mardi 14 juillet 2009

Fashion Summer 2009

Bonjour à tous, lecteurs hyper tendances au top de la fashionitude. Me voici en direct du Louvre pour faire le point sur ce qu'il est bon ton de porter cet été dans le département des peintures françaises.
Journaliste d'investigatoin toujours sur les bons coups, j'ai ici bénéficié d'un scoop merveilleux détenu par l'un de nos agent infiltré :
Cette année, la mode c'est les robes de soirée en journée.
Mon professionalisme inné m'obligea donc à abandonner mon grand ménage annuel pour enquêter.

Malheureusement en arrivant au Louvre, pas de robe Dior, de Louboutin ou de sac Prada, mais le top, le must, le THE truc à porter du parfait touriste - et je tiens à préciser ici que je ne fais aucune espèce de distinction entre le chromosome x ou y - ça :



Cette chose, que les défilés le long de la Grande Galerie ne cessent de présenter, se déclinent en plusieurs formes et matériaux : plus ou moins court (et attention, au delà de trente centimètres nous frôlons le bermuda, chose inconcevable dans ce temple de la mode), à franges, effiloché façon "Oh Merlin le tigre à dents de sabre vient de me déchiqueté le jean, mais ouf ma jambe n'a rien", à revers, en jean, en coton, en lin, en stras (véridique) en dentelle (à moins qu'ici le-dit short fut oublié).
Le mini-short se porte seul ou accompagné. Lorsque celui-ci décide de se la jouer duo, il fait appel au décidément indémodable leggings (exit le traging en lycra limé or) avec une préconisation de base : faire jurer les couleurs. D'ailleurs le short en jean noir sur des leggings blancs à rayures bleues fut l'un des hit du poduim.

Côté accessoires, le mini-short se contente de peu. De sac, il n'est nul besoin, un paquet de mouchoirs suffisant amplement à ranger le portable-mp3-appareil photo. Non, l'essentiel, c'est la chaussure (à lire avec l'intonation d'Ally McBeal s'il vous plait). Si les rues de Paris se font piétiner par des quantités de spartiates à talons de plus de dix centimètres en contre-plaqué, le parquet des Objets d'Art se voit arpenté par de simples lamelles de caoutchouc, affublées du ridicule nom de tong.



Mais visiblement ce ridicule n'atteint pas le touriste, que les projecteurs des Grands Formats mettent magnifiquement en valeur, et le spectacle de leur descente le long de l'escalier de la Victoire de Samothrace vaut tous les Rubens de la Galerie Médicis (oui, on ne dirait pas comme ça, mais là il n'y a aucune marque de sarcasme!)

Pour oublier mon absence de classe et de distinction, je me suis rendue chez Virgin, où j'ai pris conscience que les Gossip Girls, Lipstick Jungle et autres Accros du Shopping étaient classés dans la section "Romans historiques", histoire de me rappeler que, ouf Merlin nous sommes sauvés!, la mode est éphémère.

Lo, qui va arrêter Ugly Betty, elle le jure

P.S. La preuve que ce que je raconte n'est pas issue de mon imagination plus que fertile est ici.

1 commentaire:

  1. Monique, en manque de jupettes14 juillet 2009 à 01:33

    Tu peux être sûre que ces touristes sont québécois.
    Elles sont TOUTES comme ça ici.......

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