mardi 7 juillet 2009

Nocturnes du Musée de l'Armée - Ou comment faire face à tout un tas d'obstacles

Mon expérience de médiatrice m'a forcé à développer une capacité quant à l'évaluation de la future soirée : nombre de visiteurs, nationalité, météo, température des salles... Bref, le genre de petites choses qu'on capte très vite, et qui nous font dire si la soirée sera, ou non, merdique. Et bien ce soir, en cinq minutes j'ai compris que ça allait être le cas.

Déjà, il s'est mis à pleuvoir. Deux semaines que l'on frôle l'insolation et le coup de chaud à chaque coin de pelouse, et voila qu'il se met à pleuvoir. Pas en plein milieu de la nuit, non, à 18h, pile au moment où, en t-shirt et sandalette j'allais me poser à l'entrée du Musée de l'Armée!
Et si ça n'avait duré que quelques minutes! Non! Tout la soirée ça a duré! Sans compter le vent, la grêle, les sauterelles! Puis bien entendu, on n'avait pas prévu les chaussettes dans notre nouvelle capacité d'adaptation... Alors futurs médiateurs, pensez-y!

Ensuite, la capacité volumique de visiteurs. Très faible à nulle. Là, on sait qu'on va s'ennuyer ferme pendant trois heures! Additionner à la nationalité méditerranéenne des visiteurs... Personne à qui parler.

Et enfin, THE événement du jour : les funérailles publiques télévisées internationales et encore tout un tas d'autres mots comme ça de Michael. Parce que oui, ce soir, pendant que dix pauvres petits membres de l'APPHM se gelaient les orteils au Musée de l'Armée, une grande partie de la population mondiale pleurait The King of The Pop. Merci Michael, merci!

Lo, qui va réchauffer ses orteils

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