conservation et restauration de leurs œuvres dans la réalisation : ce tableau est la seule œuvre que j'ai pu noter en matériaux périssables!

Lo, se serait bien acheté une ou deux photos

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